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Mâcon fait son cinéma
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Sa situation géographique

Mâcon est une commune française, capitale du Mâconnais, préfecture du département de Saône-et-Loire, dans la région Bourgogne.
Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 32 917 habitants tandis que son aire urbaine, qui s'étend sur 3 départements rassemble 100 172 habitants.
Il s'agit de la 5e plus grande ville de Bourgogne derrière la capitale et chef-lieu régional Dijon, Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre et devant la ville de Sens.
Ses habitants sont appelés les Mâconnais.

Source : Wikipédia
© Ville de Mâcon

Histoire de la ville

© Ville de Mâcon M.Horiot
Protohistoire : L'agglomération mâconnaise tire son origine de l'établissement d'un oppidum et d’un port fluvial par le peuple celte des Éduens. Elle est citée par Jules César au 1er siècle av. J.-C.8.
Antiquité : Connue alors sous le nom de Matiscone, la ville se développe rapidement au cours des deux premiers siècles de notre ère.
Au cours du IVe siècle, la ville se fortifie.
Moyen Âge : Au Moyen Âge, Mâcon est le chef-lieu d'un comté rattaché au duché de Bourgogne, sis à l'extrémité du pont sur la Saône menant aux domaines de Bresse du duché de Savoie. La ville commandait l'accès à l'actuel Val Lamartinien, où l'extrémité sud de la Côte de Bourgogne rejoint les premiers contreforts des monts du Beaujolais, ouvrant la voie aux riches plaines de la Loire.
En 1477, à la suite de la mort de Charles le Téméraire, Louis XI confirme par lettres patentes les privilèges de la ville et du comte de Mâcon.
Époque moderne : En 1500, Mâcon est une petite ville de 4 000 habitants environ, ville commerçante en raison de sa situation sur les bords de la Saône, ville riche de nombreuses églises et de monastères, ville fortifiée faisant frontière entre la France et la Savoie. Les ordonnances de l'évêque de Lyon François de Rohan en 1529, de l'évêque de Mâcon Louis de Chantereau en 1530, du roi Henri II lui-même en 1551 dans une lettre adressée à l'évêque de Mâcon sur l'inconduite des religieux dans cette ville, sont des signes révélateurs de l'état moral et spirituel d'un certain nombre d'ecclésiastiques à cette époque. C'est en 1533 que les doctrines de Calvin sont répandues à Mâcon par un ecclésiastique, Alexandre Canu, qui avait fait un séjour à Neuchâtel et à Genève où il avait pris contact avec Farel ami et disciple de Calvin. Ces doctrines furent favorablement accueillies à Mâcon, surtout au début, dans les milieux bourgeois et commerçants, ainsi que par certains membres du clergé. L'un des plus anciens historiens de Bourgogne, le R. P. Fodéré a écrit ceci : "L'hérésie de Calvin ayant déjà pullulé sourdement par dedans presque toutes les villes du Royaume, depuis 1554, elle se glissa dans l'entendement des plus relevés de Mâcon, lesquels néanmoins à ce commencement se tenaient secrets ; or, pour se bien instruire aux dogmes de cette nouvelle hérésie, ils envoyaient souvent des plus capables d'entre eux à Genève."
Nous connaissons effectivement le nom d'un de ces mâconnais, Antoine Bouvet, qui alla à l'Académie de Genève et revint quelques années plus tard à Mâcon pour exercer les fonctions de pasteur de la nouvelle Église. Les événements à Mâcon sont complexes pendant toute cette période, le culte réformé sera plusieurs fois supprimé puis restitué.
Charles IX, venant de Chalon, s’arrête le 3 juin 1564 dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. La ville est stratégique : c’est une porte d’entrée du royaume potentielle pour les Suisses ou les mercenaires allemands dans le contexte des guerres de religion. Il y est accueilli par la reine Jeanne de Navarre, dite la "reine des Protestants", et 1 500 huguenots.
Du 14 au 21 septembre 1602, il y eut des pluies continuelles dans la région : "La Saône déborda en septembre 1602 avec une si grande inondation, que de mémoire d'homme on n'en avait jamais vu de pareille. Le faubourg Saint-Jean de Maiseau en fut plus inondé que les autres et on y allait partout en bateau, même au-delà des Tours des Carmes quoiqu'elles soient assez avancées dans la ville. L'eau dégorgea en cet endroit-là par le vieux fossé, avec tant de furie qu'elle faisait plus de bruit qu'une écluse de moulin".
Époque contemporaine : En 1790, la ville devint chef-lieu du département de Saône-et-Loire nouvellement créé.
En 1814, la ville fut envahie par les armées autrichiennes puis libérée deux fois par les troupes françaises avant d'être définitivement occupée jusqu'à la chute de l'Empire. Après le retour de Napoléon et les Cent-Jours, Mâcon et le Mâconnais furent à nouveau pris par les Autrichiens.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Mâcon était la première ville en zone libre entre Paris et Lyon. Elle est libérée le 4 septembre par les troupes débarquées en Provence.
Fin du xxe siècle : En 1974, le Conseil de l'Europe lui remet le Prix de l'Europe.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Mâcon

Les années 2010

L'EXERCICE DE L'ÉTAT

2011, France, Drame
Réalisé par Pierre Schoeller
Scénario de Pierre Schoeller
Photographie de Julien Hirsch
Musique de Philippe Schoeller
Décors de Jean Marc Tran Tan Ba
Costumes de Pascaline Chavanne
Montage de Laurence Briaud
Son d'Olivier Hespel
Mixage de Jean-Pierre Laforce
Montage son de Julie Brenta
Casting d'Aurélie Guichard
Scripte de Bénédicte Kermadec
Durée 1 h 55

Avec Olivier Gourmet, Michel Blanc, Zabou Breitman, Laurent Stocker, Sylvain Deblé, Didier Bezace, Jacques Boudet, François Chattot, Arly Jover, Eric Naggar, Scali Delpeyrat...

Résumé : Le ministre des Transports Bertrand Saint-Jean est réveillé en pleine nuit par son directeur de cabinet. Un car a basculé dans un ravin. Il y va, il n’a pas le choix. Ainsi commence l’odyssée d’un homme d’Etat dans un monde toujours plus complexe et hostile. Vitesse, lutte de pouvoirs, chaos, crise économique... Tout s’enchaîne et se percute. Une urgence chasse l’autre. A quels sacrifices les hommes sont-ils prêts ? Jusqu’où tiendront-ils, dans un Etat qui dévore ceux qui le servent ?...

Prix & Récompenses :

Festival de Cannes 2011 : Prix de la critique internationale F.I.P.R.E.S.C.I..
César 2012 : Meilleur acteur dans un second rôle, meilleur scénario original & meilleur son.
Magritte 2013 : Meilleur film étranger en coproduction, meilleur acteur & meilleur son.