Accueil
Acteurs
Actrices
Compositeurs
Films
Photographes
Réalisateurs
Scénaristes
Technique
Thèmes
Contact













Bordeaux fait son cinéma

Les autres préfectures

Sa situation géographique

Bordeaux (prononcé [bɔʁ.ˈd̪o]) est une commune du Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Gironde et chef-lieu de la région d'Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Bordelais et les Bordelaises.
Bordeaux est située près de la côte Atlantique, dans le Sud-Ouest de la France. À vol d'oiseau, elle se situe à 498 km de Paris, 172 km de Pau, 220 km de Toulouse, 108 km d'Angoulême, 210 km de Limoges, 170 km de Biarritz, 202 km de Saint-Sébastien (Espagne) et 51 km d'Arcachon.
La commune compte 239 399 habitants (recensement 2011), ce qui en fait la neuvième commune de France par sa population. La population de Bordeaux intra-muros reste relativement faible comparée à son agglomération puisqu'en 2008, 28,3 % des habitants de l'agglomération vivaient dans Bordeaux contre 45,3 % en 1968. Cela s'explique par la faible superficie de la ville, et par l'attractivité des communes de banlieue comme Mérignac ou Pessac par exemple qui comptent chacune environ 60 000 habitants. Par contre, l'agglomération bordelaise compte 851 071 habitants (2011) tandis que son aire urbaine, la sixième la plus peuplée de France, compte 1 140 668 habitants (2011).
Bordeaux est la commune principale de la communauté urbaine de Bordeaux (ou CUB) qui, avec 726 716 habitants, est la 5e métropole la plus peuplée de France derrière Paris, Lyon, Lille et Marseille.
Bordeaux est souvent qualifiée de "perle d'Aquitaine" mais elle traîne encore aujourd'hui le surnom de "belle endormie" en référence à son centre-ville historique et à ses monuments qui n'étaient, auparavant, pas suffisamment mis en valeur. Pourtant, Bordeaux s'est "réveillée" depuis maintenant plusieurs années et, en juin 2007, une partie de la ville, le port de la Lune, a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco pour l'ensemble urbain exceptionnel qu'elle représente. Elle mérite d'autant moins ce surnom que son aire urbaine est parmi les plus attractives de France avec une croissance d'environ 200 000 habitants en 9 ans (1999 à 2008). En 2013, la ville est classée 2e ville préférée des français dans le cadre d'un sondage BVA réalisé auprès de 6 500 personnes.
La ville est connue dans le monde entier pour son vignoble, surtout depuis le XVIIIe siècle, qui fut un véritable âge d'or.
Capitale de l'ancienne Guyenne (le Nord de l'Aquitaine actuelle), Bordeaux fait partie de la Gascogne et est située en bordure des Landes de Gascogne.
En 1957, Bordeaux est récompensée du prix de l'Europe, conjointement avec Turin.

Source : Wikipédia

Histoire de la ville

L'Antiquité : Les dernières recherches en archéologie indiquent que la fondation de Bordeaux remonte au moins au Ve siècle av. J.-C.. En effet, une première agglomération a été décelée dès cette époque au bord de la Garonne sur la rive gauche de la Devèze. Une hypothèse avance que la région aurait dépendu au 1er siècle av. J.-C. de la tribu des Santons qui l'auraient accordée aux Helvètes lors de leur projet de migration. Cette migration fut le prétexte de la Guerre des Gaules. L'autorité romaine l'aurait donnée ensuite comme chef-lieu aux Bituriges Vivisques, fraction des Bituriges, qui se seraient donc installés sur le site après la conquête de César. L'autre hypothèse avancée est l'installation au IIIe siècle avant Jésus-Christ d'un groupe de la puissante tribu gauloise des Bituriges venus contrôler le commerce de l'étain. On est alors au IIIe siècle av. J.-C. ; Burdigala en latin. Les Bituriges Vivisques (littéralement "Bituriges déplacés"), sont un peuple gaulois issu de la région de Bourges qui contrôlait, depuis le port intérieur, le trafic de l'étain amené d'Armorique et de Bretagne.
Ils plantent des vignes sur les bords de la Garonne et introduisent un cépage d’origine albanaise, résistant au climat océanique et aux conditions géologiques de la région, la "biturica". Le premier emplacement est situé à l'embouchure de la Devèze, un affluent de la Garonne, proche de la Gironde. La naissance de Bordeaux n'est pas liée aux qualités du site, car, ville d'embouchure située sur une avancée du plateau landais, elle est longtemps cernée de marais pestilentiels. C'est précisément ce sens de "marais boueux" que conserve encore de nos jours une rivière appelée Eau Bourde passant au sud de la ville.
En 56 av. J.-C., est accueilli à Bordeaux le lieutenant de César, Publius Crassus et, en 52 av. J.-C., Bordeaux se développe sous le mode du premier urbanisme romain. Le cardo et le decumanus (aujourd'hui rue Sainte-Catherine et rues Porte Dijeaux et St Remy, et cours de l'Intendance) sont tracés et l'on construisit des aqueducs, des temples, un amphithéâtre et une curie. Bordeaux est à l'époque un emporium, c'est-à-dire un comptoir de commerce, contrôlant les routes de l'étain et du plomb entre les ports gaulois de la Loire et la République romaine. Elle est érigée en civitas administrée par un collège de magistrats.
En 28 av. J.-C., la ville est l'une des quatorze cités de la Gaule aquitaine. Burdigala se développe et finit par devenir une des villes les plus opulentes de la Gaule.
Entre 40 et 60 sont implantés sur les coteaux nord de la rive gauche les premiers plants de vigne à l'origine du vignoble bordelais. Il semble que sous Vespasien elle passe du rang de cité pérégrine stipendiaire à celui de municipe de droit latin.
En 70, elle est déclarée par cet empereur capitale administrative de la province romaine d’Aquitaine qu'elle ravit à Mediolanum Santonum. La ville est particulièrement prospère sous la dynastie des Sévères (193-235), elle englobe alors le mont Judaïque, actuel quartier Saint-Seurin. De cet âge d'or datent des monuments illustres dont le forum (Piliers de Tutelle) et le Palais Gallien (amphithéâtre pouvant contenir 15 000 personnes sur ses gradins en bois).
La ville est victime de la révolte de l'empereur des Gaules, Tetricus (271-273/274), puis des troubles des Bagaudes. Durement frappée par les invasions barbares de 276 (la ville est pillée et incendiée), la cité édifie (selon le tracé actuel des cours d'Alsace-Lorraine, de la rue des Remparts et des cours du Chapeau Rouge et de l'Intendance) un castrum qui est construit en 286. Il s'agit d'une enceinte de 740 m sur 480 dont les murs ont une hauteur de 10 m et une largeur de 5 m. On reconstruit également le port intérieur dans lequel s'écoule la Devèze par 26 bouches de bronze.
La ville continue à briller pendant près d'un siècle, grâce au commerce de suif, de cire, de poix et de papyrus. Elle s'illustre par ses poètes chrétiens (Ausone, 309-394) et ses saints (saint Paulin de Nole, 353-431).
Le Moyen Âge : Au IVe siècle, la ville est christianisée par saint Hilaire et saint Martin. Elle devient la métropole de l’Aquitaine Seconde (370-508) et connaît les premières hérésies (priscillianisme). Cette période de prospérité de Burdigala est interrompue par différentes invasions : les Alains, les Suèves et les Vandales en 409, les Wisigoths d’Athaulf en 414 et les Francs en 498.
Depuis la fin du VIe siècle Bordeaux devient le centre urbain le plus important avec Toulouse aux abords du Duché de Vasconie. Bordeaux deviendra aussi une ville importante du Duché d'Aquitaine indépendant à partir de 660.
Le VIIe siècle marque un temps fort dans l’organisation paroissiale de Bordeaux avec la fondation des églises Saint-Rémy, Saint-Pierre et Saint-Siméon. Pour autant, il n'y a pas mention d'évêques à Bordeaux pendant tout le VIIIe siècle et une part du IXe siècle. L’émir Abd al-Rahman remporte la bataille de Bordeaux et pille la ville en 732, puis Charles Martel la conquiert sur Eudes d'Aquitaine en 735, mais l'Aquitaine demeura independante jusqu'en 768. En 736, Charles lança une attaque contre Bordeaux, conquit la ville et la saccagea.
La ville participe aux tentatives de séparation des ducs d’Aquitaine et est soumise par Pépin le Bref en 768. En 778, Seguin est nommé comte de la ville par Charlemagne, et en 814 il est nommé Duc de la Vasconie, mais en 816 Charlemagne le dépose pour sa probable connivence avec une révolte Basque, ce qui répand la rébellion sur toute la Vasconie.
Bordeaux est devenu capitale d’un comté rattaché d'abord au duché de Gascogne (Vasconie) (de 852 à 1032), puis du duché d'Aquitaine sous les autorités successives des comtes de Poitiers de 1032 à 1137, et des Capétiens de 1137 à 1152.
À la fin du IXe siècle, la ville est pillée par les Normands : une bande menée par le chef viking Hasting met le siège fin 847. Le roi d’Aquitaine Pépin II ne fait rien pour aider la ville, et c’est Charles le Chauve qui détruit une flottille de 9 drakkars sur la Dordogne, mais ne peut faire lever le siège. Bordeaux est prise en février 848 ; néanmoins, les Grands d’Aquitaine élisent Charles le Chauve roi d’Aquitaine le 6 juin.
La cathédrale Saint-André est consacrée en 1096.
Il faut attendre le XIIe siècle pour que Bordeaux retrouve sa splendeur. En effet, suite au mariage d’Aliénor d'Aquitaine, ancienne épouse de Louis VII, avec Henri II Plantagenêt en 1154, la ville est alors rattachée à la couronne anglaise. Elle le reste pendant 3 siècles, tout comme l’Aquitaine qui, prononcée à l’anglaise, devient la Guyenne. Bordeaux s’agrandit et de nouvelles enceintes sont édifiées : en 1227 au sud, pour protéger les quartiers neufs (rue Neuve, la Rousselle...) ; en 1327, pour intégrer les nouveaux faubourgs (Sainte-Croix, Sainte-Eulalie, Saint-Michel). Les paroisses de Saint-Michel et de Saint-Pierre se peuplent alors d’artisans (forgerons, charpentiers ou fustiers) laissant leur nom aux rues des Faures et de la Fusterie. Au-delà des remparts se développe le bourg de Saint-Seurin, et apparaît au nord, au bord de la rivière, le couvent des Chartrons. Durant cette période, de nombreuses congrégations religieuses se sont installées à l'abri de la nouvelle enceinte : les Carmes, les Menuts, les Augustins au sud, les Jacobins au nord.
Le roi d'Angleterre, Jean sans Terre, octroie la création de la Jurade de Bordeaux qui reçoit le monopole du pouvoir municipal.
En 1295, Philippe le Bel occupe temporairement la ville, mais Bordeaux reste hors de son autorité. C'est au cours du XIIIe siècle que Bordeaux redevient prospère grâce au commerce du vin avec l’Angleterre. C'est à cette époque que la cathédrale Saint-André et la Grosse cloche sont construites. L’archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, devient pape sous le nom de Clément V en 1305. De 1362 à 1372, sous le règne du Prince Noir, vice-roi au nom de son père, Bordeaux devient capitale d’un état quasi-indépendant, mais finalement le prince doit renoncer à son projet d'ériger la Guyenne en état souverain.
En 1403 la ville est partiellement incendiée par une escadre franco-espagnole.
Le 29 juin 1451, Charles VII occupe la ville qui est reprise par l'Anglais John Talbot en 1452.
En 1453, suite à la bataille de Castillon, la ville redevient une possession française et la guerre de Cent Ans s'achève. Mais la ville n’apprécie guère la tutelle du roi de France. Charles VII décide en 1459 de faire de Bordeaux, restée assez anglophile, une ville royale et d’y faire édifier plusieurs forteresses pour dissuader les bordelais de se révolter contre la monarchie : le fort Louis au sud, le fort du Hâ pour défendre la ville des attaques venant du sud et de l’ouest, et le château Trompette pour la protéger du côté de la Garonne. Le commerce du vin avec l’Angleterre s’arrête et la ville perd alors sa prospérité. En 1462, le roi Louis XI rend ses libertés à la ville en lui donnant un parlement. Après avoir établi la paix en 1475, il choisit Bordeaux, notamment son port, pour le commerce avec les marchands anglais.
Au XVIe et au XVIIe siècle : Le début de la période moderne coïncide pour la ville de Bordeaux au basculement de la domination anglaise vers la domination française (1453). C'est une époque de profonds bouleversements dans tous les domaines :
  • dans le domaine politique, les larges libertés obtenues par la municipalité lors de la période anglaise sont confrontées à la mise en place d'un État puissant dans le royaume de France
  • dans le domaine économique, les relations privilégiées avec l'Angleterre, notamment dans la vente du vin, sont fragilisées
  • dans le domaine culturel, la ville participe aux évolutions de la Renaissance avec le développement de l'humanisme (illustré par Montaigne et La Boétie) et la division du christianisme (importance des guerres de religion dans le sud-ouest de la France)

  • En 1548, une grande révolte oppose les Bordelais au pouvoir royal. À la suite de la jacquerie des pitauds, la population se révolte contre la fiscalité (impôts des cinquante mille hommes de pied) et pour les libertés publiques. Les insurgés encerclent le 21 août le fort du Hâ et le château Trompette. Ils massacrent le gouverneur du roi Tristan de Moneins et 20 officiers des gabelles. Le roi Henri II ordonne au connétable Anne de Montmorency une répression exemplaire. La cité perd ses privilèges. Elle est désarmée, verse une amende et son parlement est suspendu. En ville, 140 personnes sont condamnées à mort. La répression s’étend ensuite dans les campagnes alentours où l’on pend les meneurs. Néanmoins, en 1549, Henri II amnistie la cité. Ces événements ont inspiré à Étienne de la Boétie son Discours de la servitude volontaire.
    15 ans plus tard, la ville est touchée par les guerres de religion. En 1562, Duras, capitaine protestant, échoue à prendre le château Trompette, avant d’être battu dans le Périgord par Monluc. Charles IX entre dans la ville le 9 avril 1565 lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. Ce voyage est entrepris pour tenter de reprendre en main un royaume miné par les conflits confessionnels. Les protestants ont été éliminés de la ville, et un syndicat ou ligue de bourgeois se met en place dès 1563 pour conserver la religion catholique. Le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572 à Paris) se répète à Bordeaux le 3 octobre, où les protestants sont exterminés, le Parlement ayant planifié les opérations et les massacreurs étant excités par les prêches des prêtres catholiques. Le lieutenant du roi tente d’empêcher les tueries, mais le maire laisse lui aussi faire, le bilan s'élève à 200 ou 300 morts. En 1585, Montaigne est élu maire de Bordeaux par les Jurats. La ville s'apaise et trouve une nouvelle source de profit dans le commerce du pastel de Garonne.
    Pendant les luttes de la Fronde entre la noblesse française et le roi, les bourgeois bordelais forment l'Assemblée de l'Ormée. Ce n'est qu'en 1653, que Bordeaux est soumise par les armes et que le jeune Louis XIV y fait une entrée solennelle.
    En 1675, les parlementaires laissent se développer la révolte du papier timbré, provoquée par une hausse des impôts. Le Parlement est exilé plusieurs années dans le Gers, à Condom, et la ville doit loger à ses frais plusieurs régiments. Alors que la fonction de commissaire de police est supprimée après cette révolte, progressivement, une "police de proximité" se met en place, comme à Paris et à Toulouse. En effet, depuis le XVIe siècle à Bordeaux, les jurats ont créé la fonction de "dixainier", chargés de dénoncer au Jurat les contravention aux ordonnances de police ("pour le nettoiement des rues, le port d'armes, et tardivement la déclaration des étrangers" à la ville). Depuis une ordonnance royale du 5 mai 1674, les dixainiers doivent veiller à ce que les habitants et hôteliers déclarent bien au Jurat les étrangers qu'ils hébergent.
    Le XVIIIe siècle : siècle d'or et système colonial : Bordeaux connaît son second apogée du milieu du XVIIIe siècle jusqu'à la Révolution française. Cette prospérité provient à nouveau de son port, qui va devenir le premier port du royaume. Ainsi, la ville compte 40 000 habitants en 1700, ce qui en fait l'un des centres urbains les plus importants du royaume. La ville commerce le vin, mais aussi le sucre colonial et les esclaves. Au même titre que Nantes, La Rochelle, Lorient, Marseille et bien d'autres, elle devient en effet un centre négrier et permet à certaines grandes familles de négociants de s'enrichir grâce au commerce triangulaire. En 1571, le Parlement de Bordeaux s'était pourtant prononcé contre l'esclavage. Il existait une forte tradition humaniste à Bordeaux dont le plus célèbre représentant fut Montaigne. En 1548, Étienne de La Boétie, membre du Parlement de Bordeaux, avait rédigé un des premiers textes anti-esclavagistes européens, "Le discours de la servitude volontaire". La traite des noirs, déjà initiée par les grandes compagnies portugaises ou anglaises notamment, va se développer peu à peu en France. La place privilégiée du port de Bordeaux va susciter la convoitise de riches familles de négociants qui vont vouloir s'enrichir grâce à la traite. Ainsi, nombreux vont être les aventuriers qui vont s'installer dans la ville de Bordeaux en ce sens. La plupart sont originaires du Portugal, d'Irlande ou de la région du Tarn. Les plantations esclavagistes de la partie française de Saint-Domingue appartiennent aussi en grande partie à ces riches nouveaux Bordelais. Bordeaux se hisse ainsi, en 1743, au rang de cinquième port négrier français à égalité avec Le Havre.
    La peste de Marseille, en 1720, conduit Bordeaux à prendre des mesures de précaution, tandis que sa population élevée soulève des problèmes d'ordre public. Les archevêques, les intendants et les gouverneurs installés par le roi, embellissent la ville, assèchent les faubourgs marécageux et insalubres et aménagent les anciens remparts. Les intendants Claude Boucher et Louis-Urbain-Aubert de Tourny font, à moindre échelle, ce que fit 100 ans plus tard le baron Haussmann à Paris. L'architecte André Portier construit, à la place des portes fortifiées de la vieille ville, des arcs de triomphe majestueux comme la Porte d'Aquitaine (place de la Victoire), la porte Dijeaux (place Gambetta/ Rue Porte Dijeaux), la porte de la Monnaie (quai de la Monnaie) ou encore la porte de Bourgogne (place Bir-Hakeim). La ville se dote également d'un opéra construit par Victor Louis. À la demande de Tourny, l'architecte de Louis XV, Ange-Jacques Gabriel, crée le Jardin public, voulu comme un espace vert et un haut lieu de promenade qui rencontre très vite la faveur des Bordelais. Gabriel construit aussi la vitrine de la ville : la place de la Bourse, alors appelée place Royale, magnifique ensemble du XVIIIe siècle de type versaillais, qui donne sur les quais. Elle sert dans un premier temps d'écrin à la statue équestre du roi Louis XV, statue fondue en 1792 et remplacée en 1869 par la fontaine des Trois Grâces, réalisée d'après des plans de Louis Visconti.
    Commence à cette époque l'ascension du sieur Pufeder (possiblement de la même famille que François Pufeder, maréchal des logis de la ville à partir de 1617, puis commissaire de police en 1637), qui est chargé d'établir les certificats de santé pour les nouveaux venus. Celui-ci devient en 1724 "préposé à la déclaration des étrangers", nommé par l'intendant Claude Boucher. Il est chargé de recevoir les déclarations des hôteliers, aubergistes ainsi que des dixainiers. Mais il occupe aussi d'autres fonctions : il accompagne ainsi des soldats à la recherche d'un déserteur dans la ville, afin d'éviter les heurts avec les habitants, ou rend la justice militaire en cas de "bavure" d'un garde. En 1747, Pufeder fils, qui a hérité de la même charge, envoie un mémoire à l'intendant Tourny afin d'améliorer la qualité du recrutement de cette nouvelle institution policière. Il projette de diviser Bordeaux en 16 quartiers, d'instituer 4 cinquanteniers ou "inspecteurs" dans chaque quartier chargé de superviser l'action des dixainiers. Peu de temps auparavant, Tourny avait créé des commissaires de police, à Limoges, sur le modèle parisien. Outre ce nouvel office, la police active est assurée, dans la première moitié du XVIIe, par la "milice bourgeoise" et par le guet, qui patrouillent la nuit ou gardent les portes de la ville lors de l'épidémie de Marseille. La réforme de la police défendue par Pufeder n'a pas lieu, mais l'autorité de ce dernier sur les dixainiers grandit. À partir de la moitié du XVIIIe siècle, les dixainiers sont remplacés par des commissaires de police, issus du monde des magistrats et d'officiers subalternes, qui tiennent des registres des habitants ainsi que des étrangers logeant dans les hôtels. La police se professionnalise progressivement, processus qui arrive presque à terme en 1770. La milice est écartée au profit du guet, une troupe soldée, vers la fin des années 1750, tandis qu'une forme de "militarisation" de celle-ci intervient (avoir servi dans les troupes devient une condition d'engagement). Le guet est au service des commissaires de police et du commis à la déclaration des étrangers, qui fait des descentes nocturnes dans les auberges à partir de 1750.
    La ville devient une des capitales européennes des Lumières dont Montesquieu est le précurseur. La franc-maçonnerie bordelaise commence à se développer avec la création de la première loge anglaise en 1732. À la fin du XVIIIe siècle Bordeaux accueillait plus de 2 000 maçons. Bordeaux se rallie à la Révolution et devient le chef-lieu de la Gironde (1790). Un groupe politique, la Gironde, se forme.
    Au lendemain de l'exécution des Girondins (le 2 juin 1793), Bordeaux se soulève contre la Commune de Paris. Tallien fait régner la Terreur et la commission militaire instituée le 23 octobre 1793, présidée par Lacombe, organise 304 exécutions – 258 hommes et 46 femmes – sur 845 personnes incriminées.
    Ruinée par les guerres napoléoniennes, la cité se réveille à la Restauration avec la démolition du château Trompette, en 1816, remplacé par l'immense place des Quinconces (1818-1827), et la construction du premier pont sur la Garonne, le pont de pierre (1810-1822). Le faubourg rive droite de la Bastide connaît en conséquence ses premiers développements. La ville s'étend vers l'ouest avec la construction d'échoppes, maisons basses caractéristiques du paysage urbain bordelais.
    Au total, environ 500 navires bordelais ont déporté environ 150 000 Africains vers les Antilles. Si Bordeaux a vécu du système esclavagiste, il n'en demeure pas moins qu'il ne représentait que 5 % de l'activité portuaire. Aujourd'hui, de nombreuses rues, avenues, places et monuments de la ville portent le nom de négociants en esclaves : rue Pierre Baour (famille Tarnaise), place Johnson Guillaume (famille Irlandaise), rue David Gradis (famille originaire du Portugal), place John-Lewis Brown (famille Irlandaise), rue Pierre Desse, rue François Bonafé (1723-1809) (famille Tarnaise), du nom de l'associé de la firme négrière Romberg et Bapst, qui fut l'un des armateurs et trafiquants d'esclaves les plus puissants du royaume.
    Le XIXe siècle : Le 12 mars 1814 Jean-Baptiste Lynch, maire de Bordeaux, rencontre Place Nansouty le général Beresford à la tête des troupes anglaises. Ce dernier est venu pour s'emparer de Bordeaux au nom de Louis XVIII et, sans rien délibérer avec les membres du Conseil municipal, le maire lui livrera la ville. Une pyramide sera plus tard élevée Place Nansouty pour commémorer ce ralliement de Bordeaux à la royauté (décision du Conseil municipal du 4 mars 1815 sous la présidence du comte de Gourgues).
    Quand le Premier Empire s'effondre, la ville est la première à accueillir les princes de la maison de Bourbon, c’est la "Révolution de Bordeaux".
    À partir de 1840, la ville redevient un grand port colonial et commerce à nouveau avec l’Afrique. À la fin du siècle, la ville s'industrialise avec des entreprises chimiques, métallurgiques, alimentaires et les huileries. Au même moment le phylloxéra touche le vignoble.
    Le 7 mai 1841, la première ligne de chemin de fer est ouverte entre Bordeaux et la Teste. Les trains partent alors de la première gare de Bordeaux, la gare Bordeaux-Ségur située rive gauche. En 1852, la ligne entre Bordeaux et Angoulême est ouverte permettant de relier Bordeaux à Paris. Les trains à destination de la capitale partent de la gare de Bordeaux-Orléans située rive droite. En 1855, la gare Saint-Jean est construite, ainsi que la voie ferrée de ceinture et la gare du Médoc (plus tard gare Saint-Louis puis Gare de Ravezies).
    Bordeaux poursuit sa modernisation (création des boulevards, démolition des vieux quartiers…). Elle continue son développement sur la rive droite (quartier de la Bastide) avec la construction du Pont de pierre par l’Empereur Napoléon Ier. Construit par le même architecte que ce dernier, l’Entrepôt Lainé est l’un des derniers témoignages de l’architecture portuaire du XIXe siècle en Europe.
    En 1870, Léon Gambetta forme un gouvernement à Tours qui se replie à Bordeaux. Antoine Alfred Eugène Chanzy rejoint le gouvernement à Bordeaux où il prône la poursuite de la résistance.
    Première Guerre mondiale : Pendant la Première Guerre mondiale, Paris étant menacée par l’avancée des armées allemandes, le gouvernement français (présidé par René Viviani) se replie vers Bordeaux. La ville connaît alors une certaine prospérité grâce aux usines d’armement. En 1917, la ville devient le point de passage des soldats des États-Unis d'Amérique. Elle est aussi à cet instant la ville de l’Action française et des ligues qui rendent le climat politique agité.
    Dans l'entre-deux-guerres : Le maire Adrien Marquet imprimera à la ville ouvrière une politique de transformation sociale en construisant ou en modernisant les équipements. Ainsi la municipalité de Bordeaux adopte en 1930 un important programme d'urbanisme appelé Plan Marquet qui permettra le développement de la cité en utilisant un vocabulaire architectural commun. Ce plan a aussi pour objectif d'engager des grands travaux afin d'atténuer les conséquences de la crise de 1929. La ville est alors créditée d'équipements publics d'une architecture Art-déco, comme la nouvelle Bourse du travail, la piscine Judaïque, le stade Lescure, les abattoirs.
    Seconde Guerre mondiale : Le 14 juin 1940, la ville accueille le gouvernement présidé par Paul Reynaud. C'est la troisième fois que cela se produit, de nouveau alors que la France est en danger, ce qui vaut à la ville le surnom de "capitale tragique". Quelques jours plus tard, alors que le gouvernement français maintenant présidé par Philippe Pétain s’apprête à signer l'armistice, le consul du Portugal, Aristides de Sousa Mendes délivre, en 9 jours, des visas qui permettent à plus de 30 000 réfugiés de fuir l’avancée de l’armée allemande.
    La ville est ensuite occupée par les Allemands. Le maire Adrien Marquet, proche de Marcel Déat avec lequel il avait fondé avant-guerre le parti des néo-socialistes, proches des idées fascistes, restera en place et collaborera avec eux. Dans les années 1980 et 1990, la réévaluation du rôle de l'administration française sous l'Occupation a mis au premier plan le cas de Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de Gironde à cette époque.
    Le 23 octobre 1940 (vers 12h00), Adolf Hitler passe par Bordeaux avec son train spécial "Erika" pour rejoindre Hendaye où il rencontre Franco dans l'après-midi.
    Le 21 octobre 1941, un officier allemand, le conseiller d'administration militaire (Kriegsverwaltungsrat) Hans Reimers est abattu à Bordeaux par un militant communiste, membre de l'OS, Pierre Rebière. En représailles, 50 otages sont fusillés le 24 octobre au camp de Souge.
    Le port de Bordeaux joue pendant la guerre un rôle majeur dans l’économie de guerre du Troisième Reich (voir Histoire du port de Bordeaux durant la Seconde Guerre mondiale). Une base sous-marine bétonnée est construite et des cargos forcent le blocus britannique pour approvisionner l’Allemagne en matières premières (caoutchouc naturel, notamment) venus d'Extrême-Orient.
    Après avoir quitté Périgueux et Agen le 19 août 1944 et Pau le 20, les Allemands quittent Bordeaux le 28 août 1944 après avoir coulé de nombreux bateaux dans le fleuve pour empêcher toute remontée de la Garonne par les troupes Alliées. Le déblocage de l'accès prit plusieurs années et encore aujourd'hui, des restes d'épaves sont toujours visibles à marée basse, notamment depuis la place des Quinconces.
    En 1947, Jacques Chaban-Delmas, général de la Résistance, devient maire. Il industrialise la ville, avec comme élément moteur le domaine aéronautique et spatial, alors que le négoce s’effondre.
    Jacques Chaban-Delmas reste maire jusqu'en 1995, année où Alain Juppé lui succède à ce poste. Le nouveau maire donne à la ville un second souffle et pour ce faire engage une rénovation de la ville, une réhabilitation de certains quartiers, la construction d'un tramway.

    Source : Wikipédia

    Les films tournés à Bordeaux

    Les années 1960


    1965, France/Italie, Comédie
    Réalisé par Gérard Oury
    Scénario de Gérard Oury, Marcel Jullian, Georges Tabet & André Tabet
    Photographie d'Henri Decaë
    Musique de Georges Delerue
    Décors de Francesco Ciarletta & Robert Giordani
    Costumes de Tanine Autré
    Montage d'Albert Jurgenson
    Scripte de Lucile Costa
    Durée 1 h 51

    Avec Bourvil, Louis de Funès, Venantino Venantini, Henri Génès, Lando Buzzanca, Jacques Eyser, Henri Virlojeux, Jean Meyer, Guy Delorme, Guy Grosso, Michel Modo, Walter Chiari, Nicole Desailly, Daniela Rocca, Saro Urzì...

    Résumé : Antoine Maréchal, petit commerçant à Paris, s'apprête à partir en vacances en Italie lorsque sa 2CV est percutée par la luxueuse voiture du coléreux monsieur Saroyan, directeur d'une maison d'import-export. Soudain monsieur Saroyan reconnaît ses torts et offre à Maréchal, qui n'en croit pas ses oreilles, le voyage Paris-Naples en avion et de revenir tous frais payés avec la Cadillac d'un de ses amis...


    Les années 1970

    UN FLIC

    1972, Policier, France/Italie
    Réalisé par Jean-Pierre Melville
    Scénario de Jean-Pierre Melville
    Photographie de Walter Wottitz
    Musique de Michel Colombier
    Décors de Théobald Meurisse & Pierre Charron
    Costumes de Colette Baudot
    Montage de Patricia Nény
    Son de Jean Nény
    Montage son de Maurice Laumain
    Scripte de Florence Moncorgé-Gabin
    Durée 1 h 38

    Avec Alain Delon, Richard Crenna, Catherine Deneuve, Riccardo Cucciolla, Michael Conrad, Paul Crauchet, Simone Valère, André Pousse, Jean Desailly...

    Résumé : Jeune commissaire d'une brigade territoriale, Edouard Colemann est l'ami de Simon, propriétaire d'un night-club et, par ailleurs, trafiquant de drogue. Colemann découvre que Simon est le chef du gang qui a attaqué une banque à Saint-Jean-de-Monts, une station balnéaire...

    DOCTEUR POPAUL

    1972, Comédie, France/Italie
    Réalisé par Claude Chabrol
    Scénario de Paul Gégauff d'après le roman d'Hubert Monteilhet "Meurtre à loisir"
    Photographie de Jean Rabier
    Musique de Pierre Jansen
    Décors de Guy Littaye
    Montage de Jacques Gaillard
    Costumes de Karl Lagerfeld & Paulette Breil
    Son de Guy Chichignoud
    Mixage de Maurice Gilbert
    Scripte d'Aurore Chabrol
    Durée 1 h 35

    Avec Jean-Paul Belmondo, Mia Farrow, Laura Antonelli, Daniel Lecourtois, Marlène Appelt, Carlo Bartolotta, Michel Peyrelon, Patrick Préjean, Henri Attal, Dominique Zardi, Daniel Ivernel, André Penvern, Josiane Balasko...

    Résumé : Paul Simay, étudiant en médecine, épouse Christine, une jeune femme pas très belle et maladroite. Son père est directeur de clinique. Christine est heureuse malgré les nombreuses aventures de Paul avec ses maîtresses. Mais un accident de voiture le rend paraplégique et impuissant. Il se remémore son passé de coureur de jupons, de sa prédilection pour les femmes laides qui lui fit longtemps préférer Christine à sa jolie sœur Martine...

    LA MENACE

    1977, France/Canada, Policier
    Réalisé par Alain Corneau
    Scénario de Daniel Boulanger, Alain Corneau & Claude Hopkins
    Photographie de Pierre-William Glenn
    Musique de Gerry Mulligan
    Décors de Jean-Pierre Kohut-Svelko
    Costumes de Tanine Autré
    Montage d'Henri Lanoë
    Son de Patrick Rousseau
    Mixage de Jean Nény & Rob Young
    Montage son de Yann Darre & Renée Deschamps
    Scripte d'Hélène Sébillotte
    Durée 1 h 57

    Avec Yves Montand, Carole Laure, Marie Dubois, Jean-François Balmer, Marc Eyraud, Roger Muni, Jacques Rispal, Michel Ruhl, Pierre Frag, Marie Pillet, André Chaumeau...

    Résumé : Henri Savin dirige dans le Bordelais une entreprise de camions pour le compte de sa maitresse Dominique Montlaur, qu'il veut quitter pour épouser une jeune canadienne, Julie Manet. Mais Dominique se suicide et Julie qui est la dernière personne à l'avoir vue est soupçonnée. Pour la sauver, Henri convainc la police qu'il est lui même coupable et s'enfuit au Canada. Là-bas, il organise un attentat dont il est la victime pour faire croire à sa mort, et téléphone à Julie pour lui donner rendez-vous en Australie. Mais pris à son propre piège il meurt écrasé dans sa voiture...

    Prix & Récompenses : César 1978 : Meilleur acteur dans un second rôle.


    Les années 1980

    PILE OU FACE

    1980, France, Policier
    Réalisé par Robert Enrico
    Scénario de Michel Audiard, Robert Enrico, Gary Graver & Marcel Jullian d'après le roman d'Alfred Harris
    Photographie de Didier Tarot
    Musique de Lino Léonardi
    Décors de Jean-Claude Gallouin
    Montage de Patricia Nény
    Son de Alain Lachassagne & Jean Nény
    Scripte de Jacqueline Granier-Deferre
    Durée 1 h 45

    Avec Philippe Noiret, Michel Serrault, Dorothée, André Falcon, Bernard Le Coq, Gaëlle Legrand, Fred Personne, Pierre Arditi, Jean Desailly, Antoinette Moya, Jacqueline Doyen...

    Résumé : A Bordeaux, l'inspecteur Baroni enquête sur la mystérieuse mort de Madame Morlaix, une femme tombée par la fenêtre de son immeuble. Convaincu que son décès n'est pas accidentel, le policier soupçonne très fortement le mari de cette dernière, un comptable ennuyeux. A l'insu de ses supérieurs, Baroni va s'acharner sur le veuf jusqu'à le harceler dans sa vie quotidienne alors que ce dernier le considère comme un véritable ami...

    LES FUGITIFS

    1986, France, Comédie
    Réalisé par Francis Veber
    Scénario de Francis Veber
    Photographie de Luciano Tovoli
    Musique de Vladimir Cosma
    Décors de Gérard Daoudal
    Costumes de Sylvie Gautrelet
    Montage de Marie-Sophie Dubus
    Son de Jean-Pierre Ruh
    Mixage de Paul Bertault
    Casting de Françoise Menidrey
    Scripte d'Anne Mirman
    Durée 1 h 35

    Avec Pierre Richard, Gérard Depardieu, Jean Carmet, Maurice Barrier, Jean Benguigui, Roland Blanche, Anaïs Bret, Philippe Lelièvre, Didier Pain, Marc Adjadj, Pierre Berriau, Michel Berto, Michel Bompoil, Isabelle Renauld, Michel Blanc...

    Résumé : Les temps sont durs pour François Pignon qui doit soigner sa fille. Il s'est même résigné à braquer une banque. Il va jusqu'à prendre en otage Jean Lucas, un ancien repris de justice sortant tout juste de prison, pourtant bien décidé à devenir honnête...


    1989, France/USA, Drame
    Réalisé par Milos Forman
    Scénario de Jean-Claude Carrière & Milos Forman d'après le roman de Choderlos de Laclos "Les liaisons dangereuses"
    Photographie de Miroslav Ondrícek
    Musique de Christopher Palmer
    Décors de Pierre Guffroy
    Direction artistique de Loula Morin, Albert Rajau & Martina Skala
    Costumes de Paule Mangenot, Theodor Pistek & Carine Sarfati
    Montage de Nena Danevic & Alan Heim
    Montage son de Richard P. Cirincione, Bruce Kitzmeyer, Harry Peck Bolles, Mark Rathaus, Ahmad Shirazi & Kevin Lee
    Casting de Maggie Cartier & Ellen Chenoweth
    Scripte de Suzanne Durrenberger
    Durée 2 h 17

    Avec Colin Firth, Annette Bening, Meg Tilly, Fairuza Balk, Siân Phillips, Jeffrey Jones, Henry Thomas, Fabia Drake, Sandrine Dumas, Christian Bouillette, Nils Tavernier...

    Résumé : La marquise de Merteuil, rejetée par un de ses amants, Monsieur de Gercourt qui doit épouser Cécile de Volange, décide de se venger de ce dernier. Elle demande au vicomte de Valmont de séduire Cécile, jeune fille pure et innocente, afin que le soir de ses noces elle ne soit plus vierge et que Gercourt soit la risée du monde. Cependant la belle est amoureuse du jeune chevalier Danceny...

    Prix & Récompenses : César 1990 : Meilleurs décors & meilleurs costumes.


    Les années 1990

    LA FÊTE DES PÈRES

    1990, France, Comédie
    Réalisé par Joy Fleury
    Scénario de Pierre Grillet & Joy Fleury
    Photographie de Manuel Teran
    Musique de Bob Telson
    Décors de Frédéric Duru, Pascal Graffin & Geoffroy Larcher
    Costumes d'Olga Berluti
    Montage de Jacques Comets
    Son de Paul Lainé
    Mixage de William Flageollet
    Casting de Marie-Christine Lafosse
    Scripte d'Elsa Chabrol
    Durée 1 h 23

    Avec Thierry Lhermitte, Alain Souchon, Gunilla Karlzen, Rémi Martin, Micheline Presle, Jean-Louis Foulquier, Didier Bénureau, Jean Gastaud...

    Résumé : Stéphane & Thomas s'aiment et vivent ensemble depuis 5 ans, dans une maison bordelaise cossue. Pour répondre à leur commun désir d'enfant, ils partent en Martinique où un intermédiaire doit leur remettre un bébé contre une belle somme d'argent. Ils se font escroquer mais rencontrent Carole qui les aide à retrouver leur argent. Jeune, belle et excentrique, désirant fuir un amant violent qui la poursuit, elle accepte le marché que lui proposent les deux hommes : être la mère porteuse de leur enfant. Mais pour elle, il n'est pas question d'insémination artificielle. Stéphane & Thomas vont donc se dévouer, et l'un après l'autre, tomber amoureux de la jeune femme. Elle-même, ne sachant lequel choisir, préfèrera s'installer avec eux...
    L'ANGE NOIR

    1994, France, Drame
    Réalisé par Jean-Claude Brisseau
    Scénario de Jean-Claude Brisseau
    Photographie de Romain Winding
    Musique de Jean Musy
    Décors de María Luisa García
    Costumes de Lyvia D'Alche
    Montage de María Luisa García
    Son de Georges Prat
    Scripte de Geneviève Château-Mabire
    Durée 1 h 35

    Avec Sylvie Vartan, Michel Piccoli, Tchéky Karyo, Alexandra Winisky, María Luisa García, Philippe Torreton, Bernard Verley, Claude Faraldo, Claude Giraud...

    Résumé : Stéphane est mariée à Georges Feuvrier, un riche magistrat. Elle a une fille de 18 ans, Cécile. Découvrant que son amant, Wadek Aslanian, a une liaison avec une autre femme, elle le tue. Avec l'aide de Madeleine, son alliée de toujours, et qui est à son service, Stéphane fait une mise en scène pour faire croire à une tentative de viol et légitimer ainsi son crime. Incarcérée, elle est défendue par un avocat, ami de son mari, Paul Delorme. Ce dernier mène son enquête et découvre la vérité...
    LA REINE MARGOT

    1994, France, Drame
    Réalisé par Patrice Chéreau
    Scénario de Danièle Thompson & Patrice Chéreau
    Photographie de Philippe Rousselot
    Musique de Goran Bregovic
    Décors de Richard Peduzzi & Olivier Radot
    Direction artistique de João Martins
    Costumes de Moidele Bickel
    Montage de François Gedigier & Hélène Viard
    Son de Guillaume Sciama & Dominique Hennequin
    Montage son de Sylvie Gadmer & Gérard Hardy
    Casting de Margot Capelier
    Scripte de Suzanne Durrenberger
    Durée 2 h 39

    Avec Isabelle Adjani, Daniel Auteuil, Jean-Hugues Anglade, Vincent Perez, Virna Lisi, Dominique Blanc, Pascal Greggory, Jean-Claude Brialy, Miguel Bose, Asia Argento, Julien Rassam, Claudio Amendola, Bernard Verley, Bruno Todeschini, Hélène de Fougerolles, Thomas Kretschmann, Jean-Philippe Écoffey, Johan Leysen, Laure Marsac, Emmanuel Salinger, Barbet Schroeder, Valeria Bruni Tedeschi, Grégoire Colin, Julie-Anne Roth...

    Résumé : Août 1572 - Catherine de Médicis, mère du roi de France Charles IX, marie de force Marguerite de Valoi, appeler Margot, catholique en sa religion, avec le protestant Henri de Navarre, futur roi Henri IV. Haïssant profondément son mari, Margot séduit le soir même de sa nuit de noces un homme dans la rue. Six jours plus tard, le roi ordonne le massacre de la Saint-Barthélemy. Lors de cette nuit d'horreur, un homme blessé frappe à la porte de Margot. Cet homme est le seigneur de La Mole, un huguenot qu'elle décide de cacher. Elle devient sa maîtresse...

    Prix & Récompenses :

    Festival de Cannes 1994 : Prix du jury & prix d'interprétation féminine.
    César 1995 : Meilleure actrice, meilleure actrice dans un second rôle, meilleur acteur dans un second rôle, meilleure photo & meilleurs costumes.

    DIS-MOI OUI...

    1995, France, Comédie Dramatique
    Réalisé par Alexandre Arcady
    Scénario d'Alexandre Arcady, Olivier Dazat & Antoine Lacomblez
    Photographie de Robert Alazraki
    Musique de Philippe Sarde
    Costumes de Mic Cheminal
    Montage de Martine Giordano
    Son de Frédéric Hamelin
    Montage son de Jean Goudier
    Casting de Pierre Amzallag
    Scripte de Chloé Perlemuter
    Durée 1 h 47

    Avec Jean-Hugues Anglade, Julia Maraval, Nadia Farès, Claude Rich, Valérie Kaprisky, Patrick Braoudé, Jean-François Stévenin, Anouk Aimée, Marie Laforêt, Carmen Chaplin, Bernard Verley, Jean-Claude de Goros, Natacha Régnier, Jean-Claude Islert...

    Résumé : Stéphane Villiers est beau, superstitieux, pédiatre de profession et plutôt sympathique quoique d'une immaturité flagrante. C'est aussi, et surtout, un grand collectionneur - pour ne pas dire consommateur - de femmes. Seul problème : faute de s'intéresser vraiment à ces dames, il les perd aussi facilement qu'il les séduit, et se voit régulièrement contraint de leur courir après dans son escalier, tel un collégien maladroit qui vient de perdre son premier amour. Et c'est justement dans son escalier qu'il croise un jour celle qui va profondément changer sa vie : Eva, une fillette de 12 ans, attachante et explosive, mais gravement malade...

    BEAUMARCHAIS L'INSOLENT

    1996, France, Biopic
    Réalisé par Edouard Molinaro
    Scénario d'Edouard Molinaro & Jean-Claude Brisville d'après une pièce inédite
    Photographie de Michael Epp
    Musique de Jean-Claude Petit
    Décors de Jean-Marc Kerdelhue, Marie-Noëlle Giraud & Karen Granger
    Costumes de Sylvie de Segonzac
    Montage de Véronique Parnet
    Son de Dominique Hennequin & Dominique Warnier
    Montage son de Patrice Grisolet
    Casting de Catherine Molinaro
    Scripte de Patrick Aubrée
    Durée 1 h 40

    Avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Manuel Blanc, Michel Aumont, Jean-François Balmer, Jean-Claude Brialy, Patrick Bouchitey, Evelyne Bouix, Isabelle Carré, José Garcia, Alain Chabat, Judith Godrèche, Murray Head, Axelle Laffont, Martin Lamotte, Guy Marchand, François Morel, Claire Nebout, Michel Piccoli, Michel Serrault, Florence Thomassin, Jacques Weber, Jean Yanne, Dominique Besnehard, André Oumansky, Maka Kotto, Jay Benedict, Dominic Gould, Niels Dubost, Marc Dudicourt, Etienne Draber, Séverine Ferrer, Patrice Laffont, Jean-Claude de Goros, Maurice Illouz, Sandrine Le Berre, Bruno Lochet, Pierre Arditi (Voix), Roland Blanche...

    Résumé : Envoyé par Voltaire, le jeune Gudin de la Brenellerie s'introduit en 1773 auprès de Beaumarchais qui l'engage. Il suit ainsi la vie du dramaturge qui connaît bien des déboires avec le parlement. Son procès est marqué par la corruption et l'écrivain est condamné au silence, malgré son succès. Louis XV charge Beaumarchais de rencontrer en Angleterre le chevalier d'Eon...

    BALZAC

    1998, France/Italie/Allemagne, Téléfilm
    Réalisé par Josée Dayan
    Scénario de Didier Decoin
    Photographie de Willy Stassen
    Musique de Bruno Coulais
    Décors de Richard Cunin
    Costumes de Jean-Philippe Abril, Emmanuelle Corbeau & Samy Douib
    Montage de Pauline Casalis, Adeline Yoyotte & Marie-Josèphe Yoyotte
    Son de Laurent Bluwal & Muriel Mariey
    Mixage de Jean-Paul Loublier
    Casting de Martina Kubesova, Shula Siegfried & Cornelia von Braun
    Scripte de Jacqueline Granier-Deferre
    Durée 2 x 2 h 00

    Avec Gérard Depardieu (Balzac), Jeanne Moreau, Fanny Ardant, Virna Lisi, Katja Rieman, Claude Rich, Gert Voss, Sergio Rubini, François Marthouret, Gottfried John, Pascal Vannson, Marianne Denicourt, Michel Pilorgé, Albert Dray, Roland Blanche, Dominique Besnehard, Jean Davy...

    Résumé : La vie en téléfilm du grand Honoré de Balzac - A la fin de sa vie il se souvient combien il a souffert du manque d'amour de sa mère. Mais une certaine Madame de Berny, amante et consolatrice, lui donne la force de devenir un romancier...

    Les années 2000

    À LA FOLIE PAS DU TOUT

    2002, France, Comédie Dramatique
    Réalisé par Laetitia Colombani
    Scénario de Laetitia Colombani & Caroline Thivel
    Photographie de Pierre Aïm
    Musique de Jérôme Coullet
    Décors de Jean-Marc Kerdelhue
    Direction artistique de Cécile Arlet Colin
    Costumes de Jacqueline Bouchard
    Montage de Véronique Parnet
    Son de Marc-Antoine Beldent
    Casting de Pierre-Jacques Bénichou
    Scripte de Laurence Lemaire
    Durée 1 h 40

    Avec Audrey Tautou, Samuel Le Bihan, Isabelle Carré, Clément Sibony, Sophie Guillemin, Nathalie Krebs, Eric Savin, Michèle Garay, Élodie Navarre...

    Résumé : Angélique, une jeune fille insouciante, partage sa vie entre ses études aux Beaux-Arts et son travail de serveuse dans un bar. Un jour, elle tombe amoureuse de Loic, un cardiologue dont l'épouse attend un enfant, et tente l'impossible pour séparer le couple...

    BON VOYAGE

    2003, France, Comédie dramatique
    Réalisé par Jean-Paul Rappeneau
    Scénario de Jean-Paul Rappeneau, Patrick Modiano, Jérôme Tonnerre, Gilles Marchand & Julien Rappeneau
    Photographie de Thierry Arbogast
    Musique de Gabriel Yared
    Décors de Jacques Rouxel & Hervé Babaud
    Costumes de Catherine Leterrier
    Montage de Maryline Monthieux
    Son de Pierre Gamet
    Mixage de Dominique Hennequin
    Montage son de Jean Goudier
    Casting de Frédérique Moidon
    Scripte de Chantal Pernecker
    Durée 1 h 54

    Avec Isabelle Adjani, Gérard Depardieu, Gregori Derangère, Virginie Ledoyen, Yvan Attal, Peter Coyote, Aurore Clément, Edith Scob, Michel Vuillermoz, Jean-Pol Brissart, Marie-Armelle Deguy...

    Résumé : Bordeaux - Juin 1940 - En pleine débâcle, la société parisienne en fuite se retrouve dans un superbe hôtel à Bordeaux. On y trouve une grande actrice parano & meurtrière, un détenu en cavale mais innocent, un homme politique amoureux, une secrétaire assistante d'un scientifique. Tout ce beau monde se croise, se ment, se retrouve, se déchire...

    Prix & Récompenses :

    César 2004 : Meilleur espoir masculin, meilleure photo & meilleurs décors.
    Prix Lumières 2004 : Meilleur espoir masculin.

    LES GAOUS

    2005, France, Comédie
    Réalisé par Igor Sekulic
    Scénario de Jean-Marie Poiré, Rodolphe Sand & Igor Sekulic
    Photographie de Fritz Seemann & Michel Thiriet
    Musique de Vincent Prezioso & Julian Sykes
    Décors de Bernhard Henrich
    Costumes de Karen Muller Serreau
    Montage de Nicolas Chaudeurge, Glen & James French
    Son de Jean-Marie Blondel
    Montage son d'Antonia Bates
    Scripte d'Anna Zenowicz
    Durée 1 h 40

    Avec Matthias Van Khache, Hervé Lassïnce, Richard Bohringer, Jean-Marie Bigard, Mareva Galanter, Ticky Holgado, Elise Perrier, Richaud Valls, Cyrielle Clair, Régis Laspalès, Philippe Chevallier, Charlotte Julian, Urbain Cancelier, Joël Cantona, Virginie Lemoine, Vincent Moscato, Laurent Lafitte...

    Résumé : Deux petits gars de Dordogne très délire, sans un rond et des rêves plein la tête, croisent un couple de jeunes parisiens en week-end. Un d'eux tombe raide dingue de la fille. Du coup, le petit ami déclenche une bagarre générale et s'enfuit avec elle... Nos deux gaous partent à Paris à leur recherche. Dans la grande ville, ils vont tout tenter et aller au bout de leurs rêves. Des lascars du 93 vont leur servir de guides, ils vont passer des nuits blanches dans des fêtes déjantées, faire de nouvelles rencontres, s'imprégner de sons nouveaux et de cultures nouvelles qui se croisent sans jamais se blesser. Vont-ils trouver le grand Amour dans ce souk urbain ?...

    LA FAUTE À FIDEL !

    2006, France, Drame
    Réalisé par Julie Gavras
    Scénario de Julie Gavras & Arnaud Cathrine d'après le roman de Domitilla Calamai
    Photographie de Nathalie Durand
    Musique de Armand Amar
    Décors de Laurent Deroo
    Costumes de Annie Thiellement
    Montage de Pauline Dairou
    Son de Nicolas Naegelen & Stephane Rabeau
    Casting de Coralie Amedeo
    Scripte de Donatienne de Gorostarzu
    Durée 1 h 39

    Avec Nina Kervel-Bey, Julie Depardieu, Stefano Accorsi, Benjamin Feuillet, Martine Chevallier, Olivier Perrier, Marie Kremer, Lucienne Hamon, Raphaël Personnaz, Mar Sodupe, Carole Franck, Coralie Amedeo...

    Résumé : Pour Anna, 9 ans, la vie se déroule paisiblement et confortablement entre son école religieuse & la maison de ses parents, Marie & Fernando. Seule ombre à ce tableau idéal, un oncle, là-bas en Espagne, qui combat Franco. Un communiste dont il ne faut pas parler. L'arrestation et la mort de cet oncle, un voyage au Chili, quelques rencontres... Autant d'événements dont Anna ne perçoit pas l'importance, mais qui vont profondément transformer ses parents. Engagement, altruisme, combat contre l'impérialisme, féminisme, manifestations sont désormais les maîtres mots et les événements qui jalonnent la vie de Marie et Fernando. Pour Anna, cet élan parental se traduit par d'autres mots et d'autres événements. Déménagement, désorganisation, changements de nounous, appartement plus petit, nouveaux visages. Alors elle résiste, et combat avec ses faibles armes...


    2007, France, Policier
    Réalisé par Franck Mancuso
    Scénario de Franck Mancuso d'après le roman de Laurence Block
    Photographie de Jérôme Alméras
    Musique de Krishna Levy
    Décors de Max Legardeur
    Costumes de Jean-Daniel Vuillermoz
    Montage d'Andréa Sedlackova & Franck Desmoulins
    Son de Laurent Poirier
    Mixage de François Groult
    Casting de Virginie Ogouz
    Scripte de Josiane Morand
    Durée 1 h 25

    Avec Jean Dujardin, Laurent Lucas, Agnès Blanchot, Aurélien Recoing, Jean-Pierre Cassel, Jacques Frantz, Alexandra Goncalvez, Thierry Bosc, Luc Lavandier, Jean-Francois Garreaud, Sophie Barjac, Marie Guillard, Nicolas Silberg...

    Résumé : Malinowski, Capitaine à la Crim a l'habitude d'être confronté aux faits-divers les plus durs. Mais lorsque sa propre fille est assassinée, tout bascule. Bouleversés par sa détresse, ses collègues mènent l'enquête au pas de charge et un suspect est bientôt arrêté, puis condamné. Du fond de sa cellule, celui que tout semble accuser clame son innocence et décide d'écrire à Malinowski. Et s'il était innocent ? Face à la douleur du père qui a obtenu justice, le doute du flic s'installe peu à peu. Pour Malinowski, une contre-enquête solitaire commence...

    DÉSOBÉIR - ARISTIDES DE SOUSA MENDES

    2009, France, Téléfilm
    Réalisé par Joël Santoni
    Scénario de Jean-Carol Larrivé, Joël Santoni & José-Alain Fralon d'après une idée originale de Martine Chicot
    Photographie de Jean-Francis Gondre
    Musique de Serge Franklin
    Décors de Laurence Brenguier
    Costumes d'Agnès Nègre
    Montage de Nicole Saunier
    Casting de Marie-Christine Lafosse
    Durée 1 h 40

    Avec Bernard Le Coq, Paulo Matos, Roger Souza, Nanou Garcia, Lionel Lingelser, Émilie-Scarlett Moget, Frédéric Quiring, Frédéric Kneip, Christian Loustau, Jean-Claude Dauphin (Voix)...

    Résumé : En Europe, devant l’avancée des troupes du Reich, Bordeaux vit une arrivée massive de réfugiés. La France de 1940 est face à la défaite militaire, à l'exode des populations civiles, à la perte de ses repères culturels, religieux, civiques, patriotiques et à la peur du nazisme qui déferle sur le sol national et précipite l'Europe dans le chaos. Toutes les populations en danger, souhaitent obtenir un visa pour le Portugal. Devant le consulat de Bordeaux, comme ailleurs en France, on fait la queue pour obtenir ce précieux sésame pour la liberté. Les sympathies de Salazar, pour le nazisme l’inclinent à interdire à sa représentation diplomatique à l'étranger de délivrer ces fameux visas. Aristides de Sousa Mendes, consul de 1re classe du Portugal à Bordeaux, représente son pays, certes dirigé par un dictateur, Salazar, mais neutre au regard du conflit mondial. Il est chrétien, humaniste, mais aussi haut fonctionnaire, représentant d'un État auquel il doit, bien entendu, une obéissance sans réserve. Peut-il passer outre la circulaire N° 14 qui lui enjoint de refuser l'accès de son pays à ces pauvres gens et ainsi de les précipiter dans la mort alors que sa conscience l'oblige à désobéir à des ordres qui ne sont pas certes illégaux, mais immoraux et inhumains ? Il est payé pour obéir, pour être loyal, c'est ce que lui rappelle son 1er secrétaire...

    Les années 2010

    2 AUTOMNES 3 HIVERS

    2013, France, Comédie
    Réalisé par Sébastien Betbeder
    Scénario de Sébastien Betbeder
    Photographie de Sylvain Verdet
    Musique de Bertrand Betsch
    Décors d'Anne Peyrard & Mélodie Nishida
    Costumes d'Anne Billette
    Montage de Julie Dupré
    Son de Roman Dymny
    Casting de Laure Cochener
    Durée 1 h 31

    Avec Vincent Macaigne, Maud Wyler, Bastien Bouillon, Audrey Bastien, Thomas Blanchard, Pauline Etienne, Jean-Quentin Châtelain, Olivier Chantreau...

    Résumé : A 33 ans, Arman a décidé de changer de vie. Pour commencer il court. C’est un bon début. Amélie poursuit la sienne (de vie) et court, elle aussi. La première rencontre est un choc. La seconde enverra Arman à l’hôpital mais sera le début de leur aventure. Benjamin est le meilleur ami d’Arman. Un soir il s’écroule dans une haie de laurier et se retrouve lui aussi à l’hôpital. Un grave incident qui pourtant fera son bonheur. Durant 2 automnes et 3 hivers, dans les vies d’Amélie, Arman et Benjamin se succèdent les rencontres, les accidents, et beaucoup d’histoires (d’amour mais pas que...)


    Né(e)s à Bordeaux


    Jean Anouilh
    Né le 23/06/1910

    Gabrielle Fontan
    Née le 16/04/1873