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La bande dessinée au cinéma

Histoire de la Bande Dessinée

La première personne à ouvrir la voie de la bande dessinée telle qu'on la connaît aujourd'hui fut un Suisse nommé Rodolphe Töppfer. Celui-ci eut la brillante idée d'associer le dessin et le texte (à noter que le texte n’était pas encore écrit dans des bulles, mais bien seulement en bas des images) et le représenta bien dans son premier ouvrage édité, Histoire de M. Jabot, parut en 1833. Bientôt, Töppfer est rejoint par d'autres artistes, surtout des Français. Les revues commencent à faire de la place pour ce qu'ils appellent les "histoires illustrées". Plusieurs périodiques apparaissent, aidant ainsi la popularité de ces nouveaux divertissements.
Dès la fin du XIXe siècle, les récits imagés se multiplient. On en retrouve maintenant mondialement : en Amérique du Sud, aux États-Unis... La plupart des bandes dessinées se retrouvent dans les parutions du dimanche des grands quotidiens, comme le Sunday Examiner et le New York World. Ces illustrations sont humoristiques et les premières à paraître dans ces journaux respectifs furent Little Bears and Tigers de James Guilford et At the Circus in Hogan's Alley (rebaptisé the Yellow Kid) de Richard Felton Outcault. Outcault fut l'un des principaux inventeurs de la bande dessinée actuelle. Il introduit les phylactères, utilisait les mêmes personnages, découpait ses illustrations en vignettes, un peu comme les dessinateurs d'aujourd'hui. La plus vielle série est celle de Rudolph Dirks intitulée The Katzenjammer Kids, connue en France sous le nom de Pim, Pam, Poum, commencée en 1897 et qui continue de paraître encore aujourd'hui.
En 1900, deux tendances vont se former en France. La première est pour le public populaire et propose des périodiques comme L’Illustré (1904), le Petit Illustré (1906) ou l’American Illustré (1907). La deuxième sera pour les bourgeois, avec des revues telles que les Belles Images (1904), la Semaine de Suzette (1905) ou l’Écho de Noël (1906). Il faut dire que, contrairement à celles faites aux États-Unis, ces revues sont toujours publiées avec le texte sous l’image. En France, Bibi Fricotin est créé en 1924. Cette bande dessinée est toujours sur le modèle du texte sous l’image, cependant Alain Saint-Ogan en décide autrement avec Zig et Puce (publié en 1925 dans le Dimanche illustré) pour lequel il utilise les phylactères. C’est la première fois qu’un artiste français les utilise de manière systématique.
C’est en 1926 que le Belge Hergé (de son vrai nom Georges Rémi) dessine Totor, C.P. des Hannetons, dans le Boy-Scout. C’est dans le Petit Vingtième, duquel il est responsable, qu’il introduira celui qui sera connu du monde entier : un certain reporter dénommé Tintin et son fox-terrier...
La bande dessinée américaine privilégie l’humour depuis le début, le terme "comic strip" le démontre bien. En 1929, Popeye apparaît dans la série Thimble Theater, puis Mickey Mouse fait ses débuts en bande dessinée. À partir de 1929, les Américains découvrent des bandes dessinées plus réalistes, comme Tarzan (de Harold Foster, tiré de l’œuvre de Edgar Rice Burroughs en 1929), Buck Rogers (Dick Calkins et Philip F. Nowlan - 1929), Dick Tracy (Chester Gould – 1931) et Blondie (Chic Young – 1930). Le comic strip réaliste connaît ainsi ses débuts, offrant à son public quelque chose pour tous les goûts. Pendant cette décennie, il devient de plus en plus populaire.
Le "comic book" va commencer à prendre de plus en plus de place. En 1937, Detective Comics est lancé. C’est le premier "comic book" qui est consacré à un thème précis. C’est dans ce "comic book" que Batman fera sa première apparition peu d’années après, dépassant le succès de Superman (conçu par Jerry Siegel et Joe Shuster, un canadien de Toronto) qui était paru en 1938 dans Action Comics. Ce sont les deux premiers super-héros dignes de ce nom et ils vont dominer le monde des bandes dessinées américaines. Durant une dizaine d’années, des chefs d’oeuvre devenus maintenant des classiques apparaissent aux États-Unis et se font bientôt expédier vers les quatre coins de la Terre. Certaines se poursuivent encore en ce moment, mais d’autres furent délaissées par le public, à mesure que d’autres essayaient de reprendre les séries là où les créateurs les avaient laissées. Mais des super-héros tels que Batman et Superman restent toujours en vie grâce aux productions cinématographiques et aux divers produits qui portent toujours leurs marques.
Lors de la Seconde Guerre mondiale plusieurs publications vont disparaître. Cela marque un temps mort pour beaucoup d’endroits qui devront attendre la fin de la guerre pour revoir les bandes dessinées.
Tout de suite après la guerre, la bande dessinée retrouve sa place au soleil. En Italie, un groupe surnommé le "Groupe de Venise" auquel appartient des créateurs tels qu'Hugo Pratt et Alberto Ongaro monte un périodique appelé Asso di Picche en 1945. Certains de ces auteurs sont émigrés en Argentine et participent aux éditions Frontera et Abril. Junglemen et El Sargento Kirk/Sgt Kirk sont des exemples de séries réalistes de cette époque.
Toujours à la fin de la guerre, l’hebdomadaire belge Spirou se fait distribuer en France et gagne ainsi en popularité. Beaucoup d’illustrateurs vont pouvoir s’y exprimer, réalisant ce qui sera connu sous le nom de l’"école de Marcinelle". Bon nombre de figures seront présentes, comme Jijé , puis André Franquin, Morris, Peyo...
En 1940, beaucoup des principaux périodiques franco-belges cessent leurs activités. Le journal Coq Hardi fait son apparition à la Libération bravant les restrictions papetières. Le journal (conçu par Marijac) devra attendre au début de 1946 pour avoir un rythme de publication normal. De 1945 à 1946, le tout commence à bouger un peu plus. Les séries catholiques Coeurs Vaillants et Âmes Vaillantes reviennent en kiosque et les premiers numéros de Fripounet et Marisette apparaissent, avec des histoires telles que Sylvain et Sylvette ou Zéphyr. Le journal Vaillant est acclamé par les communistes. Ce magazine propose des séries réalistes comme les Pionniers de l’Espérance, Yves le Loup et des séries plus humoristiques comme Pif le chien et Placid et Muzo de l’Espagnol Cabrero.
The Fantastic Four et Spider Man font leur apparition en 1961 et 1962, respectivement. Certains personnages font un retour en force avec des origines un peu changées, comme Hawkman ou Captain America.
En Amérique du Sud, plus précisément en Argentine, une nouvelle héroïne voit bientôt le jour : Mafalda est créée en 1964 par Quino. Le dessin de Mafalda a d’abord fait son apparition pour une bande dessinée publicitaire que Quino devait travailler dessus en 1962.
C’est au début des années 60 que quelques personnes font pression afin de voir la bande dessinée finalement gagner une reconnaissance officielle. En 1962, le Club des bandes dessinées (renommé C.E.L.E.G. deux ans plus tard) voit le jour en France. Il commence à publier la revue Giff-Wiff. Le premier Salon européen de la bande dessinée ouvre ses portes en Italie en 1965. La bande dessinée est de plus en plus reconnue sous le nom de "9e art" et Ran Tan Plan (Belgique) et Phénix (France) se spécialisent dans son étude en 1966. En 1967, l’essor continue avec une exposition appelée Bande dessinée et Figuration narrative par la S.O.C.E.R.L.I.D. au musée des Arts décoratifs de Paris. Les premiers albums pour adultes sont édités par Éric Losfeld en 1964 (avec Barbarella de Jean-Claude Forest).
De nouvelles bandes dessinées font leur apparition dans la revue Pilote au fil des ans et deviennent souvent des classiques, telles qu'Achille Talon (par Greg, 1965), la reprise de Lucky Luke (par Morris et auparavant publié dans Spirou), Blueberry (par Charlier et Jean Giraud en 1963) etc... C’est ainsi que Pilote s’imposera dans son genre et fera connaître beaucoup d’artistes aujourd’hui renommés.
La bande dessinée pour adulte apparaît en grand au début des années 1970. France-Soir contient des bandes dessinées telles que Hypocrite de Jean-Claude Forest et Blanche Épiphanie de Jacques Lob & Georges Picard. Le journal Pilote devient mensuel à partir de 1974 et publie des bandes dessinées d’auteur avec Philippe Druillet qui reprend la série Lone Sloane, Jacques Tardi, Gérard Lauzier et plusieurs autres. Jean Giraud participe à la revue Métal Hurlant avec ses œuvres de science-fiction comme Arzach et le Garage hermétique.
La bande dessinée pour les jeunes ne reste toutefois pas les bras croisés. Vaillant le journal de Pif devient Pif Gadget en 1969 et publie des œuvres réalistes comme Rahan de Roger Lécureux et André Chéret et Corto Maltese d’Hugo Pratt. Djin et Formule 1 (Presse catholique) publient les premières bandes dessinées de François Bourgeon, François Dermault et André Juillard. De son côté, Tintin lance des artistes comme Cosey, Claude Auclair et Grzegorz Rosinski. Les séries Papyrus de Lucien De Gieter, Yoko Tsuno de Roger Leloup, Docteur Poche de Marc Wasterlain, Violette de Bernard Hislaire apparaissent chez Spirou.
Le mouvement hippie de la fin des années 60 ne manque pas d’influencer les créateurs de bandes dessinées. De nouvelles expériences sont tentées, ce qui ne fait pas toujours du tort à la bande dessinée, lui donnant une nouvelle dimension. Les grands expérimentateurs des États-Unis sont Robert Crumb, Vaughn Bodé et Gilbert Shelton, qui ressortent différentes façons de narration et de graphiques. Des séries underground font leur apparition. L’Actuel français décide d’en traduire quelques-unes. Charlie Mensuel est créé en 1969 et publie des artistes comme Golo, Willem et Jean-Pierre Autheman. Il propose aussi des classiques américains et des bandes dessinées de Guido Crepax et Milo Manara. Chez Pilote, tout ne va pas à merveille et c’est ainsi que des collaborateurs décident de s’en séparer. L’Écho des Savanes est fondé en 1972 par Claire Bretécher, Marcel Gotlib et Nikita Mandryka. Leurs histoires choquent, étant plus impudiques que la plupart, et les fondateurs décident de partir chacun de leur côté. C’est ainsi que Gotlib cré Fluide Glacial en 1974 et les Frustrés de Bretécher sont publiés dans le Nouvel Observateur. Le magazine Métal Hurlant apparaît en 1975 et se spécialise en science-fiction. Circus fait son entrée la même année, proposant des bandes dessinées plus classiques avec une touche de la liberté des récits pour adultes, comme le démontre la série les Passagers du vent de François Bourgeon. 1978 voit naître À suivre publié par Casterman et où l’on peut retrouver desoeuvres de Jacques Tardi, Didier Comès et Jean-Claude Servais. La bande dessinée d’auteur continue de régner en Espagne et Italie avec les revues Lanciostry, Sorry, Sunday et Trinca.
Les artistes européens (Bilal, Manara, Shuiten...) accèdent à une diffusion internationale. Aux États-Unis, des créateurs géniaux imposent leur originalité : Alan Moore, Dave Gibbons et l'incontournable Maüs d'Art Spiegelman. Mais le phénomène marquant est incontestablement l'explosion des mangas, qui s'engouffrent dans la brèche ouverte par le cultissime Akira, et par les héros de dessins animés. Ils séduisent largement le public franco-belge, à qui l'on propose rarement ce type d'écriture, et marqueront définitivement la culture et le style d'auteurs américains et européens; C'est à partir des années 80 que la B.D., par ses succès en librairie, atteint un très large public : pour n'en citer que quelques uns : XIII, les 7 vies de l'épervier, la quête de l'oiseau du temps, Titeuf... Deux grands centres spécialisés sont créés, à Angoulême et à Bruxelles.
Avec les années 80 c'est aussi la mort des hebdomadaires. Ce phénomène est du à la production d'album en de plus en plus grande quantité et provenant d'autres maisons d'éditions que Dupuis, Le Lombard ou bien Dargaud.
Dans les années 90, sortie des premiers tomes des séries Largo Winch, Joe Bar Team et Jean-Claude Tergal. Scott McCloud publie son ouvrage théorique sur la BD L'Art invisible. Maus, la BD d'Art Spiegelman reçoit le prix Pulitzer. Fondation de l'Ouvroir de Bande-dessinée Potentielle.
En 1992, après des apparitions dans le fanzine suisse "Sauve qui peut", le personnage créé par Zep, Titeuf, se dévoile dans un album intitulé "Dieu, le sexe et les bretelles". Le personnage de 8 ans colonise rapidement les cours de l'école avant d'être un véritable phénomène de société. En effet, dix ans plus tard, "La Loi du préau" se vend à 1,5 million d'exemplaires. L'approche de l'enfance et le langage caractéristique ont révolutionné le genre.
En 1994 Tarquin et Arleston publient leur premier album de "Lanfeust de Troy". Le forgeron un peu naïf qui donne son nom a cette bande dessiné d’heroic fantasy est doté de pouvoirs extraordinaires qui sont révélés au cours des huit albums de la série. Le monde de Troy verra par la suite naître "Trolls de Troy", "Gnomes de Troy" puis la série "Lanfeust des étoiles".
Le nombre de titres publiés chaque année augmente jusqu'à un seuil jugé déraisonnable par tous. Les festivals fleurissent dans chaque bled de France, le business gagne en puissance, les collectionneurs avides de dédicaces ou gadgets foisonnent. Effrayés par la starisation exagérée, de nombreux auteurs choisissent de se mettre en retrait. Mais de jeunes auteurs méconnus parviennent aussi, grâce à leur site internet, à montrer ce qu'ils ont à offrir.
À partir du début des années 2000, suite aux succès des éditeurs "indépendants" (L'Association, Cornélius, etc.), les grands éditeurs diversifient leurs politiques éditoriales en créant de nombreuses collections aux formats et paginations plus originales que le traditionnel "44 pages couleurs", valorisant les auteurs lancés par ces petits éditeurs, ou des auteurs qui s'en inspirent, telles que "Écritures", "Carrément BD"... D'autres, en gardant un format traditionnel, donnent à ces jeunes auteurs l'opportunité de bousculer les traditions, comme "Poisson pilote". De nouveaux auteurs influencés par le manga, ou des styles plus cartoon sont publiés par les éditeurs. De plus, un nouveau terme est apparu en 2005 : le manfra, qui désigne en quelques sortes des BD réalisées par des auteurs francophones, publiés dans un format "Manga", et dont le style et la narration en est fortement inspirée. Des éditeurs français de manga ont publié eux-mêmes des manfras (Pika Édition).
2000 - Aux États-Unis, lancement de la ligne éditoriale "Ultimate" (remise au goût du jour des principales licences Marvel : Ultimate Spider-Man, Ultimate X-Men, Ultimates (les Avengers), Ultimate Fantastic Four...).
L’auteur de bande dessinée René Pétillon envoie son enquêteur Jack Palmer en Corse. Cette caricature suscite un véritable intérêt et se voit décerner le prix du meilleur album au Festival d’Angoulême en 2001
2004 - DC lance en réponse au label "Ultimate" de Marvel, le label All-Star qui doit présenter de aventures "iconiques" des plus héros DC par des auteurs en vue. DC a également actualisé son logo.
Ces dernières années, la B.D. bénéficie d'une croissance exceptionnelle et compte les meilleures ventes de l'édition française.
03 janvier 2010 : Tibet, auteur de bande dessinée français, créateur de Ric Hochet et de Chick Bill est mort.
21 janvier 2010 : Jacques Martin, auteur français, créateur d' Alix et de Lefranc, est mort.
Le Grand Prix de la Ville d'Angoulême 2010 du festival international de la bande dessinée a été décerné au dessinateur et scénariste Baru.
27 juillet 2010 : Disparition d'André Geerts (Créateur de Jojo et Mademoiselle Louise).
18 Août 2011 : Disparition de Jean Tabary (Créateur de Richard & Charlie dans la revue Vaillant, Totoche, Grabadu & Gabaliouchtou. Il se lance avec René Goscinny dans la mise en scène des aventures du bon calife Haroun el Poussah, en 1962, dans la revue Record puis Pilote en 1968. 28 albums d'Iznogoud seront édités de 1966 à 2008. Jean Tabary a créé 2 maisons d’éditions, BD Star, et les Éditions de la Séguinière, avec le journaliste d’Europe 1 Francis Slomka. Deux mensuels sont édités : Les récrés de Totoche et Les vacheries de Corinne à Jeannot.
10 mars 2012 : Disparition de Jean Giraud. (Créateur de la série Blueberry).
Mafalda
XIII

1936
1900 1901 1902 1903 1904 1905 1906 1907 1908 1909 1910 1911 1912 1913 1914 1915 1916 1917 1918 1919 1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926 1927 1928 1929 1930 1931 1932 1933 1934 1935 1936 1937 1938 1939 1940 1941 1942 1943 1944 1945 1946 1947 1948 1949 1950 1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

FLASH GORDON

1936, USA, Science-Fiction
Réalisé par Frederick Stephani & Ray Taylor
Scénario d'Ella O'Neill, George H. Plympton, Basil Dickey & Frederick Stephani d'après le comic strip d'Alex Raymond
Photographie de Jerome Ash & Richard Fryer
Musique de Clifford Vaughan
Département musique : Franz Waxman
Décors de Ralph Berger
Montage de Saul A. Goodkind, Louis Sackin, Alvin Todd & Edward Todd
Durée 1 h 22

Avec Buster Crabbe, Jean Rogers, Charles Middleton, Priscilla Lawson, Frank Shannon, Richard Alexander, James Pierce...

Résumé : Flash Gordon, un jeune homme sportif et musclé fait la connaissance de Dale Arden lorsqu'il la sauve d'une catastrophe aérienne en sautant en parachute. Ils atterrissent près du laboratoire du Docteur Zarkov. Celui-ci les oblige à monter dans une fusée en partance pour la planète Mongo. Il semblerait que la petite planète se dirige tout droit sur la Terre et doit entrer en collision avec elle. Nos héros doivent sauver le monde des griffes du terrible Empereur Ming dont les armes scientifiques et destructrices font des ravages...

Les plus de Ciném@ et Cie : Alex Raymond de son vrai nom Alexandre Gillespie Raymond est né le 2 octobre 1909 à New Rochelle (USA) et il est décédé le 6 septembre 1956 à Westport (USA). Il fut marié en 1931 à Helen Frances William avec qui il eut cinq enfants. Après des petits boulots difficiles en tant qu'agent de change lors de la Grande Crise, il est encouragé par son voisin Russ Westover (dessinateur de Tillie the Toiler) à rejoindre le King Features Syndicate. Dans l'anonymat le plus complet, il devient l'assistant de Lyman et Chic Young en 1930 sur Tim Tyler's Luck et Blondie. Lorsque le KFS décide de lancer sa propre série de science-fiction en 1933, il crée Flash Gordon qui posera les règle du genre de la space opera dessinée. Dans la foulée, il lance Jungle Jim, qui rejoint la grande tradition de l'aventurier baroudeur. Parallèlement, il touche en 1934 aux codes du polar en démarrant les aventures de l'Agent Secret X-9 aux côtés de Dashiell Hammett. Trois séries marquantes formant comme un triptyque de la bande dessinée de genre moderne. Il doit interrompre son travail à cause de la Seconde Guerre mondiale, où il servira dans le Corps des Marines des États-Unis d'Amérique. En 1946, il débute la série Rip Kirby pour laquelle il recevra un Reuben Award de la National Cartoonists Society en 1949. Il meurt à 46 ans dans un accident en conduisant la voiture du dessinateur Stan Drake.
FLASH GORDON

1936, USA, Science-Fiction
Réalisé par Frederick Stephani & Ray Taylor
Scénario d'Ella O'Neill, George H. Plympton, Basil Dickey & Frederick Stephani d'après le comic strip d'Alex Raymond
Photographie de Jerome Ash & Richard Fryer
Musique de Clifford Vaughan
Décors de Ralph Berger
Montage de Saul A. Goodkind, Louis Sackin, Alvin Todd & Edward Todd
Durée 13 x 0 h 19

Avec Buster Crabbe, Jean Rogers, Charles Middleton, Priscilla Lawson, Frank Shannon, James Pierce, Richard Alexander...

Résumé : Une étrange planète se rue inévitablement en direction de la terre. Ce destin fatal imminent crée un pandemonium mondial. Mais le docteur Zarkov pense pouvoir arrêter le désastre en allant sur la mystérieuse planète grâce à son vaisseau expérimental. Il est accompagné de l'athlétique Flash Gordon et de la belle Dale Arden. Une fois la planète atteinte, les trois aventuriers découvrent une planète où les peuples sont en guerre et où le diabolique empereur Ming contrôle son orbite en direction de la terre...