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Orléans fait son cinéma
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Sa situation géographique

Orléans est une commune française du centre-ouest, chef-lieu du département du Loiret et de la région Centre. Capitale de l'Orléanais, à 135 kilomètres au sud-ouest de Paris, Orléans est située en bordure nord de la Sologne, en bordure sud de la Beauce et de la forêt d'Orléans.
La ville appartient à l'agglomération Orléans Val de Loire regroupant 22 communes pour un total d'environ 272 000 habitants et à l'aire urbaine d'Orléans comprenant 90 communes pour un total d'environ 417 000 habitants.
Orléans se trouve dans le coude septentrional de la Loire, qui la traverse d'est en ouest. La ville appartient au secteur de la vallée de la Loire situé entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire, qui a été classé Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en l'an 2000.
5 ponts permettent le franchissement du fleuve : le pont de l'Europe, le pont du Maréchal Joffre (appelé aussi pont Neuf), le pont George V (appelé aussi pont Royal), servant de passage au tramway, le pont René Thinat et le pont de Vierzon (ferroviaire).
Au nord de la Loire (rive droite - cote 102 au pont Georges V, cote 110 à la place du Martroi), se trouve une petite butte qui monte légèrement jusqu'à la cote 125 à la Croix Fleury, à la limite de Fleury-les-Aubrais. Inversement, le sud (rive gauche) présente une légère dépression autour de 95 mètres d'altitude (à Saint-Marceau) entre la Loire et le Loiret. Situé dans le lit majeur de la Loire, ce secteur est classé en zone inondable.
Dans les années 1960 a été créé le quartier Orléans-la-Source, sur des terrains achetés à la commune de Saint-Cyr-en-Val, à une dizaine de kilomètres au sud de la ville originelle. Bien que la Source soit séparé du centre par le Val d'Orléans et le Loiret qui prend sa source dans le parc Floral de la Source, il est territorialement contigu au quartier de Saint-Marceau. Situé hors du lit majeur de la Loire, le quartier de la Source a une altitude variant de 100 à 110 mètres environ.
Orléans est classée Ville d'art et d'histoire.

Source : Wikipédia

Histoire de la ville

Antiquité : Cenabum a été fondée pendant l'Antiquité. Elle fut une place forte gauloise, l'une des villes principales de la tribu des Carnutes dont l'assemblée annuelle des druides est restée célèbre. La métropole des Carnutes était alors Chartres. Port de commerce majeur pour la corporation des nautes de la Loire, elle fut le lieu d'un célèbre massacre des marchands internationaux par un parti autochtone. Cet évènement donna un prétexte à César, alors en campagne pour la conquête de la Gaule. Elle fut conquise et détruite par César en 52 av. J.-C., puis reconstruite à la romaine. La ville a toujours été un point de passage stratégique de la Loire car elle se situe sur le point du fleuve le plus au nord, donc au plus près de Paris. Or les ponts étaient rares et la Loire dangereuse. La ville connut un tel essor économique, que l’empereur romain Aurélien l'a refondée comme capitale d'une nouvelle cité détachée des Carnutes. Elle fut nommée Aurelianum puis simplement Orléans par simplification et évolution phonétique.
Accompagnés des Vandales, les Alains franchissent la Loire en 408. Un de leurs groupes, dirigé par Goar accepte de se joindre aux forces armées romaines. Aetius l'installe sur la Loire et à Orléans. Mais ces Alains, turbulents, sont très mal perçus par les autochtones. Un jour, estimant ne pas être payés assez vite ou suffisamment, ils n'hésitent pas à tuer des sénateurs d'Orléans. À Orléans toujours, sous le roi Sangiban, les Alains se joignent aux forces d'Aetius qui s'opposent à Attila qui avait envahi la Gaule vers 450. Attila assiège Orléans en 451, et y est défait par la coalition d'Aetius, de Mérovée et de Théodoric. Ils prennent part à la bataille des Champs Catalauniques. Une centaine de localités de l'Orléanais se souviennent de l'installation de ce peuple : Allaines, Allainville...
La Bataille d'Orléans (463) se déroula en 463 entre les forces de l'empire romain du magister militum Ægidius et les troupes du royaume wisigoth menées par Frédéric, le frère du roi Théodoric.
Moyen Âge : Au Moyen Âge, Orléans est l'une des 3 villes les plus riches de France avec Rouen et Paris, toujours grâce à sa proximité avec Paris et son lieu de passage sur la Loire. À l'époque mérovingienne, Orléans fut la capitale du royaume d'Orléans à la suite du partage en quatre du royaume de Clovis Ier. Clovis y tient, en 511, un concile important tant religieusement que politiquement.
2 siècles plus tard, Orléans joue un grand rôle lors de la "renaissance carolingienne". À l'époque capétienne, Orléans est la capitale d'un comté puis d'un duché tenu en apanage par la maison de Valois-Orléans. C'est dans la cathédrale d'Orléans, fief de la famille capétienne, qu'a lieu, en 987, le double sacre d'Hugues Capet et de son fils Robert le Pieux (né et baptisé à Orléans), pierre angulaire d'un pouvoir de 8 siècles. Pour cette raison, le comté (puis à partir du XIVe siècle le duché) d'Orléans était traditionnellement donné comme apanage au fils cadet du roi.
Les monastères et leurs écoles se multiplient.
En 1108, Louis VI le Gros est sacré dans la cathédrale d’Orléans par l'archevêque de Sens. Il s'agit d'un des rares sacres capétiens n'ayant pas eu lieu à Reims. Il empêche la création d’institutions communales en 1138.
En 1306, l'université d'Orléans, la quatrième de France après Paris, Toulouse et Montpellier, est fondée par le pape Clément V. Attirant des intellectuels de toute l'Europe, elle se spécialise dans le droit. L'université a aussi contribué au prestige de la ville.
Le titre de duc d'Orléans est créé en 1306 par le roi de France. Les ducs d'Orléans, dont le duché a été fondé au XIVe siècle, ne venaient presque jamais dans leur ville. En tant que frères ou cousins du roi, ils faisaient partie de sa Cour et avaient peu l'occasion de la quitter. Officiellement leur château était celui de Blois. Le duché d'Orléans était le plus vaste de tous. Il débutait à Arpajon, continuait à Chartres, Vendôme, Blois, Vierzon, Montargis. Le fils du duc portait le titre de duc de Chartres. Les héritages de grandes familles et les mariages ont permis aux ducs d'accumuler une richesse colossale.
Orléans est aussi la ville de Jeanne d'Arc. Pendant la guerre de Cent Ans, cette jeune femme a joué un rôle très important à Orléans. En 1428, les Anglais assiègent la ville. Sur la rive sud, un châtelet dit "des Tourelles" protégeait l'accès au pont. La levée du siège de la ville, en 1429 par Jeanne d'Arc marque le début de la reconquête des territoires occupés par les Anglais. C'est là qu'eut lieu la bataille qui permit à Jeanne d'Arc d'entrer dans la ville occupée. La ville fut libérée le 8 mai 1429, avec l'aide des grands généraux du royaume, Dunois et Florent d'Illiers. Les habitants lui vouèrent dès lors une admiration et une fidélité qui durent encore aujourd'hui. Ils la nommèrent "la pucelle d'Orléans" et lui offrirent une maison bourgeoise dans la ville. Ils contribuèrent également à la rançon pour la délivrer lorsque celle-ci fut faite prisonnière, en vain, car Charles VII, le dauphin devenu roi grâce à elle, garda l'argent pour lui. Une fois la guerre de Cent Ans terminée, la ville retrouva sa prospérité. La situation stratégique avec le pont lui a permis de collecter les droits de passage. La ville attirait des commerçants de partout.
Époque moderne : Le roi Louis XI a largement contribué à la prospérité de la ville. Il dynamisa l'agriculture de l'Orléanais. Les terres exceptionnelles de la Beauce favorisent les cultures. Il relança la culture du safran à Pithiviers. Aux XVe et XVIe siècles, la ville est l'une des plus belles de France. Églises et hôtels particuliers s'y multiplient. La famille de Valois-Orléans accédera au trône de France par Louis XII puis François Ier. Plus tard à la Renaissance la ville bénéficia des passages des riches châtelains allant dans le val-de-Loire devenu très à la mode, à commencer par le roi lui-même, Chambord, Amboise, Blois, Chenonceau étant des domaines royaux.
Les guerres de religion troublent fortement cette prospérité. La ville abrite de nombreux protestants, d'abord des étudiants germaniques, puis des Orléanais convertis. Jean Calvin est reçu et hébergé à l'université d'Orléans. Il rencontre des luthériens et y écrit une partie de ses thèses réformistes. En remerciement de cette protection, le roi d'Angleterre Henry VIII, inspiré des pensées du réformateur pour la religion anglicane, offre une bourse à l'université.
Du 13 décembre 1560 au 31 janvier 1561, les États généraux y furent réunis. Ce fut à cette époque que mourut le roi François II, le fils ainé de Catherine de Médicis et d'Henri II, le 5 décembre 1560 dans l'Hôtel Groslot d'Orléans, avec à ses côtés sa femme Marie Stuart. Lors de la première guerre de religion, Condé fait d'Orléans la capitale de l'insurrection protestante. De janvier à avril 1563, la ville subit un siège rude de la part des armées catholiques du duc de Guise, elle est reprise et ses remparts sont démantelés.
La cathédrale fut plusieurs fois reconstruite. La dernière version a vu sa première pierre posée par Henri IV, et les travaux s'étalèrent sur un siècle, offrant ainsi un mélange de style fin Renaissance et époque Louis XIV. Elle est l'une des dernières cathédrales construites en France et non des moins spectaculaires. Avec la révocation de l'Édit de Nantes (1685), elle perd ses derniers protestants.
L'ordre monarchique engendre une nouvelle prospérité reposant sur le commerce fluvial qui atteint son apogée au XVIIIe siècle. C'est alors que la ville prend la forme qu'on lui connaît encore. La fortune locale repose à cette époque avant tout sur le commerce des vins et alcools produits localement, également la fabrication du vinaigre, le traitement et le commerce des sucres coloniaux, et le travail des étoffes.
Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le pseudonyme de Molière, vint lui aussi y étudier le droit à Orléans, mais il participa au carnaval pourtant interdit par les règles non laïques de l'université et fut pour cela renvoyé de l'établissement.
En 1790, la province de l'Orléanais est démantelée et le département du Loiret est créé, avec Orléans comme chef-lieu.
XIXe siècle : En 1852 est créée la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, qui édifie la célèbre gare d'Orsay. Plus que la Révolution, c'est l'arrivée du chemin de fer et la perte des colonies sucrières qui, pendant un temps, bouleversent l'économie de la ville.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville se présente encore comme enjeu stratégique géographiquement. Le 13 octobre 1870, la ville est occupée par les Prussiens. L'armée de la Loire est constituée sous les ordres du général d'Aurelle de Paladines et se base en Beauce à proximité de la ville.
XXe siècle : La Seconde Guerre mondiale frappe la ville de plein fouet. Les destructions sont nombreuses. Pendant la guerre, les Allemands font de la gare d'Orléans Fleury-les-Aubrais une gare centrale pour leur logistique ferroviaire. Deux camps de transit sur le chemin de la déportation sont ouverts, à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande. Le pont Georges V est rebaptisé "pont des Tourelles". À la Libération, l'aviation alliée bombarde intensément la ville et la gare. Les dégâts sont très importants. Orléans est libéré le 17 août 1944, par les troupes du général Patton.
Dans les années qui suivent sa libération, la ville est l'une des premières reconstruites : le plan de reconstruction et d'aménagement de Jean Kerisel et Jean Royer est adopté dès 1943 et les travaux commencent dès le début de l'année 1945. Cette reconstruction se fait pour une part à l'identique, comme la rue Royale et ses arcades, mais aussi ailleurs par la mise en œuvre de procédés de préfabrication innovants, comme l'îlot 4 sous la direction de l'architecte Pol Abraham.
Dans les années soixante, la ville est marquée par une expansion démographique et la décentralisation industrielle, et par la création du quartier de la Source où s'installent le campus et le Parc Floral.
La grande ville d'autrefois est aujourd'hui une ville moyenne de 275 000 habitants en comptant son agglomération. Rivale de Tours sur le plan régional, elle est depuis 1964 le siège de la préfecture de Région.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Orléans

Les années 1970

POLICE PYTHON 357

1976, France/R.F.A., Policier
Réalisé par Alain Corneau
Scénario de Daniel Boulanger & Alain Corneau d'après le roman de Kenneth Fearing
Photographie d'Étienne Becker
Musique de Georges Delerue
Décors de Jean-Pierre Kohut-Svelko
Montage de Marie-Josèphe Yoyotte
Son d'Harald Maury
Mixage de Jean Nény
Montage son de Violette Marfaing
Scripte de Bénédicte Kermadec
Durée 2 h 05

Avec Yves Montand, François Périer, Simone Signoret, Stefania Sandrelli, Mathieu Carrière, Vadim Glowna, Claude Bertrand, Gabrielle Doulcet, Serge Marquand, Roger Muni...

Résumé : A Orléans, alors qu'il est en train d'arrêter deux malfaiteurs, le commissaire Ferrot est photographié par une jeune femme. Quelque temps plus tard, il découvre son portrait dans la vitrine d'une boutique. Il demande à la photographe, Sylvia Leopardi, de lui donner les clichés. Elle accepte et promet de rendre également les négatifs. Le commissaire et la jeune femme se revoient à plusieurs reprises et tombent amoureux l'un de l'autre. Mais Sylvia a un autre homme dans sa vie, dont elle refuse de donner le nom. L'amant évincé est, en fait, le commissaire Ganay, le supérieur de Ferrot. Seule la femme paralytique de celui-ci, Thérèse, est au courant de cette liaison. Au cours d'une scène de jalousie, Ganay tue Sylvia. L'enquête est confiée au commissaire Ferrot...

Prix & Récompenses : César 1977 : Meilleur montage.


Les années 1990

LA VIE RÊVÉE DES ANGES

1998, France, Drame
Réalisé par Erick Zonca
Scénario d'Erick Zonca, Roger Bohbot, Virginie Wagon & Pierre Chosson
Photographie d'Agnès Godard & Dominique Le Rigoleur
Musique de Yann Tiersen
Décors de Jimmy Vansteenkist
Costumes de Françoise Clavel
Montage de Yannick Kergoat
Mixage de Stéphane Thiébaut
Montage son de Muriel Moreau
Casting d'Antoine Carrard
Durée 1 h 53

Avec Élodie Bouchez, Natacha Régnier, Grégoire Colin, Patrick Mercado, Jo Prestia, Francine Massenhave, Zivko Niklevski, Murielle Colvez, Corinne Masiero...

Résumé : Isa, vingt ans, bourlingue avec pour tout bagage son sac à dos et une "philosophie de la galère" et va de ville en ville à la recherche de petits boulots, jamais les mêmes et jamais trop longtemps. Elle arrive à Lille et rencontre Marie, vingt ans également, elle aussi fille du Nord, solitaire, comme Isa, mais sauvage, écorchée, révoltée contre sa condition sociale...

Prix & Récompenses :

Festival de Cannes 1998 : Prix d'interprétation féminine.
European film awards 1998 : Meilleure actrice, découverte européenne de l'année
César 1999 : Meilleur film, meilleure actrice & meilleur espoir féminin.
Prix Lumières 1999 : Meilleur film, meilleur réalisateur & meilleure actrice.


Né(e)s à Orléans

Acteur


Hubert Saint-Macary
Né le 18/05/1949