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Dijon fait son cinéma
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Sa situation géographique

Dijon (prononcer [di.ʒɔ̃]) est une commune française située entre le bassin parisien et le bassin rhodanien, à 310 kilomètres au sud-est de Paris et 190 kilomètres au nord de Lyon. C'est la préfecture du département de la Côte-d'Or et le chef-lieu de la région Bourgogne. Elle est également l'ancienne capitale des ducs de Bourgogne. Ses habitants sont appelés les Dijonnais. La commune se situe à l'extrémité nord de la Côte des vins de Bourgogne aussi nommée "Route des Grands Crus" et qui s'étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d'orienne.
Dijon est actuellement la commune la plus peuplée du département de la Côte-d'Or et de la région Bourgogne. En 2009, la population de Dijon intra-muros est de 156 133 habitants. La ville est, en 2008, la 17e commune la plus peuplée de France. La communauté d'agglomération dijonnaise, fondée en 2000 et nommée le "Grand Dijon", compte 251 179 habitants.
Capitale du duché de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles, ville aux cent clochers sous l'Ancien Régime, héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, Dijon est une cité touristique dont l'attrait est renforcé par la réputation gastronomique de la région. C'est aussi une ville verte au secteur tertiaire important, capitale de région dans les domaines scolaire, universitaire, judiciaire, hospitalier et administratif, qui assurent une tradition intellectuelle. Dijon est également un centre économique régional au tissu diversifié mais plutôt en crise avec un pôle agro-alimentaire traditionnel (moutarde de Dijon, crème de cassis de Dijon et kir, pain d'épices, chocolat Lanvin...) et un secteur pharmaceutique réputé.
La capitale bourguignonne se situe au cœur d'une campagne composée de deux rivières convergentes : le Suzon, qui la traverse du nord au sud, et l'Ouche, au sud de la ville ; à l'ouest s'étend la "côte" de vignobles qui a donné son nom au département. Elle se situe à 310 kilomètres au sud-est de Paris, 190 au nord-ouest de Genève et 190 au nord de Lyon.
Située sur un carrefour ferroviaire de l'est de la France (ligne Paris-Lyon-Marseille, bifurcations vers Besançon, Belfort, Nancy, la Suisse, l'Italie (par le tunnel ferroviaire du Fréjus et le Simplon), la ville est desservie par un des principaux nœuds autoroutiers français aux croisements des autoroutes A6, A31, A36 et A39.
"Dijon prend naissance dans la plaine alluviale du Suzon, creusée dans les argiles tertiaires de la "Plaine" qui s'étend largement à l'est", suivant le cours de la Saône. La plaine est en effet un fossé tectonique situé à une vingtaine de kilomètres de Dijon, remblayé par les marnes et les argiles oligocènes atteignant une hauteur géologique de 100 mètres à Dijon.
Source : Wikipédia

Histoire de la ville

Préhistoire : Il n'existe pas de véritables travaux de fouilles archéologiques concernant la ville de Dijon. Aucun document relatif à la période néolithique n'existe alors que la période protohistorique a surtout été l'objet d'investigation à la périphérie de la ville. Un silo dans l'actuel quartier des Grésilles, du mobilier de l'âge du Bronze près du quartier des Bourroches ont cependant été retrouvés. Quelques menus objets domestiques, un fragment d'assiette décoré d'ornements géométriques incisés de l'époque hallstatienne et une pince à épiler de l'époque de La Tène III, ont été mis au jour en plein centre-ville. Deux ouvrages compilent les découvertes antérieures au début du XXe siècle : le Recueil d'Esperandieu (1911) et les Inscriptions antiques de la Côte-d'Or de Pierre Lejay (1889). Les premières traces d'habitat remonteraient au néolithique (site des Lentillières). La vallée aurait en effet été investie bien avant l'époque gallo-romaine. La confluence des routes dans une vallée fertile, irriguée par le Suzon et l'Ouche, permet le développement d'un petit village.
Antiquité : La Dijon celtique Divio, est la métropole méridionale des Lingons. Une route romaine passe de l'axe sud-ouest au nord-est, venant de Bibracte puis d'Autun vers Gray et l'Alsace alors qu'une autre va du sud-est au nord-ouest, de l'Italie vers le bassin parisien. Dijon est fortifié au Bas-Empire, par une enceinte protégeant une petite superficie, de 10 hectares. Les seuls édifices romains qui subsistent sont une tour du castrum, dite "tour du petit Saint-Bénigne", et quelques pans de l'enceinte du Bas-Empire. La voie romaine Chalon-sur-Saône-Langres a été retrouvée par endroits (au parc de la Colombière où elle est visible). Elle passe à l'écart du castrumg. Deux autres voies, celle venant de la plaine de la Saône et celle menant vers l'Alsace ont été retrouvées. Les fondations du castrum, mur de 10 mètres de haut, sont en partie constituées de stèles, de statues et autres pierres de remploi provenant d'une nécropole. Certaines stèles, en forme d'obélisque, livrent de précieux renseignements sur les patronymes et professions des habitants de l'époque.
Le Dijon romain possède deux nécropoles, l'une s'étendant le long de la voie Chalon-Langres, sur les quartiers actuels des Cours du Parc jusqu'à la rue de Gray, la seconde à l'ouest sur les positions des édifices de Saint-Bénigne, Saint-Philibert et Saint-Jean. Cette dernière nécropole, en usage dès le IIe siècle, continue d'être utilisée comme cimetière jusqu'à Louis XVI. Des cultes indigènes étaient mêlés à ceux des Romains : des stèles votives dédiées à Epona et Sucellos furent retrouvées, aux côtés des figures officielles : Mercure, Junon, Hercule et Apollon. La découverte en 1598 d'une inscription grecque disparue depuis, semble attester qu'un culte était rendu à Mithra.
La muraille romaine devient inutile lors de l'édification d'une nouvelle enceinte au XIIe siècle, mais son tracé a toujours été conservé et connu.
Grégoire de Tours indique donc que l'enceinte possède 33 tours dont 1, en partie conservée, reste visible au 15 de la rue Charrue, dans une petite cour. Les quatre portes sont : la Porte aux lions, la Porte du côté de Saint-Médard, la Porte du vieux château et la Porte au-dessus du Bourg. L'épaisseur de la muraille, loin d'atteindre 15 pieds (4,50 m) comme l'affirme Grégoire de Tours, ne semble pas avoir dépassé 2 mètres.
Cette enceinte est reproduite dans les plans du XVIIe siècle, or, deux portes seulement ont été retrouvées : la Porte Vacange rue Chabot-Charny et celle de la rue Porte-aux-Lions. La tour du petit Saint-Bénigne, située entre la rue Amiral-Roussin et la rue Charrue, devint au XVe siècle un lieu de culte dédié au saint, qui est supposé y avoir été emprisonné. On a retrouvé les traces d'un moulin au niveau de la rue des Bons-Enfants. Un temple est mis au jour lors de la destruction, au début du XIXe siècle, de la Sainte-Chapelle qui jouxtait le palais des ducs de Bourgogne.
Le Dijon médiéval : Les évêques de Langres établissent temporairement leur résidence à Dijon après le sac de Langres par les Vandales entre 407 et 411. Leur influence permet l'édification d'édifices religieux et notamment d'un groupe cathédral composé de trois bâtiments : Saint-Étienne, Sainte-Marie et Saint-Vincent. Selon la tradition, deux basiliques sont ensuite élevées par saint Urbain (actuelle église Saint-Jean).
Dijon est ensuite occupé par les Burgondes qui sont défaits par Clovis en 500 ou 501. Les Arabes l'envahissent en 725 alors que les Normands n'y parviennent pas en 887. C'est à cette époque qu'apparaissent les premiers comtes de Dijon, Aimar, Eliran, Raoul issus de la maison robertienne. En 1002, l'abbé Guillaume de Volpiano entreprend de reconstruire l'abbatiale Saint-Bénigne et son abbaye. Il fait élever dans l'abbaye une rotonde abritant le tombeau de l'évangélisateur de la Bourgogne, saint Bénigne. De ce monument, détruit en 1793, subsiste l'étage inférieur, dit la crypte.
Au début du XIe siècle, Dijon est composé d'une ville forte enclose de murs gallo-romains, restes de l'ancien castrum de Dijon, et d'un bourg s'étendant jusqu'à l'abbaye Saint-Bénigne. Autour, des petits hameaux, Dompierre, Trimolois, Charencey, Bussy et Prouhaut, disparus depuis, ceinturent la ville. Les ducs de Dijon règnent alors sur la région. En 1015, le roi Robert II essaye de conquérir le Dijonnais : il s'attaque d'abord au village de Mirebeau-sur-Bèze et sa région puis vient mettre le siège devant le castrum de Dijon. Mais, devant la vigoureuse résistance de l'évêque de Langres, Brunon de Roucy, soutenu par l'abbé de Cluny et le comte de la ville, il renonce à donner l'assaut. Dès l'année suivante, la mort de l'évêque lui permet de négocier avec son successeur, Lambert de Vignory, la cession du comté de Dijon au roi de France, en 1016. La ville rejoint le duché de Bourgogne et en devient la capitale. À la mort du roi de France en 1031, son fils Henri Ier renonce à la Bourgogne et cède en apanage Dijon et le duché de Bourgogne à son frère Robert Ier. Cela marque le début de 3 siècles de règne capétien à Dijon.
Le 28 juin 1137, un grand incendie réduit Dijon en cendres. Les ducs reconstruisent alors une enceinte, beaucoup plus large que la précédente, qui abrite la cité jusqu'au XVIIIe siècle. À la fin du XIIe siècle et au XIIIe siècle, Dijon s'orne de monuments de valeur : la Sainte-Chapelle, l'ancien hôpital général, l'église Notre-Dame... Auprès de chaque porte se développent de petits bourgs même si la ville ne grossit jamais plus que les limites de son enceinte. Les ducs possèdent un château, à l'emplacement de l'actuelle mairie de Dijon, et y exercent avant tout un pouvoir de justice. En 1183 le duc Hugues III permet la rédaction d'une charte de commune, conservée aux Archives municipales. Grâce à cette charte, qui fut beaucoup copiée dans d'autres villes de Bourgogne, les ducs s'enrichissent.
Dijon et le duché de Bourgogne : Dijon connaît une période brillante sous les quatre ducs Valois de Bourgogne, qui règnent de 1363 à 1477. Elle est la capitale du duché de Bourgogne, ensemble d'États qui s'étendent jusqu'aux Pays-Bas. Centré sur ce duché, l'État bourguignon s'étend alors, pendant plus d'un siècle (1363-1477), par héritages et mariages jusqu'en Picardie, Champagne, Pays-Bas bourguignons, Belgique, Germanie, duché de Luxembourg, Alsace, comté de Flandre et Suisse.
Le duc Philippe le Hardi (1364-1404) est le premier duc de la dynastie des Valois et prend possession de Dijon, sur ordre du roi, en 1363. Il fonde à Dijon sa nécropole dynastique, la chartreuse de Champmol, dont il fait un foyer d'art. Jean sans Peur (1404-1419) lui succède. Le duc Philippe III le Bon (1419-1467) reconstruit l'hôtel ducal et institue en 1432 la chapelle de son palais comme siège de l'ordre de la Toison d'or. Pourtant, Dijon n'est pas une ville populeuse ; encore rurale et en raison des épidémies, elle ne compte que 13 000 habitants en 1474. Le duc Charles le Téméraire (1467-1477), qui ne vit pas à Dijon, échoue dans sa lutte contre le roi de France et meurt à la bataille de Nancy contre le duc de Lorraine René II, allié à Louis XI. Le puissant État bourguignon s'effondre alors, permettant à Louis XI d'annexer le duché le 19 janvier 1477.
Dijon dans le royaume de France : En dépit de quelques révoltes contre le roi, Dijon s'est soumis à son autorité. Louis XI ordonne le transfert à Dijon du parlement de Bourgogne, qui se trouvait à Beaune. Il fait aussi construire à Dijon un château, à l'emplacement de l'actuelle place Grangier, pour surveiller les habitants. Lors d'une visite à Dijon le 31 juillet 1479, le roi confirme solennellement les privilèges de la ville, dans l'église Saint-Bénigne de Dijon. La duchesse Marie de Bourgogne (1457-1482), alors âgée de 20 ans et fille unique du duc Charles le Téméraire, épouse Maximilien Ier du Saint-Empire, auquel elle apporte le comté de Bourgogne et les possessions des Flandres. Le traité de Senlis de 1493 divise les deux Bourgognes et Dijon devient une ville-frontière. En 1513, l'empereur Maximilien espère récupérer le duché de Bourgogne en envoyant une troupe formée de 14 000 hommes des corps francs suisses, 5 000 Allemands et 2 000 Francs-Comtois assiéger Dijon. Le gouverneur Louis II de La Trémoille, qui a été envoyé pour défendre la ville, ne peut faire partir les assiégeants qu'en jouant habilement des dissensions entre Suisses et Allemands et en promettant 400 000 écus dont seulement une partie sera payée. Les Suisses lèvent le siège le 13 septembre. Les Dijonnais ayant prié avec ferveur pour leur délivrance, le départ des assiégeants est attribué par beaucoup à l'intercession de la Vierge, dont une statue, Notre-Dame de Bon-Espoir, conservée à l'église Notre-Dame, a été portée en procession. Ces événements ont prouvé la fermeté du sentiment des Dijonnais d'appartenir à la France. Après cet événement, l'enceinte est renforcée par l'édification des bastions Saint-Pierre (1515), Guise (1547) et Saint-Nicolas (1558). La bourgeoisie se développe par ailleurs, comme en témoignent les nombreux hôtels et maison encore visibles. Au XVIe siècle, la ville s'embellit avec le style de la Renaissance italienne importée par Hugues Sambin.
Dijon sous l'Ancien Régime : Le parlement de Bourgogne, transféré de l'Hôtel des ducs de Bourgogne de Beaune à Dijon, fait de la cité une ville parlementaire, où la noblesse de robe édifie des hôtels particuliers. Dijon subit des troubles religieux, de 1530 à 1595. Après la Contre-Réforme, de nouvelles églises et chapelles de monastères sont construites. Un roi de France, François Ier, aurait qualifié Dijon de "ville aux cent clochers", en raison de la multiplication des institutions religieuses (Jésuites, Minimes, Carmélites, Jacobines, Ursulines principalement). Après le rattachement de la Franche-Comté au royaume en 1678, Dijon, perdant son statut de ville frontière, peut à nouveau s'agrandir. Sous l'administration des princes de Condé et gouverneurs de Bourgogne, la ville se transforme. Une place Royale, actuelle place de la Libération, est aménagée devant l'ancien Palais des ducs de Bourgogne ; elle est conçue comme un écrin pour une statue équestre de Louis XIV, fondue en 1690, mais qui ne fut mise en place qu'en 1725, tant son transport fut difficile. Le palais des ducs, devenu logis du Roi, est lui-même agrandi et transformé en palais des ducs et des États de Bourgogne. Les princes de Condé créent le vaste parc de la Colombière et le castel de la Colombière reliés à la ville par une avenue plantée d'arbres, le cours du Parc. Cette prospérité se poursuit au XVIIIe siècle. Dijon accueille en 1722 une faculté de droit, puis l'Académie en 1725, qui remet à Jean-Jacques Rousseau le premier prix du concours pour son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes en 1750. Les Collèges de Médecine sont particulièrement réputés dès 1755. Avec une population de 22 à 23 000 habitants, Dijon est une ville moyenne dans le royaume. L'administration municipale repose sur des Municipaux élus et mandatés par l'arrêt du Conseil d'État du 20 avril 1668 qui fixe la constitution de la Chambre ; pour Pierre Gras, Dijon est l'exemple de municipalité parlementaire de province. En 1731, le pape Clément XII répond positivement aux requêtes séculaires des Dijonnais qui désiraient avoir leur propre évêque. La ville devient le siège d'un petit évêché entre ceux de Langres, Autun et Besançon. Le premier jardin botanique est créé en 1760. En 1766 est instituée une École de dessin ; en 1787 est fondé l'établissement qui deviendra musée des Beaux-Arts. L'industrie de l'époque (draperie, soierie, filatures diverses) ne s'implante néanmoins que difficilement.
Dijon sous la Révolution : Avant la Révolution française, Dijon est une ville où réside le gouverneur de Bourgogne, le prince de Condé, et où se tiennent régulièrement les sessions des états de Bourgogne. Le parlement de Bourgogne suscite la présence d'une noblesse de robe influente et fortunée. Des institutions, comme les facultés, l'académie, l'école de dessin, contribuent aussi à l'activité intellectuelle.
Aussi, en 1789, Dijon passe du rang de capitale provinciale à celui de chef-lieu de département. Le 15 juillet 1789, des émeutiers prennent le château ainsi que la tour Saint-Nicolas, sans lien direct avec les évènements de Paris. Plusieurs monuments remarquables sont détruits : la chartreuse de Champmol, la rotonde de Saint-Bénigne, une partie du château de Montmusard ; d'autres sont endommagés, comme les églises Saint-Bénigne et Notre-Dame, dont les portails sont martelés. Les monastères et couvents sont vendus ou démolis. La Sainte-Chapelle disparaît en 1802. La statue en bronze de Louis XIV qui ornait la place Royale est brisée en 1792 ; son métal sert à fabriquer de la monnaie ou des canons. La guillotine fonctionne un moment place du Morimont, actuelle place Émile-Zola.
Dijon au XIXe siècle : En 1804, le lycée et l'École de droit sont créés, puis en 1808 les facultés de Lettres, Sciences, Droit et Médecine. En 1814, les Alliés, qui combattent Napoléon, entrent à Dijon et occupent la ville.
L'exploitation du charbon et du fer au Creusot, l'achèvement du canal de Bourgogne et du Port du canal de Dijon en 1833 rendent à Dijon une certaine importance économique. Le quartier Saint-Bernard est créé en dehors des remparts. En 1840, le réseau d'alimentation en eau dessiné et mis en œuvre par l'ingénieur Henry Darcy pour lutter contre l'insalubrité est achevé ; l'hygiène permet alors à Dijon de prospérer davantage.
Dans les années 1840, le maire Victor Dumay, son conseil municipal et l'ingénieur Henry Darcy soutiennent avec succès le tracé par Dijon de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon-Marseille. La section de Tonnerre à Dijon est inaugurée le 1er juin 1851 par le prince Louis-Napoléon Bonaparte. Dès lors, Dijon se développe rapidement : le quartier de la gare se peuple et les faubourgs voisins se construisent. Napoléon III fait une visite à Dijon, avec l'impératrice Eugénie, les 23 et 24 août 1860.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, trois batailles se déroulent à Dijon. Le 30 octobre 1870, soldats et mobilisés tentent de défendre la ville contre les Prussiens. Sans artillerie, ils doivent se rendre à la fin de la journée. Le 26 novembre 1870, Garibaldi, à la tête de "l'armée des Vosges", ne peut reprendre Dijon et doit faire retraite. Mais, le 23 janvier 1871, les Français remportent une victoire contre les Allemands, et un drapeau poméranien est même conquis. La place du Trente-Octobre et l'avenue du Drapeau rappellent ces faits d'armes. Malgré tout, Dijon est occupée par l'armée allemande, pendant environ 8 mois. En 1899, la ville reçoit la Légion d'honneur pour sa résistance.
Après la guerre, la place de Dijon retrouve un rôle stratégique : des casernes et un arsenal sont édifiés. De 1850 à 1900, grâce à l'exode rural, Dijon passe de 30 000 à 70 000 habitants. La ville se développe en rasant ses remparts, remplacés par de grands boulevards. Après de nombreuses polémiques, le château construit par Louis XI est détruit de 1891 à 1897. De multiples équipements publics et privés sont réalisés : lycée Carnot, École normale, groupe scolaire, cimetière, grands magasins comme la "Ménagère" rue de la Liberté, qui ouvre en 1897, grands hôtels, lieux de culte. Dans les faubourgs s'élèvent des usines : Pernot, Lachèze... La ville est desservie par des lignes de chemin de fer secondaire, celui des chemins de fer départementaux de la Côte-d'Or, dès 1888, et un réseau de tramway urbain.
Dijon dans la première moitié du XXe siècle : La Première Guerre mondiale ne cause pas de dommage architectural à Dijon qui participe par son industrie alimentaire et métallurgique à l'effort de guerre. Sous Gaston Gérard, maire de 1919 à 1935, la ville reprend son essor. L'entre-deux-guerres est marqué par l'urbanisation de quartiers résidentiels, comme celui du Val d'Or, ou de la Maladière, dans lequel s'élève la vaste église du Sacré-Cœur. La municipalité aménage un parc des sports à Montmuzard. Occupée le 17 juin 1940 par l'armée allemande du Troisième Reich, Dijon est libérée par les troupes françaises le 11 septembre 1944 et sort de l'épreuve sans destruction autre que celle de la gare.
Depuis 1945 : Après la guerre, la population est restée stable, aux alentours de 100 000 habitants. Dijon est globalement une ville tertiaire et le milieu social est dominé par les cadres moyens et les employés. La classe moyenne se développe rapidement, passant de 34,3 % des actifs en 1954 à 40,2 % en 1975. Le chanoine Kir, maire de Dijon de 1945 à 1968, dote la ville d'un lac artificiel inauguré en 1964. La municipalité multiplie les bâtiments de service public comme, en 1962, l'hôpital du Bocage. À partir de 1957 se crée également, à l'initiative du recteur Marcel Bouchard, un vaste campus à Montmuzard, sur près de 100 hectares. Avec l'essor économique des Trente Glorieuses, la surface urbanisée de l'agglomération double afin de répondre à la pénurie de logements. Le quartier des Grésilles, la ZUP de la Fontaine-d'Ouche sont aménagés et les municipalités satellites comme Quetigny ou Chevigny-Saint-Sauveur s'accroissent. Après la mort de Félix Kir en 1968, le docteur Veillet assure quelques années sa succession, jusqu'en 1971. À cette date est élu le gaulliste Robert Poujade, qui devait assumer le plus long mandat de maire dans l'histoire de Dijon : 30 ans, de 1971 à 2001. Robert Poujade s'attache à la protection et à la mise en valeur du secteur sauvegardé de Dijon, où les monuments sont restaurés. Renonçant à la construction de grandes barres, il aménage de nouveaux quartiers -Petit-Cîteaux, Port du canal, Hauts de Montchapet, Mansart- avec des immeubles à taille plus humaine. De nombreuses bibliothèques sont créées dans les quartiers, ainsi que des jardins publics. En 1977, le quotidien Les Échos récompense Dijon du titre de première ville écologique avec l'aménagement en 1975 notamment du parc de la Combe à la serpent, le plus étendu de la ville. La construction de l'auditorium est une des dernières grandes réalisations de la période Robert Poujade.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Dijon

Les années 1950

LES AMANTS

1958, France, Drame
Réalisé par Louis Malle
Assistant réalisateur : François Leterrier & Alain Cavalier
Scénario de Louise de Vilmorin d'après le roman "Point de lendemain" de Dominique Vivant
Photographie d'Henri Decaë
Musique de Johannes Brahms
Décors de Bernard Evein & Jacques Saulnier
Montage de Léonide Azar
Son de Pierre Bertrand
Scripte de Francine Corteggiani
Durée 1 h 30

Avec Jeanne Moreau, Jean-Marc Bory, Judith Magre, José Luis de Vilallonga, Gaston Modot, Pierre Frag, Michèle Girardon, Gib Grossac, Lucienne Hamon, Claude Mansard, Alain Cuny, Jean-Claude Brialy...

Résumé : Jeanne Tournier, 30 ans, s’ennuie dans sa luxueuse demeure de Dijon. Elle est mariée au directeur d’un journal et se rend chaque mois à Paris chez son amie Maggie. Elle a une liaison plus ou moins platonique avec un joueur de polo aussi vain qu’élégant. Soupçonneux, Henri Tournier tend un piège à Jeanne en lui demandant d'inviter chez eux ses amis parisiens. En route pour Dijon, celle-ci tombe en panne et rencontre un mystérieux jeune homme, archéologue, qui la ramène chez elle dans sa 2CV poussive qui tranche avec les luxueuses voitures de ses amis habituels...


Les années 1960

CLÉRAMBARD

1969, France, Comédie
Réalisé par Yves Robert
Adaptation de Jean-Loup Dabadie & Yves Robert d'après Marcel Aymé
Photographie de René Mathelin
Musique de Vladimir Cosma
Décors de Robert Clavel
Costumes de Jean-Denis Malcles
Montage de Ghislaine Desjonquères
Son de Jacques Maumont
Scripte d'Élisabeth Rappeneau
Durée 1 h 40

Avec Philippe Noiret, Dany Carrel, Lise Delamare, Gérard Lartigau, Martine Sarcey, Claude Piéplu, Juliette Brac, Roger Carel, Robert Dalban, Lyne Chardonnet, Patrick Préjean, Yves Robert...

Résumé : Malgré la ruine, le vicomte de Clérambard s'impose en tyran sur gens et sur les animaux. Il vient de tuer le chien du curé. Au village, nombreux sont les gens qui voudraient lui donner une correction, mais bon le courage n'est pas au rendez-vous. Alors le gardien du château du vicomte, Gustalin, organise un simulacre de miracles...

Les années 1970

LA CARAPATE

1978, France, Comédie
Réalisé par Gérard Oury
Scénario de Gérard Oury & Danièle Thompson
Photographie d'Edmond Séchan
Musique de M. Philippe-Gérard
Décors de Jean André & Georges Glon
Costumes de Tanine Autré
Montage d'Albert Jurgenson
Son de Jacques Maumont & Alain Sempé
Durée 1 h 40

Avec Pierre Richard, Victor Lanoux, Raymond Bussières, Claude Brosset, Jacques Frantz, Claire Richard, Blanche Ravalec, Bernard Granger, Robert Dalban, Jean-Pierre Darras, Bruno Balp, Erick Desmarestz, Janine Souchon, Janine Darcey, Katia Tchenko, Alain Doutey, Henri Attal, Patrick Floersheim, Luc Florian, Roger Muni...

Résumé : Le 27 mai 1968, Jean-Philippe Duroc, un avocat, quitte Paris et se rend à la prison de Lyon pour rencontrer son client, Martial Gaulard, et lui annoncer que son pourvoi en cassation a été rejeté. A peine dans les lieux, une mutinerie éclate...


Les années 1990


1990, USA, Comédie Dramatique
Réalisé par Jean-Paul Rappeneau
Scénario de Jean-Paul Rappeneau & Jean-Claude Carrière d'après la pièce de théâtre d'Edmond Rostand
Photographie de Pierre Lhomme
Musique de Jean-Claude Petit
Décors de Ezio Frigerio
Costumes de Franca Squarciapino
Montage de Noëlle Boisson
Son de Pierre Gamet & Dominique Hennequin
Durée 2 h 17

Avec Gérard Depardieu, Anne Brochet, Vincent Perez, Jacques Weber, Roland Bertin, Philippe Morier-Genoud, Pierre Maguelon, Josiane Stoléru, Philippe Volter, Jean-Marie Winling, Pierre Aussedat, Sandrine Kiberlain, Ludivine Sagnier, Michel Vuillermoz, Vincent Winterhalter...

Résumé : Cyrano aime depuis l’enfance sa cousine Roxane mais n’a jamais osé le lui dire. Il se croit défiguré par un nez trop long et pense que sa laideur l’empêche à tout jamais d’être aimé par une femme. Il est vrai que Roxane, de son côté, rêve d’aimer un homme qui allierait l’esprit et la beauté. Elle croit l’avoir trouvé le jour où elle rencontre Christian. Mais Christian, hélas, se croit sot : il est incapable de parler aux femmes. Cyrano viendra à son secours. Il lui soufflera ses mots, il lui dictera ses lettres, et les deux hommes feront ainsi – l’un dans l’ombre de l’autre – la conquête de Roxane. Christian ne supportera pas longtemps cette situation...

Prix & Récompenses :

Festival de Cannes 1990 : Prix d'interprétation masculine & grand prix de la commission supérieure technique.
European film awards 1990 : Meilleur décorateur.
César 1991 : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur acteur dans un second rôle, meilleure musique, meilleure photographie, meilleur son, meilleurs décors, meilleurs costumes & meilleur montage.
David Di Donatello 1991 : Meilleur film étranger.
Bafta 1992 : Meilleure musique, meilleure photographie, meilleurs décors & meilleurs maquillages.

CUISINE AMÉRICAINE

1998, France, Comédie
Réalisé par Jean-Yves Pitoun
Scénario de Jean-Yves Pitoun
Photographie de Jean-Marie Dreujou
Musique de René-Marc Bini
Décors de Valérie Grall, Deana Sidney, Julie Sfez & Diana White
Direction artistique de Valérie Grall
Costumes de Richard Owings & Edith Vesperini
Montage de Monica Coleman
Mixage de Pierre Befve, Brian Miksis & William Flageollet
Montage son de Patrice Grisolet
Casting de Kerry Barden, Billy Hopkins, Françoise Menidrey & Suzanne Smith
Scripte de Carolyn De Sousa, Chloé Perlemuter & Aruna Villiers
Durée 1 h 32

Avec Jason Lee, Eddy Mitchell, Irène Jacob, Isabelle Petit-Jacques, Sylvie Loeillet, Thibault de Montalembert, Anthony Valentine, Michel Muller, Isabelle Leprince, Laurent Gendron, Gérard Chaillou, Lyès Salem, Franck-Olivier Bonnet...

Résumé : Parce qu'il ne peut pas se payer une école de cuisine, Loren Collins apprend le métier comme chef dans les cuisines de la marine américaine. Il perd son sang-froid face a un officier mal embouché et finit par lui écraser son poing sur le visage. Adieu la Navy. Il échoue a Dijon avec une vague promesse d'embauche dans un des quatre-étoiles les plus prestigieux, celui de Louis Boyer, qui terrorise tout le monde par ses sautes d'humeur. Apprentissage cruel pour ce bleu tout de suite surnommé Nouillorque et rien ne lui est épargné. Mais Loren aime la perfection...


Les années 2010


2012, Comédie Dramatique, France
Réalisé par Nicolas Brossette
Scénario de Nicolas Brossette
Photographie de Benoît Chamaillard
Musique d'Alain Pewzner
Décors d'Angelo Zamparutti
Costumes de Virginie Alba
Montage de Jean-François Elie
Son de Sophie Laloy
Mixage de Jean-Pierre Laforce
Montage son de Jocelyn Robert
Casting de Dorothée Chesnot
Scripte de Marine Billet
Durée 1 h 35

Avec Franck Dubosc, Claude Rich, Marie Kremer, Mathis Touré, Rufus, Olivier Claverie, Grégoire Oestermann, Tatiana Rojo, Frédéric Gorny...

Résumé : Marc Bajau sillonne le pays pour le compte d'une marque de vêtements. Il aime cette vie sur la route, libérée de toute contrainte et faite de rencontres d'un soir. Mais alors qu'il démarre une nouvelle tournée de promotion, sa dernière conquête s'en va en lui laissant son fils, Lucas, un petit métis de six ans... Commence alors une traversée de la France pas comme les autres, où Marc et Lucas vont croiser la route de Pierre, un retraité fantasque et envahissant, et celle de Julie, une jeune femme en errance. Au cours de cette odyssée, flanqué de son trio improbable, Marc Bajau va connaître "10 jours en or" qui vont changer sa vie...


Né(e)s à Dijon


Jocelyn Quivrin
Né le 14/02/1979