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Buenos Aires fait son cinéma
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Situation géographique

Buenos Aires, officiellement la ville autonome de Buenos Aires, est la capitale et la ville la plus importante de l'Argentine.
Son agglomération urbaine, le Grand Buenos Aires, compte 14 500 000 habitants. Les habitants sont appelés "Portègnes" ou "Buenos-Airiens", nom aussi donné aux habitants de la province de Buenos Aires dont ne fait pas partie la capitale fédérale. Ils sont pour la plupart d’origine espagnole ou italienne et la religion prépondérante est le catholicisme.
Buenos Aires est située sur la rive sud-ouest de l'estuaire Río de la Plata et le centre-ville se trouve à 33 km au sud-sud-est de l'embouchure du fleuve Paraná. La ville est bordée sur sa façade nord-est par le Río de la Plata (l’Uruguay se trouve au nord-est, sur l’autre rive du Río de la Plata, l'océan Atlantique prolongeant l'estuaire à l'est-sud-est), la Pampa à l’ouest et la province de Buenos Aires au sud. La ville est autonome. Elle possède le port le plus important du pays et est le centre politique et économique du pays. C’est aussi un centre artistique important de la culture occidentale avec de nombreux musées, théâtres, bibliothèques et galeries d'art.
Buenos Aires est située à 208 km à l'ouest de Montevideo et à 1 038 km au sud d'Asuncion. À l' intérieur des frontières, la capitale est située à 56 km au nord-ouest de La Plata, à 643 km au sud-est de Córdoba, à 979 km à l'est-sud-est de Mendoza et à 2 373 km au nord-nord-est d'Ushuaïa. Les limites de la ville de Buenos Aires sont définies par le Río de la Plata, le Riachuelo et l'avenue General Paz qui sépare la ville de la province de Buenos Aires.

Source : Wikipédia

Histoire

Fondation de la ville (XVIe siècle) : Le navigateur espagnol Juan Díaz de Solís fut le premier Européen à accéder au Río de la Plata en 1516, mais son expédition fut écourtée par une attaque d'Amérindiens, probablement d'une tribu charrúa ou guaraní, durant laquelle il périt.
Pedro de Mendoza, qui était à la recherche d'or, fonde une petite colonie le 2 février 1536 à l'embouchure du Rio de la Plata, qu'il baptise : "Nuestra Señora Santa Maria del Buen Ayre". Les premières fondations de la ville se situaient dans l'actuel quartier de San Telmo, proche de l'actuel centre-ville, légèrement au sud. L'emplacement exact de celles-ci correspond à l'actuel parc Lezama. Une statue à la gloire de Mendoza y est d'ailleurs présente.
Cependant, la colonie est ravagée par les Indiens en 1541 ce qui oblige les colons espagnols à abandonner l'emplacement. Mais le 11 juin 1580, le colonisateur Juan de Garay fonde à nouveau la colonie avec le nom de la Santísima Trinidad y Puerto de Santa María del Buen Ayre (la Très Sainte Trinité et Port de Sainte-Marie-du-Bon-Vent), sur un site délimité par les actuelles rues de Mayo et Viamonte et par les rues Salta et Libertad. L'objectif principal de cette fondation par Juan de Matienzo, en 1566, était le besoin d'ouvrir une porte sur l'océan Atlantique pour tout le territoire existant depuis Potosí jusqu'au sud du continent. À ce moment, la ville était la capitale d'un gouvernement qui dépendait de la vice-royauté du Pérou.
Pendant des siècles, les Portègnes (habitants de la ville) souffrirent de toutes sortes de besoins car Buenos Aires était la cité la plus australe d'Amérique, loin de toute cité commerciale importante. Il n'existait rien permettant de maintenir le style de vie européen sur place. L'Espagne privilégiait les ports de la côte Pacifique et marginalisait Buenos Aires, qui accueillait seulement deux bateaux par an. Cela força les colons (seulement 500 en 1610) à vivre d'une contrebande avec principalement le Brésil. Cette contrebande fut financée par la seule et unique source de richesse du pays (et ce jusqu'au XVIIe siècle) : la vente de cuir obtenu par le massacre des troupeaux de bovins qui vivaient encore à l'état sauvage dans les prairies alentour.
Dépendance de la ville à la vice-royauté du Pérou : Depuis sa fondation, l'essor de Buenos Aires ne put dépendre que du commerce. Cependant, l'administration espagnole des XVIIe et XVIIIe siècles insistait pour que tous les échanges commerciaux vers l'Europe transitent par Lima au Pérou, qui était alors la capitale de l'empire colonial espagnol en Amérique du Sud, car cela facilitait le prélèvement des taxes. Trouver les moyens d'éviter ces taxes fut l'une des principales motivations des premiers habitants de Buenos Aires.
En 1680 les Portugais, séparés depuis peu de l'Espagne, arrivèrent avec une expédition à Colonia del Sacramento (en Uruguay) sur la côte opposée du Río de la Plata afin de s'établir sur ce territoire. Le gouverneur de Buenos Aires, José de Garro, lança un ultimatum pour que les Portugais se retirent mais ces derniers refusèrent. Alors, José de Garro réunit les colons de la province et organisa une attaque avec l'aide des Indiens (peuple querandí) et les colons de Buenos Aires (10 000 habitants). Le résultat fut une écrasante victoire espagnole qui permit à Buenos Aires d'acquérir une certaine légitimité.
L'industrie du cuir va alors progresser nettement, reconnue localement jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Parallèlement et afin de comprendre le développement économique de la ville, on notera que contrairement à d'autres colonies espagnoles, à Buenos Aires, les personnes s'enrichissaient socialement par la fortune et la possession (de terres et de troupeaux principalement), et non par un titre ou un nom rappelant telle ou telle famille aristocratique d'Espagne.
Buenos Aires a été envahie par des troupes anglaises en 1806 et en 1807, mais les Portègnes les ont repoussés les deux fois l'emportant de haute lutte. Ces deux victoires ont donné aux habitants de la ville l'assurance qu'ils pouvaient aussi créer une nation indépendante de l'Espagne.
Création de la vice-royauté du Río de la Plata et croissance économique (1776) : Conscient de l'instabilité grandissante dans la ville, Charles III d'Espagne a progressivement levé les restrictions commerciales jusqu'à créer en 1776 la vice-royauté du Río de la Plata dont Buenos Aires fut la capitale, la plaçant donc au même niveau que Lima d'un point de vue administratif. Son territoire s'étendait sur l'Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay actuels. Le commerce y est donc ouvert, libre, flexible et libéral, régi par un règlement de libre circulation des marchandises (Reglamento de Libre Comercio). La ville put donc introduire des marchandises de nombreuses régions et se connecter à d'autres ports sans demander aucune permission aux autorités royales de la couronne. De cette manière, la ville s'émancipa de la dépendance politique et économique de Lima. La ville vécut donc une croissance fulgurante entre 1780 et 1800, recevant à cette époque une très forte immigration d'espagnols, de français et d'italiens. Malgré ces mesures qui favorisèrent la croissance économique et l'enrichissement de la ville, de nombreux Portènes aspiraient toujours à une indépendance totale vis-à-vis de l'Espagne, portés entre autres par les idéaux de la Révolution française.
Buenos Aires et les invasions : De son établissement au XVIe siècle à 1807, la ville a souffert de nombreuses invasions comme en 1582 où un corsaire anglais tente de débarquer sur l'île Martin García mais il est repoussé. En 1587, l'Anglais Thomas Cavendish tente de s'approprier la ville mais sans succès. En 1658, une troisième tentative est lancée par le chevalier de Fontenay mais don Pedro de Baigorri Ruiz, alors gouverneur de Buenos Aires, défend le port avec succès. La quatrième tentative est celle du baron de Pointis en 1698, mais il est aussi repoussé. En 1699, la cinquième invasion est réalisée par une bande de pirates danois, rapidement dominée. Durant le gouvernement de Bruno Mauricio de Zabala, le Français Étienne Moreau débarque sur la côte orientale du Río de la Plata où des troupes espagnoles le chassent et le tuent.
En 1806 commença une période appelée "les invasions anglaises" ; invasions qui eurent pour origine les guerres napoléoniennes. À cette époque, la France rivale de l'Angleterre est l'alliée de l'Espagne. Depuis les débuts de la conquête du Nouveau Monde, l'Angleterre n'a cessé de s'intéresser aux richesses de la région. Le 27 juin 1806, le général anglais William Carr Beresford réussit à s'approprier la ville sans grande résistance car l'armée espagnole y est peu puissante et mal organisée.
Le général anglais fonde un gouvernement, qui sera rapidement déchu le 12 août 1806 par une armée venue de Montevideo commandée par le Français au service de la Couronne espagnole Jacques de Liniers, connu en Argentine sous le nom de Santiago de Liniers.
En 1807, une seconde expédition anglaise commandée par John Whitelocke réussit à prendre Montevideo et à s'y maintenir pendant quelques mois. Le 5 juillet 1807, Whitelocke tente de prendre Buenos Aires mais sous le commandement du Français Liniers ses habitants, très bien organisés en milices urbaines, vainquent encore une fois les troupes anglaises qui se retirent alors complètement de la colonie espagnole.
Par ailleurs, l'arrivée du courant de pensée libéral au moment même où l'armée napoléonienne s'empara de l'Espagne créa le choc nécessaire à l'apparition de divers mouvements d'indépendance. Suspect par sa qualité de Français, Liniers se voit contraint de démissionner. Il se retire à Córdoba et il reçoit le titre de comte de Buenos Aires tandis qu'un nouveau vice-roi est nommé.
C'est le 25 mai 1810 que Buenos Aires acquit son indépendance, alors que l'Espagne est en pleine guerre (guerre d'Espagne de 1808-1813) : après une semaine de manifestations majoritairement pacifiques, les criollos (Espagnols nés en Amérique du Sud) parvinrent à chasser le vice-roi espagnol et installer un gouvernement provincial. Craignant que la popularité de Liniers, resté fidèle au roi d'Espagne, soit un obstacle à la suite de la révolution, ils le font arrêter et fusiller sans procès. La révolution de Mai est célébrée de nos jours en Argentine, et le 25 mai est jour férié. Au terme des conflits qui ont secoué tout le pays et abouti à son unification, Buenos Aires fut aussi choisie comme siège du gouvernement national. L'indépendance ne fut toutefois déclarée formellement qu'en 1816.
Fédéralisme (XIXe siècle) : Durant le XIXe siècle, la ville fut paralysée à deux reprises par des blocus maritimes. Ils furent organisés la première fois par les Français entre 1838 et 1840, et la seconde fois par une alliance franco-britannique entre 1845 et 1848. Cependant ces puissances étrangères ne sont pas parvenues à soumettre la ville ou à imposer leurs conditions.
Buenos Aires était historiquement le berceau des courants d'idées libérales en Argentine, tandis que les autres provinces du pays tenaient généralement des politiques sociales ou économiques plus conservatrices, avec une forte influence des valeurs catholiques. Un autre antagonisme vis-à-vis de la province tenait de la vision centraliste défendue à Buenos Aires quant à l'administration du pays, opposée à une vision fédéraliste défendue dans le reste du pays, et notamment incarnée par le gouverneur de la province Carlos Tejedor. En 1880, une série d'affrontements entre ces deux camps s'achève par la défaite de Buenos Aires et la fédéralisation de la ville et du pays, dont elle prend depuis lors le statut de capitale fédérale.
En 1882 le Congrès national crée le poste d'intendant ainsi que le Conseil de délibération de la ville. L'intendant n'est pas élu au suffrage universel, mais désigné par le président de la nation, avec le soutien du Sénat. Le premier intendant fut Torcuato de Alvear, désigné en 1883 par Julio Argentino Roca.
Essor industriel (XIXe – XXe siècles) : À la fin du XIXe siècle, la construction de chemins de fer permet à Buenos Aires d'accroître sa puissance industrielle, les matières premières coulant à flots dans ses usines. La ville devient une grande métropole multiculturelle rivalisant avec les grandes capitales européennes. Ainsi, le théâtre Colón devient l'un des opéras les plus fréquentés au monde. C'est durant cette période que sont construites les larges avenues de la ville, ainsi qu'au début du XXe siècle les plus hauts gratte-ciel d'Amérique du Sud, et son premier métro en 1913.
Dans les années 1920, Buenos Aires fait partie des destinations préférées des émigrants européens ou venant des régions pauvres des pays voisins. Cette immigration entraîne l'apparition de bidonvilles ou de quartiers ouvriers très pauvres (villas miserias) autour des zones industrielles de la ville, ayant pour conséquence de graves problèmes sociaux.
Junte militaire et mouvements révolutionnaires (XXe siècle) : Au cours du XXe siècle, les militaires se sont immiscés fréquemment dans les affaires politiques de la ville et du pays, et ont organisé plusieurs coups d'État. Buenos Aires fut aussi le berceau du péronisme : c'est en effet sur la Plaza de Mayo que se déroula la démonstration de force de Juan Perón, le 17 octobre 1945. La Plaza de Mayo est devenue le site habituel de manifestations et de nombreux événements politiques.
Le 16 juin 1955, une tentative avortée de coup d’État, marquée par le bombardement aérien de la Casa Rosada et le mitraillage sanglant de la place de Mai, est le prélude du soulèvement militaire (réussi) emmené par Eduardo Lonardi trois mois plus tard, qui finit par forcer Perón à l'exil. Durant cette tentative de coup d'État et pour la première fois de son histoire, la ville aura été la cible d'attaques de l'aéronavale rebelle, qui se sont soldés par la mort de 348 citoyens.
Dans les années 1970, la ville fut le théâtre d'affrontements entre des mouvements révolutionnaires (Montoneros, ERP et FAR) et des groupes paramilitaires d'extrême droite (Alliance anticommuniste argentine (AAA)). En 1976, un coup d'État militaire ne fait qu'exacerber ces luttes. Cette guerre sale (guerra sucia en espagnol) a entraîné 30 000 disparitions dans le pays. Les marches silencieuses des mères de disparus (les mères de la place de Mai) resteront une image marquante d'une Argentine meurtrie. Dans la seule ESMA, centre clandestin de détention situé en plein Buenos Aires, 5 000 personnes sont détruites moralement ou physiquement au cours de longues séances de torture.
Retour à la démocratie (fin du XXe siècle) : La défaite de la guerre des Malouines fait perdre du prestige et de l'influence à la dictature militaire. Les généraux sont obligés d'organiser des élections libres. Elles ont lieu le 30 octobre 1983 dans tout le pays pour renouveler le président, le vice-président, les gouverneurs de provinces et représentants locaux, mettant ainsi un terme aux dictatures militaires.
À deux reprises, le pape Jean-Paul II visita la ville : en 1982 à la suite de la guerre des Malouines, et en 1987, où il fut accueilli par une foule d'une ampleur jamais vue auparavant dans la ville.
À la suite de la réforme de la Constitution argentine de 1994, la ville a pu se doter de sa propre constitution et d'un gouvernement autonome. Le 30 juin 1996 se déroulèrent les élections du chef du gouvernement de la ville, ainsi que des législateurs qui établiront la Constitution de la ville. Le candidat de l'UCR (parti de centre-gauche), Fernando de la Rúa, remporta les premières élections et devint donc le premier chef du gouvernement de la ville. Et après deux mois de délibération, le 1er octobre 1996, Buenos Aires vota sa propre Constitution.
Entre 1998 et 2002, Buenos Aires comme toute l'Argentine subit une grave crise économique. La ville fut secouée par d'intenses manifestations, suivies en particulier par les classes populaires durement touchées par le chômage, puis par les classes moyennes dont le gouvernement avait limité l'accès aux comptes bancaires. La crise atteignit son paroxysme en décembre 2001, alors que les pillages se multipliaient principalement en banlieue ; le 19 décembre, après que le président argentin Fernando de la Rúa eut décrété l'état de siège, son ministre de l’Économie Domingo Cavallo donna sa démission. Les 19 et 20 décembre, plusieurs dizaines de manifestants trouvent la mort, dont au moins cinq tués par la police aux abords de la Casa Rosada et du palais du Congrès. Finalement le 20 au soir, Fernando de la Rúa donne à son tour sa démission, effective dès le lendemain, ce qui offre la présidence à l'opposition péroniste. Ceci eut pour effet d'apaiser certaines tensions mais la crise économique persista jusqu'au début 2003, la santé de l'économie restant précaire. Pendant la crise, le quartier financier de Buenos Aires fut littéralement "bunkerisé", et les murs des banques sont encore aujourd'hui couverts de nombreux graffitis.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Buenos Aires
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Les années 1950

LAS CAMPANAS DE TERESA

1957, Argentine, Comédie Dramatique
Réalisé par Carlos Schlieper
Scénario de Carlos Schlieper
Photographie d'Alberto Etchebehere
Musique de Tito Ribero
Décors de Gori Muñoz
Costumes d'Eduardo Lerchundi
Montage de José Serra
Durée 1 h 20

Avec Rafael Diserio, Lalo Hartich, Laura Hidalgo, María del Pilar Lebrón, Thelma Mendoza, Manuel Perales, Mario Pocoví, Georges Rivière...

Résumé : Une fille de province qui vend des pots essaie d'obtenir les cloches dont l'église de son peuple a besoin...

Né(e)s à Buenos Aires


Bernard Blier
Né le 11/01/1916