Accueil
Acteurs
Actrices
Compositeurs
Films
Photographes
Réalisateurs
Scénaristes
Technique
Thèmes
Contact













Nancy fait son cinéma
Les autres préfectures

Sa situation géographique

Nancy est une commune française située à quelques kilomètres en amont du point de confluence de la Moselle et de la Meurthe, à 281 kilomètres à l'est de Paris et 116 kilomètres à l'ouest de Strasbourg. C'est la préfecture du département de Meurthe-et-Moselle, en région Lorraine. Ses habitants sont appelés les Nancéiens.
La population intra-muros s'élève en 2011 à 105 382 habitants, ce qui fait de Nancy la deuxième commune la plus peuplée de Lorraine après Metz. Avec 434 565 habitants en 2011, l'aire urbaine de Nancy est la plus peuplée de Lorraine et la deuxième du Grand Est après celle de Strasbourg. Nancy est aussi l'une des principales villes universitaires et l'agglomération abrite l'un des principaux pôles de santé en France.
Source : Wikipédia

Histoire de la ville

Fondation : La naissance de Nancy est en fait liée à l'édification d'un château féodal, au cours du XIe siècle, par Gérard d'Alsace qui y fonde une petite cité qui deviendra la capitale du duché de Lorraine sous ses successeurs au XIe siècle. En 1218, au cours de la Guerre de Succession de Champagne, sous le règne du duc Thiébaud Ier, la ville est totalement incendiée par l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Elle sera reconstruite, agrandie et protégée par un nouveau château.
Moyen Âge & Renaissance : C'est lors de la bataille de Nancy, qui fut précédée par un siège, que Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, meurt en janvier 1477 face au duc René II à l'étang Saint-Jean. René II est également considéré comme le premier duc bâtisseur : il fait reconstruire son palais ducal et fait ériger à côté l'église des Cordeliers ainsi qu'un lieu de culte à Notre-Dame-de-Bonsecours (notons également la construction d'une basilique gothique flamboyante à Saint-Nicolas-de-Port, d'où le duc est parti pour entamer la reconquête de sa capitale). Hieronimo Citoni créa la ville neuve de Nancy en 1596.
À la mort d'Henri II le 31 juillet 1624, sa fille, Nicole de Lorraine, devait être héritière du duché de Lorraine. Mais, en raison de la découverte d'un testament de René II de Lorraine précisant que les femmes n'ont pas droit à la succession, son mari, Charles de Vaudémont revendique la couronne pour son père, François de Vaudémont. Les députés acceptent, instaurant ainsi la loi salique. François II abdique fin novembre 1625 et Charles IV devient ainsi duc de Lorraine. Charles IV témoigne à de nombreuses reprises de sa préférence envers le Saint-Empire romain germanique par rapport à la France : réception de Marie de Rohan, exilée par Richelieu à la suite de sa compromission dans le complot de Chalais entre 1626 et 1628 et de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII et en révolte contre Richelieu ; mariage de celui-ci avec Marguerite de Lorraine, sœur de Charles IV ; soutien militaire de l'Empire en Franconie contre la Suède ; enfin, en violation avec le traité de Vic et celui de Liverdun, aide à l'empereur Ferdinand II pour libérer Haguenau des Suédois. Le roi de France, sur le conseil de Richelieu, décide alors d'assiéger Nancy.
En septembre 1633 commence le siège de Nancy : Louis XIII ordonne de brûler les moulins, occuper les châteaux, couper les ponts et construire retranchements et forts en mobilisant 6 mille soldats et 10 mille paysans de Lorraine et de Champagne. Malgré la résistance, menée notamment par Henriette de Lorraine, sœur du duc de Lorraine restée à Nancy, Henri de Mouy, gouverneur de la cité, Nancy n'a pas d'autre choix que de capituler et Nicolas-François de Lorraine se charge des négociations. Le traité de Charmes, signé le 20 septembre, prévoit notamment le désarmement des troupes du Duc de Lorraine et l'occupation d'une grande partie de la ville, de ses points-clés et de ses alentours par les troupes françaises. De nombreux membres de la maison de Lorraine fuient à Bruxelles ou en Italie et Charles IV, dans l'espoir d'une alliance avec l'Empire lui permettra plus tard de récupérer la Lorraine.
Sous le règne du duc Charles III, la ville bénéficie de nombreuses extensions matérialisée par la naissance de la ville-neuve.
Les Lumières (1697-1789) : Léopold Ier souhaite redonner à Nancy la grandeur qu'elle avait au temps de Charles III ; son projet ne prend vraiment forme qu'après 1714 et la fin de l'occupation française. Il commence par prendre, un an après le début de son règne, une ordonnance libérale permettant à quiconque d'exercer le métier de son choix, même s'il n'a pas fait d'apprentissage ou de chef-d'œuvre : ceci dans le but d'attirer des artisans étrangers et de fournir du travail à la population touchée par la pauvreté. Cette politique, efficace, permet l'installation de manufactures : une de tissus dans l'ancien hôpital Saint-Charles ; une autre rue Saint-Thiébaut ; une de bas de laines à l'emplacement de l'asile des pestiférés qui employait les enfants indigents de la ville ; deux manufactures de soie ; et, surtout, un atelier de tapisserie, dirigé par Charles Mité et installé dans le palais ducal.
Stanislas Leszczyński, roi de Pologne et beau-père du roi de France par sa fille Marie Leszczyńska, mariée à Louis XV en 1725, souverain écarté du trône de Pologne en 1709 puis en 1733, reçoit en viager le duché de Bar et le duché de Lorraine, que le duc légitime François III est contraint d'échanger contre la Toscane au traité de Vienne. S'il règne, il n'a que peu de pouvoir de décision : c'est l'intendant dépêché par le roi de France qui gère les affaires du duché, préparant l'intégration à la France. Stanislas s'applique à améliorer la qualité de vie de ses nouveaux sujets et à faire du duché un pôle culturel. Le duché, libéré de la pression militaire française, connait alors une sorte d'apogée, en plein siècle des Lumières. Stanislas crée en l'honneur de son gendre une place Royale de belles proportions qui recevra plus tard son nom. À la mort de Stanislas en 1766, le duché revient à la couronne de France.
Nancy est le siège d'un évêché depuis 1778 diocèse créé aux dépens de celui de Toul (qui lui sera rattaché par Napoléon). La ville possède également une cour d'appel.
En août 1790, la ville fut l'objet d'une révolte militaire réprimée sévèrement par les troupes du marquis de Bouillé : le régiment des hussards de Lauzun chargea dans les rues de la ville. Cet événement, connu sous le nom "d'affaire de Nancy", fut le principal épisode de la période révolutionnaire à Nancy. En 1793, Marat-Mauger, nommé commissaire du Conseil par Garat, instaure une véritable dictature pendant plusieurs mois avant d'être chassé par le député Faure.
Capitale de l'Est de la France (1871-1914) : En 1871, la ville reste française tandis que l'Alsace et la Moselle, avec Strasbourg et Metz, sont rattachées à l'Allemagne par le traité de Francfort. Nancy connaît alors une période de prospérité et un nouvel âge d'or culturel. En effet, de nombreux optants (Alsaciens et Mosellans refusant la nationalité allemande) choisissent de s'y installer, parmi lesquels un grand nombre d'intellectuels et d'industriels.
Nancy devient alors la principale ville de l'est de la France et sa population augmente de façon considérable passant de 50 000 habitants en 1870 à 120 000 habitants en 1914. Mais avec l'annexion, Nancy devient un symbole et sombre, peu à peu, dans une crise nationaliste à partir de 1889 qui voit arriver parmi les conseillers municipaux, sur les bancs de l'Assemblée, des élus antisémites. Ville de sidérurgie depuis les années 1880, Nancy se rêve aussi en ville charbonnière à la toute fin du XIXe siècle. Le projet, dû à l'impulsion de maîtres de forges (Cavallier, Lespinats, Saintignon, Villain), d'ingénieurs des Mines, de banquiers et d'hommes d’affaires locaux, restera cependant sans lendemains.
À cause de la poussée démographique des années 1870-1900, l'urbanisation à Nancy sera pour le moins anarchique. C'est une ville en pleine expansion qui verra la naissance, en 1894, de la Société des arts décoratifs lorrains, future École de Nancy, dont les chefs de file seront Émile Gallé, Antonin Daum, Louis Majorelle, Victor Prouvé ou encore Eugène Vallin. L'exposition de cette société, créée sur l'initiative de l'architecte Charles André, a le mérite de faire connaître, au côté d’Émile Gallé, d'autres artistes nancéiens. Parmi eux, l'ébéniste Eugène Vallin expose, dans la section consacrée à l'architecture, un plafond de salle à manger pour la demeure qu'il est sur le point de construire boulevard Lobau. C'est l'une des premières réalisations architecturales de l'art 1900 à Nancy.
À la suite du fort accroissement de la population de l'agglomération nancéienne, les besoins en eaux de la ville de Nancy furent considérablement augmentés. Édouard Imbeaux eut en charge la réalisation d'une galerie de captation des eaux souterraines du plateau de la Forêt de Haye. Abandonnées dès les années 1930, ces galeries développant environ 6,6 km ont été réhabilitées pour la pratique de la spéléologie.
La ville se dote, en 1874, du premier réseau de tramway nancéen, tout d'abord à traction hippomobile, puis, à compter de 1899, à traction électrique, concédé à la Compagnie générale française de tramways, et qui l'exploitera jusqu'en 1958.
L'Alliance provinciale des industries d'art, ou École de Nancy, dont le but est la renaissance et le développement des métiers d'art en Lorraine, va institutionnaliser ce mouvement en 1901. Les statuts de cette association, son but, et la composition de son comité directeur sont révélateurs des liens étroits existant entre les industriels, et les artistes locaux. L'exposition universelle de l'Est de la France de 1909, sera la dernière manifestation collective de l’École de Nancy. Eugène Vallin en construira le pavillon. Entre 1891 et 1911, sur 3 500 édifices construits, 250 sont influencés par l'Art Nouveau, et une cinquantaine d'édifices se démarquent.
Les commanditaires d'édifices de style 1900 sont des particuliers, des industriels ou des notables locaux, souvent originaires des territoires annexés d'Alsace-Moselle. Les maîtres d'œuvre, architectes, ingénieurs, ou entrepreneurs, viennent d'horizons différents. La plupart des architectes, comme Lucien Weissenburger, Henry Gutton, ou Émile André, ont une formation classique : ils sont diplômés de l'École des beaux-arts de Paris, ou sortent de l'atelier de Victor Laloux. Par contre, les ingénieurs, tels le polytechnicien Henri Gutton ou Frédéric Schertzer, ont une formation plus souple, ouverte aux innovations techniques. Enfin, nous trouvons l'ébéniste Eugène Vallin, le premier semble-t-il à traduire dans l'architecture, les principes de l'Art nouveau à Nancy.
Guerres mondiales : 1914-1945 : Lors de la déclaration de guerre de Première Guerre mondiale, le 4 août 1914, la ville de Nancy est aussi proclamée en état de siège, ce qui perturbe la vie quotidienne. Des flux de réfugiés arrivent à partir du 20 août et la panique gagne la ville et ne se calme qu'à la fin de la bataille du Grand Couronné. Fin 1914, la moitié des habitants a quitté la ville, qui accueille 7 mille réfugiés, dont plus de la moitié à la caserne Molitor. Le 1er janvier 1916, les Allemands commencent à bombarder Nancy afin d'en terroriser les habitants. La carte de pain est établie fin 1917 et la ville est évacuée début 1918.
L'armée allemande entre à Nancy sans combattre le 16 juin 1940. Camille Schmitt, alors maire, reste sur place et tente de faire la liaison avec le gouvernement de Vichy, mais, Nancy se trouvant en zone interdite, la communication est très difficile. L'Est Républicain et L'Éclair de l'Est ne paraissent pas ; les locaux de L'Est Républicain servent à la parution de L'Écho de Nancy. Lors de l'instauration du Service du travail obligatoire, une partie de la jeunesse va travailler en Allemagne tandis qu'une autre entre dans la clandestinité : 300 d'entre eux sont raflés par la Gestapo et envoyés à Mauthausen où les trois-quarts meurent.
La communauté juive de Nancy, composée de 3 800 membres et environ 160 entreprises en partie venues de l'immigration de Pologne et d'Europe centrale, subit discriminations, port de l'étoile jaune et, à partir de 1942, arrestations, transferts au camp d'Écrouves puis déportations. Parmi eux, Gustave Nordon (1877-1944, fondateur de l'entreprise Nordon frères) et le grand rabbin Hagenhauer. Toutefois, en juillet 1942, des policiers nancéiens ont permis à plus de 350 Juifs de fuir en leur fournissant tickets et laissez-passer, de sorte que seuls 32 sur les 385 menacés par l'opération Vent printanier sont arrêtés lors de la rafle manquée.
Nancy, occupée, est une ville de garnison, siège du quartier général de la 1. Fallschirm-Armee de juillet à septembre 1944.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la libération de Nancy de l'occupation allemande est menée par la troisième armée américaine du général Patton pendant la campagne de Lorraine en septembre 1944. Les troupes alliées arrivent par l'actuelle avenue de la Libération. La Gestapo est installée au carrefour de la rue de Boudonville et du boulevard Albert-Ier ; on peut lire une plaque en commémoration des nombreuses victimes de ce service devant le bâtiment.
Après 1945 : Dans les années 1960, et jusqu'en 1980, la ville de Nancy a procédé à des rénovations urbaines importantes et parfois très décriées. Le quartier Saint-Sébastien fut d'abord érigé sur d'anciens taudis, il est composé de plusieurs tours d'environ 15 à 20 étages et du vaste centre commercial Saint Sébastien.
Mais c'est le quartier gare qui a connu l'opération la plus spectaculaire avec la construction en 1975 de la tour Thiers qui culmine à plus de 100 mètres de hauteur. Cette tour fut l'objet de vives critiques parce qu'elle jouxte des immeubles datant de l'époque Art nouveau et qu'elle bouche la perspective vers l'ouest depuis la place Stanislas.
Les quartiers Croix-de-Bourgogne et Saint-Léon à l'ouest de la gare sont les dernières opérations d'urbanisme de grandes ampleurs qui ont eu lieu dans l'hyper centre de la ville.
Depuis le milieu des années 1990, la communauté urbaine du Grand Nancy s'est engagée dans une vaste et progressive réhabilitation des rives de Meurthe dans l'est de la ville. Près de 400 hectares sont concernés dans l'un des plus grands chantiers qu'a connu Nancy, les objectifs sont multiples, exploiter le peu de place encore disponible sur le territoire de la ville, étendre le centre-ville et reconquérir les berges de la Meurthe jusqu'ici mise à l'écart de Nancy.
Le quartier de la gare est également engagé depuis 2005 dans une opération d'urbanisme dont le but est d'embellir ce quartier, y construire des immeubles de bureaux ainsi qu'un nouveau palais des congrès incluant partiellement l'ancien centre de tri postal, labellisé "Patrimoine du XXe siècle", les colonnes de courrier, une des trois tours et les galeries côté voies ferrées seront néanmoins démolies. Ce nouveau quartier de la ville s'étendra de la gare jusqu'à l'emprise de l'ancienne prison Charles III démolie à la suite de la construction d'un nouveau centre de détention dans le quartier du Haut du lièvre.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Nancy

Les années 1980

L'AMOUR BRAQUE

1985, France, Drame
Réalisé par Andrzej Zulawki
Scénario d'Etienne Roda-Gil & Andrzej Zulawski d'après le roman "L'idiot"
Photographie de Jean-François Robin
Musique de Stanislas Syrewicz
Décors de Dominique André
Costumes d'Olga Pelletier
Montage de Marie-Sophie Dubus
Son de Guillaume Sciama
Durée 1 h 40

Avec Francis Huster, Sophie Marceau, Tchéky Karyo, Christiane Jean, Michel Albertini, Jean-Marc Bory, Jean-François Soubielle, Jacques Gallo, Sergio Spira, Roland Dubillard, Saïd Amadis, Ged Marlon, Marie-Christine Adam, Harry Cleven, Yann Collette, Pascal Elso, Bernard Freyd, Wladimir Yordanoff, Pauline Lafont...

Résumé : Le prince hongrois Léon, qui vient de sortir de prison, voyage dans un train en direction de Paris. Il y rencontre Mickey, un chef de bande de truands. Mickey se prend de sympathie et d'amitié pour cet homme, il lui présente alors Marie, la femme qu'il aime. Marie est à la recherche de deux hommes qui ont fait brûler vive sa mère...


Les années 2010

TOUS LES SOLEILS

2011, France, Comédie
Réalisé par Philippe Claudel
Scénario de Philippe Claudel
Photographie de Denis Lenoir
Décors de Samuel Deshors & Clémence Boussicot
Direction artistique d'Emmanuelle Cuillery
Costumes de Martine Rapin
Montage de Virginie Bruant
Son de Pierre Lenoir
Mixage d'Armelle Mahé
Casting de Françoise Menidrey
Scripte de Lucie Truffaut
Durée 1 h 45

Avec Stefano Accorsi, Neri Marcorè, Clotilde Courau, Lisa Cipriani, Anouk Aimée, José Luis Roig, Xavier Boulanger, Aude Koegler, Philippe Rebbot, Saïda Jawad...

Résumé : Alessandro a pour habitude de danser la tarentelle sur son bureau, devant ses étudiants de musicologie de l'université de Strasbourg. Cet émigré italien et veuf inconsolable partage son appartement avec sa fille, Irina, et son frère, Crampone, un grand escogriffe qui passe ses journées en pyjama et se considère comme un réfugié politique depuis l'arrivée au pouvoir de Silvio Berlusconi. Irina, 15 ans, aimerait que son père la laisse plus libre et l'étouffe moins de son affection. Elle imagine, avec Crampone, de lui recruter une petite amie sur Internet...


Né(e)s à Nancy

Acteur


Georges Vinter
Né le 01/01/1879

Actrice


Madeleine Barbulée
Né le 02/09/1910