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Montpellier fait son cinéma
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Sa situation géographique

Montpellier est une commune française située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et la région Languedoc-Roussillon. Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est. Proche de la mer Méditerranée (7,1 km), cette ville a comme voisines Béziers à 69 km au sud-ouest et Nîmes à 52 km au nord-est. Ses habitants sont appelés les Montpelliérains et leur surnom est clapassièrs ou clapassencs.
Montpellier est la 8ème commune de France par sa population intra-muros, et la plus peuplée de la région Languedoc-Roussillon et du département de l'Hérault. Elle compte 264 538 habitants au 1er janvier 2011, l'unité urbaine 400 470 habitants, la communauté d'agglomération compte 427 541 habitants et l'aire urbaine 561 326 habitants en 2011, soit la 14e de France par sa population.
Depuis les années 1990, Montpellier connaît l'une des plus fortes croissances économiques et démographiques du pays : son cadre de vie exceptionnel, sa riche vie culturelle et enfin son doux climat méditerranéen expliquent en grande partie cet engouement pour "La surdouée" (sobriquet qui lui fut longtemps attribué).
Source : Wikipédia

Histoire de la ville

Débuts de la ville au Moyen Âge : C'est en 985, dans une donation du comté de Melgueil, qu'apparaît pour la première fois le nom de Montpellier. Le 26 novembre 985, le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) octroie au chevalier Guilhem en échange de son dévouement l'ancien territoire situé entre l'antique Voie Domitienne, le Lez et La Mosson. Ses héritiers construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier. Située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la Via Domitia et du port romain de Lattes, la ville connaît rapidement un important développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen. En effet, via des canaux, les étangs et le Lez, elle est reliée par les eaux à Lattes et la mer, mais aussi à Aigues-Mortes dans le courant du XIIIe siècle, ce qui lui permet de devenir une importante ville marchande à partir du XIIe siècle. La ville n'avait que deux ports fluviaux, l'un à Montpellier même, le Port Juvénal (qui était situé au niveau de l'Hôtel de Région), l'autre à Lattes à l'emplacement de l'actuel Port Ariane. Montpellier était essentielle dans le commerce des épices au sein du Royaume de France, ce qui permit aux Montpelliérains d'acquérir une connaissance particulière des plantes et épices venant essentiellement d'Orient, d'Extrême-Orient et même d'Afrique. La ville était le principal port d'entrée des épices dans le royaume de France, Marseille faisant alors partie du comté de Provence était placé sous l'autorité du Saint Empire.
L'église principale Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes chassés d'Espagne se retrouvent à l'École de Médecine de Montpellier, faculté fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III. Montpellier était en effet très cosmopolite déjà au XIIe siècle. En 1160, Benjamin de Tudèle qui visite le sud de la France, note que la ville est "fort fréquentée par toutes les nations, tant chrétiennes que mahométanes et qu'on y trouve des négociants venants notamment du pays des Algarbes (Al Andalus et le Maghreb) de toute l'Égypte et de la terre d'Israël". De plus des tombes juives et musulmanes témoignent de cette présence. Une stèle découverte à Aniane datant du XIIe siècle, porte notamment le nom du défunt, un certain Ibn Ayyûb, jeune tâlib (étudiant en religion), une des branches des études théologiques et juridiques que proposait l'université de Montpellier à l'époque.
La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle de Salerne en Campanie, est déjà immense à la fin du XIIIe siècle, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueillait des savants de toutes les confessions.
Guilhem VIII meurt le 9 novembre 1202, sans avoir réussi à faire légitimer par le Pape Innocent III son second mariage avec Agnès de Castille. Il a donc pour seule héritière légitime la fille issue de son premier mariage avec Eudoxie Comnène, Marie. Il charge pourtant certains magistrats de la ville d'assurer la régence en attendant que son jeune fils Guilhem, issu de son mariage avec Agnès de Castille, soit en âge de lui succéder. Cette situation dure jusqu'au début de l'année 1204. C'est alors que se produit une rupture majeure dans l'histoire de la ville.
Dans les premiers mois de l’année, une révolte éclata, aboutissant à l'abdication de Guilhem IX au profit de Marie de Montpellier et à l’expulsion du parti d’Agnès de Castille. Pierre II d'Aragon a sans doute exercé des pressions politiques. L'Aragon a cherché tout au long du XIIe siècle à prendre possession de la Provence et du Languedoc, en concurrence avec les comtes de Toulouse, pour constituer un État puissant sur la Méditerranée. Un mariage fut rapidement organisé entre l'héritière de la seigneurie et Pierre II d'Aragon (1176-1213), homme dynamique et roi d’un pays en plein essor. Le mariage eut lieu le 15 juin 1204 dans l’église originelle Notre-Dame des Tables et, à cette occasion, les Montpelliérains obtinrent l’autorisation de préparer un recueil de leurs droits, coutumes et privilèges. Ce texte fut présenté au couple le 15 août 1204, et approuvé par le nouveau seigneur de Montpellier. On l’appelle la Grande Charte (Magna Carta), et c’est le document qui fonde le gouvernement communal de Montpellier. C'est donc un document majeur pour la ville.
C'est sous la souveraineté des rois d'Aragon puis de Majorque que la ville connut de 1204 à 1349 son apogée. Jacques Ier, fils de Pierre II et de Marie, natif de Montpellier, considérait la ville comme "la meilleure ville de l'univers", et y entretient une cour brillante. Sous l'administration municipale du consulat, la ville se développa prodigieusement : elle s'enrichit beaucoup grâce au commerce méditerranéen et notamment la vente de draps écarlates et d'épices, et sa population quadrupla. La ville devint une des plus peuplées du royaume de France avec Toulouse et Rouen.
La ville était également célèbre pour la qualité de ses vins, bien plus réputés que ceux des côtes du Rhône à cette époque. De nombreux princes en font venir sur leurs terres. Le plus célèbre de ces vins, un vin blanc doux épicé appelé "garhiofilatum" a été recréé récemment par un viticulteur de Villeneuve-lès-Maguelone.
Jacques Ier ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la Seigneurie de Montpellier devint possession de Jaume II, Roi de Majorque et Comte de Roussillon, en 1276. La ville restera sous tutelle du royaume de Majorque jusqu'en 1349, date à laquelle Jacques III de Majorque, ruiné, la vendit à Philippe VI de Valois.
En 1289, les Écoles de Médecine et de Droit de Montpellier, en activité depuis le XIIe siècle et réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, se virent accorder le statut officiel d'Universités par le pape Nicolas IV. C'était une consécration pour les centres d'enseignement et de savoir de la ville : désormais les diplômes montpelliérains étaient reconnus dans toute la Chrétienté. La période de grande prospérité de la ville s'acheva au cours de la seconde moitié du XIVe siècle : la grande peste toucha de plein fouet la ville comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises environ un tiers de la population. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même, comme en témoigne Pétrarque, qui y passe dans les années 1360 et est horrifié par le changement qu'il découvre dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée.
De la Renaissance aux guerres de religion : Au XVe siècle, la ville se redresse économiquement grâce à l'activité du port voisin de Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII. Ce dernier aussi séjourna à Montpellier, en mars 1436, pour cet objectif. Louis XI, quant à lui, ordonna la création d'une Cour des aides à Montpellier, par ses lettres patentes le 12 septembre 1467. La Faculté de Médecine de Montpellier bénéficie même, en 1593, de la création d'un Jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France. Après que le siège épiscopal de Maguelone a été supprimé en 1536, il s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par Urbain V, pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan est inspiré du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.
Au XVIe siècle, la Réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme et de la résistance à la couronne catholique française. Mais au cours des décennies suivantes, les guerres de religion entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.
En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville. En 1577 le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit.
En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où le culte protestant est reconnu. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues lors d'une dernière guerre de religion. En 1622, Louis XIII dirige le siège de la ville rebelle, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de 2 mois. L'autorité du roi est rétablie et est symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège du très réputé Lycée Joffre. C'est aussi le retour de la domination catholique définitivement assurée par l'édit de Fontainebleau de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région elle englobe une forte minorité protestante.
XVIIe et XVIIIe siècles : Une fois achevée la pacification de Montpellier, la noblesse, fière de son nouveau statut, fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de la promenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier Grand Maître de l’ordre de Malte, Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.
La place de la Comédie et l’Arc de triomphe-Esplanade du Peyrou datent du XVIIe siècle (architecte Augustin-Charles d'Aviler). C’est aussi le cas de la place Jean Jaurès, construite sur le site de l’ancienne église Notre-Dame des Tables, détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade royale du Peyrou construite sur ordre de Louis XIV et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter la ville et ses jardins, un aqueduc, dénommé "Les Arceaux", achemine l’eau depuis Saint-Clément-de-Rivière. Élaboré au milieu du XVIIIe siècle par les ingénieurs Clapier et Henri Pitot, inauguré et mis en service le 7 décembre 1765, il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou.
Jusqu’à la Révolution française, Montpellier est le siège des États de Languedoc.
À la fin du XVIIIe siècle, Montpellier absorbe les communes voisines de Celleneuve, Montèls-les-Montpellier, Montauberon et Saint-Hilaire.
Au XIXe siècle : Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la constitution de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable. La sensibilité au développement culturel suit aussi avec la création du musée Fabre, principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification du Palais de Justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint 69 mètres et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) et Saint-Roch, de la gare, la reconstruction du théâtre après l'incendie de 1881 par Cassien Bernard, élève de Charles Garnier, et le réaménagement total de la place de la Comédie par la même occasion, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.
S'inspirant des travaux du baron Haussmann à Paris, des travaux sont effectués sous l'impulsion du maire, Jules Pagézy, pour créer de larges avenues au sein de l'Écusson et doter la ville de nouveaux bâtiments administratifs parfois monumentaux. Si les travaux sont inachevés, on leur doit malgré tout la rue Foch, la rue de la Loge bordée par les halles métalliques Castellane de type Baltard (inaugurées dès 1855) qui débouche sur la célèbre place de la Comédie dont l'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très "Second Empire" fut inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtre XVIIIe de Jacques Philippe Mareschal incendié en 1881 (à voir, notamment, le riche foyer et la salle de spectacles à l'italienne ; cet intérieur, très représentatif des arts décoratifs des années 1880 et remarquable de qualité, mérite cependant une importante restauration). Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur le square Planchon dominé par le grand temple protestant. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (Méditerranée, boulevard de Strasbourg).
En 1880, la ville en pleine expansion ouvre un réseau publique de tramways hippomobiles. En 1897, la première ligne de tramway électrifié est ouverte. Elles vont se multiplier et former le premier réseau de tramway de Montpellier, fort de 5 lignes, qui sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile, après-guerre.
Le phylloxéra d'abord, et la surproduction viticole ensuite, apportent pour quelques décennies un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance, néanmoins, dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie entre 1885 et 1900, à l'architecture typiquement parisienne du Second Empire et de la Troisième République. Une note, pour les visiteurs, parfois étonnante pour ne pas dire "exotique" dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original immeuble dit du "scaphandrier" édifié en 1898.
Au XXe siècle : La date du 9 juin 1907, avec le gigantesque rassemblement de Montpellier, va marquer l'apogée de la contestation vigneronne dans la Midi de la France. La place de la Comédie est envahie par une foule estimée entre 600 000 et 800 000 personnes. C'est la plus grande manifestation de la Troisième République. Dans son discours, Ernest Ferroul, en tant que maire de Narbonne, appelle à la démission de tous ses collègues du Languedoc-Roussillon. Il prône ouvertement la désobéissance civique. Quant à Marcelin Albert, il prononce un tel discours que le journaliste du Figaro en fut bouleversé et écrivit : "C’était fou, sublime, terrifiant". La révolte vigneronne reçoit l'aval de toutes les tendances politiques, des royalistes aux radicaux, tous soutiennent activement le mouvement. Tout le Languedoc est ligué contre Clemenceau, président du Conseil. L'Église catholique ouvre même les portes de sa cathédrale et de ses églises. Un communiqué de l'évêque Anatole de Cabrières, fait savoir qu'y seront accueillis pour y passer la nuit les femmes, les enfants et les viticulteurs grévistes. Le même jour, de l'autre côté de la Méditerranée, près de 50 000 personnes défilent dans les rues d'Alger pour soutenir leurs collègues métropolitains. Le bruit ayant couru que l'armée était prête à intervenir, Pierre Le Roy de Boiseaumarié, avocat de formation, futur président de l'INAO et de l'OIV, dont la famille était installée à Vendargues, mit le feu à la porte du palais de justice de Montpellier pour empêcher la troupe, qui s'était cantonnée à l'intérieur, de tirer sur les manifestants.
Seconde Guerre mondiale : Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville fait partie de la Zone Libre, peu à peu soumise aux intérêts allemands, de par la collaboration du régime en place. Le 13 février 1941, le maréchal Pétain, accompagné de l'amiral Darlan, rencontre le général Franco à Montpellier.
En 1943, le réseau de tramways de la ville, peu entretenu à cause des restrictions de guerre est victime d'un accident (déraillement d'un tramway dû à un manque d'adhérence des roues aux rails, provoquant une collision entre deux rames). Ce drame cause la mort de 7 personnes. La ville a toujours été un centre de résistance important. En témoigne l'activité de Jean Moulin, célèbre résistant français établi à Montpellier pendant une importante partie de la Guerre et dont le portrait photographique le plus célèbre a été réalisé sur la Promenade du Peyrou, à proximité d'un pilier de l'aqueduc des Arceaux.
La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre).
Développement de la ville de 1945 à 1999 : En 1949, l'ancien réseau de tramways vieillissant, fonctionnel durant la première moitié du XXe siècle est démantelé, pour laisser place au trafic automobile de plus en plus intense. En 1956, le premier feu de circulation est installé à Montpellier, sur la Place de la Comédie alors très fréquentée par les véhicules.
De 1960-1980, la ville connait une forte croissance démographique, avec l'arrivée de nombreux pieds-noirs puis d'immigrés en provenance de tous les pays arabes du pourtour méditerranéen. On observe un pic de croissance impressionnant de 1962 à 1972 avec un taux de croissance démographique annuelle supérieur à 5%.
Au XXIe siècle : En 2000, le lancement du nouveau réseau de tramway est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs (l'ancien réseau avait été fermé en 1949, à l'avènement de l'automobile). En 2009, la ville signe le Pacte des maires d’Énergie-Cités. En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais 4 lignes.
Le 29 mai 2013, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Montpellier

Les années 1970

DEUX HOMMES DANS LA VILLE

1973, France/Italie, Drame
Réalisé par José Giovanni
Scénario de José Giovanni & Daniel Boulanger
Photographie de Jean-Jacques Tarbès
Musique de Philippe Sarde
Décors de Jean-Jacques Caziot & Gianfranco Pucci
Costumes d'Hélène Nourry
Montage de Françoise Javet
Son de Jean Rieul
Scripte de Lucile Costa
Durée 1 h 40

Avec Jean Gabin, Alain Delon, Mimsy Farmer, Victor Lanoux, Cécile Vassort, Ilaria Occhini, Guido Alberti, Malka Ribowska, Christine Fabréga, Gérard Depardieu, Robert Castel, Maurice Barrier, Armand Mestral, Roland Monod, Dominique Zardi, Jacques Monod, Bernard Giraudeau, Michel Bouquet, Nicole Desailly, Michel Fortin, Bernard Musson, Jacques Rispal...

Résumé : Gino Strabliggi recouvre la liberté après avoir purgé une peine de dix ans de réclusion. Suivant les conseils de Germain Cazeneuve, l'éducateur qui s'est occupé de lui et continue de lui porter un amical intérêt, il décide de mener une vie honnête, loin des tentations du passé. Il réussit à trouver du travail dans une imprimerie à Meaux. Peu de temps après, Sophie, sa femme, meurt dans un accident de voiture. Une fois de plus, Cazeneuve soutient Gino, qui se lie avec une jeune Anglaise, Lucy. L'inspecteur Goitreau, qui jadis arrêta Gino, s'acharne sur l'ancien truand, dont il ne peut pas croire qu'il ait renoncé à ses coupables habitudes...

L'HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES

1977, France, Comédie
Réalisé par François Truffaut
Scénario de Michel Fermaud, Suzanne Schiffman & François Truffaut
Photographie de Néstor Almendros
Décors de Jean-Pierre Kohut-Svelko
Costumes de Monique Dury
Montage de Martine Barraqué
Son de Michel Laurent
Mixage de Jacques Maumont
Scripte de Christine Pellé
Durée 2 h 00

Avec Charles Denner, Brigitte Fossey, Nelly Borgeaud, Geneviève Fontanel, Leslie Caron, Nathalie Baye, Valérie Bonnier, Jean Dasté...

Résumé : Au lendemain de Noël 1976, un long cortège de femmes suit un catafalque, le long des tombes du cimetière de Montpellier. Elles enterrent Bertrand Morane, un ingénieur quadragénaire, mort dans un accident de la route alors qu'il cavalait après une envoûtante inconnue, à peine aperçue mais aussitôt désirée. Car Morane était avant tout un séducteur. Ces belles qui l'accompagnent à sa dernière demeure, le défunt les a toutes aimées, avec une émotion égale, une sincérité intense et un appétit insatiable. Il y en eut tant qu'il les a énumérées dans un manuscrit qui a attiré sur lui l'attention de Geneviève Bigey, lectrice chez l'éditeur Bétany...

Les années 1990

MAMAN

1990, France, Comédie
Réalisé par Romain Goupil
Scénario de Romain Goupil & Simon Michaël
Photographie de Renan Pollès
Musique de Reinhardt Wagner
Décors de Jean-Baptiste Poirot
Costumes de Catherine Meurisse
Montage de Geneviève Winding
Son de Louis Gimel & Maguette Salla
Casting de Richard Rousseau
Scripte de Bénédicte Kermadec
Durée 1 h 25

Avec Anémone, Arthur H., William Lafon, Karim Massard, Sabrina Houicha, Amina Annabi, Roger Jendly, Albert Delpy...

Résumé : Quand Lulu sort de prison et n'a qu'un souci : retrouver sa joyeuse bande de mômes et ceux de sa meilleure copine, toujours emprisonnée. Une existence totalement marginale commence pour la joyeuse équipe qui ne se prive pas de vols divers, menus larcins et malversations multiples. Leur rêve à tous est d'acquérir un bateau qu'ils espèrent se procurer grâce au cambriolage d'une banque...
DIDIER

1996, France, Comédie
Réalisé par Alain Chabat
Scénario d'Alain Chabat
Photographie de Laurent Dailland
Musique de Philippe Chany
Décors de Jean-Marc Kerdelhue
Direction artistique de Cécile Arlet Colin
Costumes de Sylvie Gautrelet
Montage de Roland Baubeau
Son de Dominique Warnier
Mixage de Thierry Lebon
Montage son de Fréderic Dubois
Casting de Pierre Amzallag
Scripte de Florence Aupetit
Durée 1 h 45

Avec Alain Chabat, Jean-Pierre Bacri, Isabelle Gélinas, Lionel Abelanski, Michel Bompoil, Caroline Cellier, Chantal Lauby, Dominique Farrugia, Josiane Balasko, Zinedine Soualem, Dieudonné, Pascal Gennesseaux, Laurent Dailland, Claude Berri, Michel Hazanavicius, Oliver Doran, Philippe Chany, Dominique Besnehard, Serge Hazanavicius...

Résumé : Jean-Pierre est agent de footballeurs et a bien des soucis avec ses joueurs vedettes, blessés à la veille d'un match très important. Pour rendre service à une amie, il accepte de lui garder son chien, Didier. Un matin, Didier se transforme tout en gardant le comportement d'un chien, il a pris l'apparence physique d'un être humain...

Prix & Récompenses : César 1998 : Meilleur premier film.


Les années 2000


2009, France, Policier
Réalisé par Claude Chabrol
Scénario d'Odile Barski & Claude Chabrol
Photographie d'Eduardo Serra
Musique de Matthieu Chabrol
Décors de Françoise Benoît-Fresco
Costumes de Mic Cheminal
Montage de Monique Fardoulis
Mixage d'Eric Devulder
Casting de Cécile Maistre
Scripte d'Aurore Chabrol
Durée 1 h 50

Avec Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Jacques Gamblin, Marie Bunel, Vahina Giocante, Marie Matheron, Adrienne Pauly, Yves Verhoeven, Thomas Chabrol...

Résumé : Comme chaque année à la belle saison, le commissaire Paul Bellamy vient séjourner à Nîmes dans la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au bout du monde... Paul ne peut se passer de Françoise, mais il déteste les voyages. Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée inopinée de Jacques son demi-frère, aventurier au petit pied, porté sur la bouteille ; et l'apparition d'un homme aux abois qui lui réclame sa protection. Dans son désir empathique d'aider les uns et les autres, si possible en restant sur place, Paul leur consacrera son temps et ses efforts. Sa curiosité naturelle à enquêter y trouvera son compte. Sa position de frère aîné lui donnera davantage de fil à retordre...


Les années 2010


2011, France, Thriller
Réalisé par Cédric Anger
Scénario de Cédric Anger
Photographie de Guillaume Schiffman
Musique de Grégoire Hetzel
Décors de Sébastien Giraud
Montage de Simon Jacquet
Son d'Olivier Schwob, Pierre André & Marc Doisne
Montage son de Pierre André & Ludovic Escallier
Scripte de Mathilde Vallet
Durée 1 h 42

Avec Benoît Magimel, Gilbert Melki, Aïssa Maïga, Eric Caravaca, Samir Guesmi, Barbet Schroeder, Olivier Loustau, Grégoire Aubert...

Résumé : Tout juste reçu au barreau, Léo est d'ores et déjà un avocat destiné à un grand avenir. Les clients les plus prestigieux ne manquent pas de faire appel à son talent inné pour le droit des affaires. Mais les apparences sont trompeuses, et Léo découvre bientôt derrière les entreprises qu'il défend les tentacules d'une organisation mafieuse. Bientôt, son sulfureux client l'entraîne sournoisement dans l'illégalité la plus grande, et une spirale de danger et de violence se referme autour de lui. Léo se retrouve confronté au choix le plus cornélien : comment sauver sa vie sans trahir son client ?...


2012, France/Belgique, Comédie
Réalisé par Marc Fitoussi
Scénario de Marc Fitoussi
Photographie de Céline Bozon
Musique de Tim Gane & Sean O'Hagan
Décors de Samuel Deshors
Costumes de Marité Coutard
Montage de Martine Giordano
Son de Benoit Biral, Benjamin Laurent, Olivier Le Vacon
Casting de Francesco Vedovati
Scripte de Lara Rastelli
Durée 1 h 41

Avec Sandrine Kiberlain, Audrey Lamy, Claudio Santamaria, Antoine Chappey, Anne Benoît, Sabrina Impacciatore, Michèle Moretti, Wladimir Yordanoff...

Résumé : Plaquée par son petit ami, Pauline se laisse entraîner par sa sœur dans un palace de la riviera italienne. Au lieu de savourer les joies du farniente, elle se persuade qu’un crime a été commis dans l’hôtel et s’improvise détective, embarquant dans ses investigations un séduisant maître-nageur...

UN BEAU DIMANCHE

2014, France, Drame
Réalisé par Nicole Garcia
Scénario de Jacques Fieschi & Nicole Garcia
Photographie de Pierre Milon
Musique d'Éric Neveux
Décors de Véronique Barnéoud
Costumes de Nathalie Du Roscoät & Elisabeth Tavernier
Montage de Simon Jacquet
Son de Jean-Pierre Duret, Benoît Hillebrant & Jean-Pierre Laforce
Casting de Richard Rousseau
Scripte de Clémentine Schaeffer
Durée 1 h 35

Avec Pierre Rochefort, Louise Bourgoin, Dominique Sanda, Déborah François, Eric Ruf, Benjamin Lavernhe, Mathias Brezot, Olivier Loustau, Jean-Pierre Martins...

Résumé : Baptiste est un solitaire. Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre dans le même poste. A la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra. C’est une belle femme, qui après pas mal d’aventures, travaille sur une plage près de Montpellier. En une journée un charme opère entre eux trois, comme l’ébauche d’une famille pour ceux qui n’en ont pas. Ça ne dure pas. Sandra doit de l’argent, on la menace, elle doit se résoudre à un nouveau départ, une nouvelle fuite. Pour aider Sandra, Baptiste va devoir revenir aux origines de sa vie, à ce qu’il y a en lui de plus douloureux, de plus secret.


Né(e)s à Montpellier

Acteur



Gaston Orbal
Né le 22/11/1898

Actrice



Juliette Gréco
Née le 7/02/1927