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Chartres fait son cinéma

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Sa situation géographique

Chartres est une commune française, préfecture du département d'Eure-et-Loir, dans la région Centre-Val de Loire.
Chartres est située à environ 90 km de Paris, 80 km d'Orléans, 140 km de Tours, 110 km du Mans,194 km de Laval et 80 km d'Évreux. La superficie de la commune est de 16,85 km2. Le cœur de la ville de Chartres se situe sur le plateau de la Beauce, sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure. La ville s'étend ensuite sur une langue de terre contournée par deux bras de l'Eure, ainsi que sur une pente douce du côté opposé à la rivière. Les contours de l'ancienne ville sont délimités par des boulevards et quelques grandes places d'où partent d'importantes voies de communication.

Histoire de la ville

Préhistoire : L'origine de l'implantation humaine remonterait, selon les résultats de fouilles archéologiques, à la préhistoire. Une présence humaine serait avérée dès le néolithique tandis qu'une implantation humaine permanente aurait eu lieu vers la fin de l'âge du fer.
Antiquité : L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était l'un des oppidum, connu sous le nom d’Autricum. À l'époque gallo-romaine, Chartres-Autricum est une grande cité. Elle est alimentée en eau par deux aqueducs, on y trouve également un important amphithéâtre, au moins un forum, ainsi que des temples. Évangélisé, selon les légendes du Moyen Âge central, au milieu du IIIe siècle, par saint Altin et saint Eodald, la cité aurait même été avertie du message chrétien dès le Ier siècle, par les druides, qui auraient instauré le culte marial. Chartres-Autricum est, à la chute de l’Empire romain, l’un des évêchés les plus vastes des Gaules. Ce n'est toutefois qu'à partir des Ve et VIe siècles que l'on voit réellement l'évêché fonctionner et que l'historicité des évêques peut être établie.
Moyen Âge : On connaît mal l’évolution urbaine de Chartres entre le IIIe et le Xe siècle : la cité antique semble s’être effacée au profit de petits villages autonomes. Les premières installations de bâtiments chrétiens, attestés par quelques textes, laissent supposer qu’à la fin du VIe siècle, il y avait de nombreux établissements religieux à Chartres, alors dirigés par l’évêque. En 743, la ville est prise par Hunald duc d'Aquitaine et brûlée.
Au IXe siècle, les Normands ravagent les terres environnantes à plusieurs reprises et, en juin 858, détruisent la ville et probablement la cathédrale. Celle-ci est reconstruite, tandis que les Chartrains érigent les premiers remparts. En 876, un don de Charles II le Chauve, le Voile de la Vierge, est à l'origine d’un important pèlerinage qui fait ensuite la richesse de la ville et la puissance des institutions religieuses locales. Le 16 février 886, les Danois de Sigfried attaquent sans succès Chartres et perdent 1 500 hommes.
En 911, le chef normand Rollon, de retour d'une expédition en Bourgogne, remonte l'Eure et entreprend le siège de la ville. Il se heurte à la résistance qu’organise l’évêque Gancelme qui appelle à son secours le marquis de Neustrie, Robert, le duc de Bourgogne Richard le Justicier et le comte de Poitou Ebles Manzer, qui battent Rollon devant les fortifications de la ville le 20 juillet. D’après un récit du XIIe siècle, l'évêque aurait fait fuir l’ennemi en brandissant la chemise de Marie, le Voile de la Vierge, relique majeure de la cathédrale. Cette victoire, attribuée à l’intercession de la Vierge elle-même, ne fera qu’accroître dans les siècles suivant le rayonnement du pèlerinage qui, à la faveur des dons, facilite le financement de la cathédrale actuelle. Une autre source de cette puissance réside dans la richesse de la Beauce où le chapitre de la cathédrale possède de grands domaines. C’est de cette richesse et de cette puissance que découlent les cathédrales successives. Cet éclat matériel se double alors d’une grande renommée intellectuelle. L’évêque Fulbert de Chartres se trouve à l’origine du développement de l’École de Chartres qui s’épanouit pendant près de deux siècles. À côté de maîtres célèbres comme Thierry de Chartres ou encore Bernard de Chartres, l’évêque Yves de Chartres fut l’un des grands canonistes de l’Église.
Au Xe siècle, la présence de Thibaud Ier de Blois dans son château modifie la répartition des pouvoirs au sein de la ville. Le renouveau économique autour des métiers de la rivière, soutenus par le comte et l’évêque, fonde les bases du développement urbain à venir. Dans le domaine politique et militaire, le roi de France Louis VI le Gros réduit à merci, au prix d’une longue lutte, le sire du Puiset, dont la puissance était un défi à la monarchie.
Durant la Renaissance du XIIe siècle, s'épanouit à Chartres une pensée novatrice, nourrie par la redécouverte du platonisme, qui fait la richesse de l'"esprit chartrain" selon l'expression de Jacques Le Goff. Un esprit qui découle directement de la rigueur grammaticale et de la curiosité scientifique de l'enseignement de Bernard de Chartres, basé sur les anciens, et dont les propos à ce sujet, rapportés par Jean de Salisbury, sont devenus parmi les plus fameux de l'histoire intellectuelle : "Nous sommes comme des nains juchés sur des épaules de géants, ainsi pouvons-nous voir mieux et plus loin qu'eux, non que notre vue soit plus perçante ou notre taille plus élevée, mais parce que nous sommes soulevés en l'air et portés par leur hauteur gigantesque."
La ville du Moyen Âge, où le bois prédomine dans la construction, est particulièrement fragile face aux incendies : le feu peut partir de partout, toutes les maisons abritant un ou plusieurs foyers. En 1462, c'est du fournil d'un boulanger que part un sinistre qui détruit quelques maisons près de l'église Sainte-Foy. Le danger est aggravé par l'égoïsme : par exemple, en 1500, un incendie se déclare près de la cathédrale, et le point d'eau le plus proche est situé de l'autre côté du cloître. Les chanoines veulent interdire le passage et obliger les volontaires à faire le tour de la cathédrale, ne voulant pas que le va-et-vient trouble la tranquillité du lieu. La population passe outre. La ville est équipée de seringues géantes pour arroser les incendies plus efficacement.
Cette région, au centre de la France et au cœur des domaines royaux, endure les conséquences de la guerre de Cent Ans. C'est à Brétigny, petit hameau au sud de Chartres, qu'est signé le 8 mai 1360 un traité marquant une trêve entre les Anglais et le roi de France Jean le Bon. Plus tard, c'est au sud du département que se joue l'épisode mémorable de la bataille des Harengs. Un convoi de vivres, venu de Paris et destiné aux assiégeants d'Orléans, fait l'objet d'une tentative de destruction par les assiégés de cette ville qui avaient fait une sortie hors de leurs murs. Cette ère de prospérité connaît un regain, d’ordre architectural, aux XVe et XVIe siècles. La qualité des églises atteste l'ampleur du mouvement religieux et la prospérité économique des XIIe et XIIIe siècles.
Époque moderne : Au XVIe siècle, malgré les troubles religieux, la ville de Chartres reste fidèle au culte catholique. Mais la fertilité du pays et les avantages financiers que la cité tire du ravitaillement de la capitale suscitent la convoitise des différents partis huguenots et catholiques. Après avoir été l’apanage de Charles de Valois, père de Philippe VI, le comté de Chartres est érigé en duché par François Ier en 1528 au profit de Renée de France, duchesse de Ferrare. En 1568, la ville est assiégée par Louis de Bourbon-Condé, puis de février à avril 1591, par Henri IV. Malgré la résistance de la ville, il est sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres : il est le seul roi de France sacré dans cette cathédrale. En 1626, Louis XIII élève Chartres en duché-pairie pour son frère Gaston, titre tombé en quenouille en 1660 avec sa fille, la Grande Mademoiselle, puis en 1661, Louis XIV donne le duché à son frère Philippe, devenu chef de la maison d’Orléans, et dont l’héritier portera, jusqu’à Louis-Philippe, le titre de duc de Chartres.
Au XVIIIe siècle, la ville a le titre de duché-pairie et relève du parlement de Paris, du gouvernement général de l'Orléanais et de l'intendance d'Orléans.
Époque contemporaine : Lors de la Révolution, la cathédrale est relativement protégée, alors que plusieurs églises chartraines sont vendues, démolies ou transformées.
Au cours du XIXe siècle, l’entrée dans le monde contemporain est marquée par des progrès importants comme l’arrivée du chemin de fer avec l’inauguration de la gare en 1849, la mise en place du tramway en 1899 ou encore la création, en 1909, parmi les premiers en France, de l’aérodrome, à cheval sur la commune voisine de Champhol où plusieurs pilotes acquièrent la célébrité comme Henri Farman et Latham. Ce terrain d'aviation devient la base aérienne 122 Chartres-Champhol où s'illustre une fameuse école de pilotage, dès la Première Guerre mondiale. Peu à peu, les activités purement aériennes sont transférées vers d'autres bases aériennes, la base aérienne 122 Chartres-Champhol ayant fermé ses portes définitivement en 1997.
La ville profite de la prospérité des échanges agricoles et étend ses limites urbaines, tirant parti de l’ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Chartres en 1841. Les portes de l’enceinte disparaissent, le dégagement du parvis de la cathédrale est partiellement réalisé en déplaçant l’hôpital, reconstruit à la périphérie de la ville entre 1857 et 1865, et le théâtre est doté d’une salle à l’italienne, inaugurée en 1861. À partir de 1923, Raoul Brandon érige, sur le site de l’ancien marché aux chevaux, un imposant bâtiment vite surnommé "Notre-Dame-des-Postes".
La ville connaît encore son lot de souffrances dans la première moitié du XXe siècle avec les bombardements du 15 août 1918, de juin 1940 et de mai 1944.
Seconde Guerre mondiale : Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin, alors préfet d’Eure-et-Loir, a ses premiers démêlés avec les troupes du IIIe Reich en restant avec les 800 habitants qui n'ont pas participé à l'exode durant la bataille de France du 15 juin 1940. Il quitte son poste en novembre 1940. Les Allemands installent la Feldkommandantur boulevard Chasles, dans un immeuble qui accueillait la Compagnie d'assurance des travailleurs français et qui est de nos jours une agence de la Caisse d'épargne. La Résistance française s'organise aussi à Chartres, avec l'aide de républicains espagnols comme la résistante Pepita Carnicer.
Dans les bombardements préparatifs au débarquement de Normandie, le centre-ville est accidentellement bombardé le 26 mai 1944, entraînant la mort de cinquante personnes, l'incendie de la bibliothèque municipale et la perte de nombreux ouvrages anciens.
La cathédrale est sauvée de la destruction le 16 août 1944 grâce au colonel américain Welborn Griffith. Celui-ci remet en question l'ordre reçu de détruire la cathédrale, ses chefs croyant que les Allemands s'y abritaient. Il se porte volontaire pour aller vérifier avec un autre volontaire la présence de soldats allemands à l'intérieur. Constatant que la cathédrale est vide, il sonne les cloches pour avertir de l'absence d'ennemi. Il est tué au combat le même jour à Lèves, près de Chartres. Il est décoré à titre posthume de la Croix de Guerre avec palme, de la Légion d'Honneur et de l'Ordre du Mérite par le gouvernement français, ainsi que de la Distinguished Service Cross du gouvernement américain.
À partir du 16 août 1944, des missions de reconnaissance menées dans la région par le 3e groupe de cavalerie de l'US Army conduisent à la libération de la ville au prix de lourds combats menés le 18 août par la 5e division d'infanterie et la 7e division blindée américaines appartenant au XXe Corps de la 3e Armée commandée par le général George Patton. Le 23 août 1944, en route vers Rambouillet qu'il atteint à 18 heures, et où il doit s'entretenir avec le général Leclerc pour mettre au point les derniers détails de la libération de Paris, le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres : "Combien m’émeut l’accueil magnifique de Chartres, Chartres libérée ! Chartres sur le chemin de Paris, c’est-à-dire sur le chemin de la victoire !".
À la Libération, le 16 août 1944, onze femmes sont tondues, dont Simone Touseau (1921-1966, qui est l'objet d'une photographie de Robert Capa, intitulée La Tondue de Chartres. La photo est publiée le mois suivant dans le magazine américain Life puis dans d'autres journaux, devenant mondialement célèbre. Philippe Frétigné et Gérard Leray ont en 2011 consacré un livre, La Tondue 1944-1947, sur l'histoire de Simone Touseau. Par la suite, 162 personnes sont condamnées à Chartres pour collaboration, dont 7 à mort, tandis que sont prononcées 278 peines pour indignité nationale.
Après guerre : Alors qu’à la fin du XIXe siècle la population avait connu une stagnation, on constate après la Seconde Guerre mondiale un nouvel essor, limité par la proximité de la capitale. Chartres connaît alors une véritable transformation économique et sociale se caractérisant par des créations d’emploi, l’augmentation de la population et la création des quartiers de La Madeleine et de Beaulieu.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Chartres

Les années 2000


2005, France, Biopic
Réalisé par Robert Guédiguian
Scénario de Gilles Taurand & Jean-Marc Benamou d'après son livre "Le dernier Mitterand"
Photographie de Renato Berta
Décors de Michel Vandestien
Costumes de Juliette Chanaud
Montage de Bernard Sasia
Son de Laurent Lafran
Mixage de Gérard Lamps
Montage son de Valérie Meffre
Casting de Pierre Sénélas
Durée 1 h 57

Avec Michel Bouquet, Jalil Lespert, Philippe Fretun, Anne Cantineau, Sarah Grappin, Catherine Salviat, Jean-Claude Frissung, Philippe Lemercier, Serge Kribus, Geneviève Casile, Gisèle Casadesus...

Résumé : Ce film raconte l'histoire d'une fin de règne et d'une fin de vie : celle de François Mitterrand.Alors que le Président livre les derniers combats face à la maladie, un jeune journaliste passionné tente de lui arracher des leçons universelles sur la politique et l'histoire, sur l'amour et la littérature... Des certitudes sur la vie.Mais le vieil homme n'en a guère à dispenser car c'est pour lui le moment où passé, présent et futur se confondent en un seul temps ; ce temps où seuls les doutes demeurent, ce temps où tous les hommes sont égaux : celui de la proximité avec la mort...

Prix & Récompenses : César 2006 : Meilleur acteur.


2009, France, Comédie Dramatique
Réalisé par Stéphane Brizé
Scénario de Stéphane Brizé & Florence Vignon d'après le roman d'Eric Holder
Photographie d'Antoine Héberlé
Musique d'Ange Ghinozzi
Décors de Valérie Saradjian
Costumes d'Ann Dunsford
Montage d'Anne Klotz
Son de Frédéric de Ravignan, Hervé Guyader & Thierry Delor
Casting de Coralie Amedeo & Brigitte Moidon
Scripte de Nicole Marie
Durée 1 h 41

Avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Aure Atika, Jean-Marc Thibault, Arthur Le Houérou, Bruno Lochet, Abdellah Moundy, Michelle Goddet, Geneviève Mnich (Voix)...

Résumé : Jean est quelqu'un de bien : un bon maçon, un bon fils, un bon père et un bon mari. Et dans son quotidien sans heurt, entre famille et travail, il croise la route de Mademoiselle Chambon, l'institutrice de son fils. Il est un homme de peu de mots, elle vient d'un monde différent. Ils vont être dépassés par l'évidence des sentiments...

Prix & Récompenses : César 2010 : Meilleure adaptation.


Les années 2020

CASH

2023, France, Comédie
Réalisé par Jérémie Rozan
Scénario de Victor Rodenbach & Jérémie Rozan
Photographie de Mathieu Plainfossé
Musique de David Sztanke
Décors de Nicolas Migot & Anne Lacroix
Costumes de Elise Bouquet & Reem Kuzayli
Montage de Virginie Bruant
Mixage de Marc Doisne
Montage son de Rodrigo Diaz
Casting de Julie Navarro
Scripte de Chloé Rudolf
Durée 1 h 35

Avec Raphaël Quenard, Igor Gotesman, Agathe Rousselle, Antoine Gouy, Youssef Hajdi, Grégoire Colin, Nina Meurisse, Bruno Lochet...

Résumé : Déterminé à remettre les compteurs à zéro et tirer profit de son travail ingrat, un ouvrier d'usine commence à revendre des parfums de luxe sous le nez de son employeur...