Accueil
Acteurs
Actrices
Compositeurs
Films
Photographes
Réalisateurs
Scénaristes
Technique
Thèmes
Contact













Digne-les-bains fait son cinéma

Les autres préfectures

Sa situation géographique

Digne-les-Bains est une ville française, chef-lieu et deuxième ville la plus peuplée du département des Alpes-de-Haute-Provence, située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Dignois.
Elle est située en bordure des Préalpes de Digne, de part et d'autre de la Bléone. Placée au centre géographique du département, cette ville abrite 16 844 habitants, ce qui en fait l'un des plus petits chefs-lieux de département de France par sa population.

Histoire de la ville

Préhistoire et Antiquité : La présence de trois rivières (la Bléone, le Mardaric et les Eaux-Chaudes) en a fait un endroit idéal pour l'implantation humaine. Avant la conquête romaine, elle est la capitale des Bodiontici (ou Brodiontii) dont le nom est retrouvé sur le trophée des Alpes à La Turbie. La ville devient ensuite une cité romaine nommée Dinia au Ier siècle, puis Digna en 780, et appréciée pour ses eaux thermales. On retrouve quelques établissements ruraux tout autour de la ville, comme aux Hôtelleries de Gaubert (sud-est de la ville), où le bâtiment fouillé est occupé du début du Ier siècle à la fin du IVe siècle. Dans ce secteur, au pied du Cousson, le sol a été cultivé de façon continue depuis l'Antiquité jusqu'au reboisement récent.
Moyen Âge : Deux quartiers distincts se forment : le bourg et la cité. Le bourg, site antique, se voit doublé d'un castrum autour du château épiscopal construit sur le Rochas. Ces deux quartiers fonctionnaient comme deux villes indépendantes l'une de l'autre, et ce, dès leur création : le bourg restait sous la tutelle du prévôt du chapitre alors que la cité ou castrum relevait de l'évêque. L'arrivée des Angevins à la tête du comté de Provence en 1246 accélère le processus de récupération des droits comtaux usurpés pendant la période précédente par les seigneurs laïcs ou ecclésiastiques.
Le retour du pouvoir comtal dans la cité entraîne une modification dans les rapports entre pouvoirs locaux et communauté : en 1260, la cité de Digne se voit reconnaître le droit de nommer des cominaux, chargés de veiller à la gestion de la ville. Le regroupement des deux sites se fait administrativement en 1385 lors de l'institution de syndics, remplaçant les cominaux, chargés de représenter à la fois la cité et le bourg. L'évolution de l'institution permet d'observer une rationalisation administrative au début du XVe siècle.
À partir de 1475, la prédication des franciscains provoque plusieurs émeutes antijuives meurtrières.
Temps modernes (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) : Comme le reste de la France, Digne est prise dans les guerres de Religion. En 1562, les huguenots pénètrent dans la cathédrale, lacèrent les tableaux et brisent les statues, retirent les reliques et les font brûler avec les ornements du chœur sur le parvis. La ville est attaquée par les protestants en 1574. En 1575, c'est l'église Saint-Jérôme qui est saccagée. Dans les années suivantes, la ville reste sous pression : en 1579, le capitaine d'Archal occupe les campagnes alentour.
En 1589, à l'avènement d'Henri IV, les ultra-catholiques de la Ligue catholique prennent le pouvoir dans la ville, jusqu'en 1591. Cette année, la ville tombe devant les armées royales de Lesdiguières. La cathédrale, fortifiée par les défenseurs, est attaquée : elle est bombardée avec des catapultes, puis prise d'assaut. C'est aussi pendant cette période que les habitants s'emparent du château des évêques, sur le Rochas, et le détruisent, pour éviter qu'il ne tombe aux mains d'un parti ou de l'autre.
En 1629, lors de la guerre de Succession de Mantoue, la peste est apportée par des troupes qui passent les Alpes. Digne est alors frappée d'une épidémie très violente, d'autant plus que la ville est bloquée par un cordon sanitaire impitoyable. Selon Albert Aubert, dans sa monographie publiée en 1891, la population estimée à 10 000 habitants est réduite à moins de 2 000 survivants, dont cinq ou six seulement n'auraient pas été malades. Selon Biraben, cette estimation est peut-être exagérée, mais il est vrai que Digne n'a jamais dépassé les 5 000 habitants jusqu'au XIXe siècle, y compris en comprenant les faubourgs.
Révolution française et Premier Empire : La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l'arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l'organisation de la France. Immédiatement après l'arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s'empare de la France, par peur du complot des aristocrates désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur son passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d'armes, l'organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette Grande Peur, arrivée à Seyne le 31 juillet et appartenant au courant de la "peur du Mâconnais", atteint Digne et sa région le 31 juillet 1789 dans la journée avant de se propager vers Riez où elle arrive dans la journée, Moustiers et Castellane.
La ville est érigée en chef-lieu des Basses-Alpes et de district dès mars 1790, à la création des départements. La société patriotique de Digne est créée en septembre 1790 (deuxième du département par son ancienneté) ; elle s'affilie aux Jacobins en juin 1791, et devient un relais de ce club dans le département, en acceptant les affiliations de nombreux clubs des Basses-Alpes ; elle reçoit aussi la demande d'affiliation de celui de Carpentras. D'abord appelée chambrette bourgeoise, elle prend ensuite le nom de Club patriotique, puis le 9 octobre 1792, de Société des amis de la Constitution, de la Liberté, de l'Égalité. Elle établit un comité de correspondance chargé des relations avec les autres sociétés populaires qui lui sont affiliées le 14 novembre 1792. Les 10 et 11 janvier 1793, le général Peyron effectue une descente depuis Marseille, soutenu par des clubistes marseillais en armes. Il se venge car il n'a pu obtenir le poste de procureur général syndic[76], deux administrateurs départementaux sont destitués et une amende de 13 000 livres versée au club marseillais.
En 1792-1793, la section de Digne est contrôlée par les fédéralistes. En relation avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu'à leur proscription le 31 mai 1793 et l'écrasement de l'insurrection fédéraliste en juillet, qui se traduit par une condamnation à mort à Digne.
Digne accueille la préfecture sous le Consulat. Le préfet Lameth, très populaire (1802–1805), crée une promenade ombragée entre le pré de Foire et les rives de la Bléone, et plante des platanes sur le boulevard Gassendi.
Époque contemporaine : En 1851, l'annonce du coup d'État du 2 décembre provoque un soulèvement dans les campagnes, et les paysans installent un gouvernement provisoire à Digne.
Comme de nombreuses communes du département, Digne se dote d'écoles bien avant les lois Jules Ferry. Cependant, aucune instruction n'est donnée aux filles en 1861, alors que la loi Falloux (1851) impose l'ouverture d'une école de filles aux communes de plus de 800 habitants (et que Courbons et Gaubert, petites communes rurales voisines, ont une école de filles). Ce n'est que dans les années 1860 que la municipalité de Digne choisit d'ouvrir une école de filles (à laquelle s'ajoutent les écoles de filles de Gaubert et de Courbons). Ce n'est qu'avec les lois Ferry que toutes les filles de Digne et des villages rattachés sont régulièrement scolarisées.
Vers 1850, commence la fabrication de bijoux incorporant les étoiles de Saint-Vincent, tirées de la colline Saint-Vincent. Une salle leur est consacrée au musée Gassendi.
En 1862, Digne absorbe les communes voisines de Courbons, Gaubert et Les Sieyes. Ces communes rattachées possédaient elles aussi leurs écoles : les trois avaient une école de garçons, Courbons et Gaubert possédant en outre une école de filles. La commune des Dourbes possédait deux écoles de garçons (aux Dourbes et au Villard), et aucune de filles.
210 dignois sont morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. L'hôpital a pris en charge des soldats blessés par les combats, dont près de 70, décédés des suites de leurs blessures, sont inhumés au carré militaire du cimetière du bourg. Ce carré comporte aussi le corps de deux soldats morts durant le second conflit mondial.
Les premiers résistants sont un groupe organisé autour de Simone Pellissier qui distribuent le journal Combat, dès 1941. Le 1er mai 1942, elle dépose une gerbe au monument aux morts, au cours d'une manifestation : elle est arrêtée dès le lendemain avec six autres manifestants.
Digne est occupée par l'Italie, puis par l'armée allemande, à la suite de l'invasion de la zone libre, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord le 8 novembre 1942. Trente-quatre juifs sont arrêtés à Digne avant d'être déportés. Avec la dissolution de l'armée d'armistice, le commandant Chaumont du 20e bataillon de chasseurs alpins commence à structurer l'Organisation de résistance de l'armée locale (ORA).
Le 16 août 1944, la ville est bombardée par des P-47 Thunderbolt, qui ont décollé d'un terrain proche de Bastia en Corse. Leur objectif est le Grand Pont sur la Bléone mais une seule bombe l'atteint, n'entravant que pour quelques heures le passage des véhicules. Plusieurs immeubles sont endommagés. Le bombardement fait vingt-quatre victimes civiles et 2 tués Allemands (25 au total selon Jean Garcin). La ville est libérée le 19 août 1944 par la Task Force Butler, détachement motorisé composé d'éléments blindés, d'infanterie et d'artillerie provenant des 36e division d'infanterie du Texas et 45e division d'infanterie, aidée des forces de la résistance intérieure française. La libération de Digne s'inscrit dans un mouvement de contournement de la vallée du Rhône, à travers les Alpes, par la route Napoléon, confié à la Task Force Butler et qui vise à couper la retraite à l'armée allemande stationnée en Provence. À Aspres-sur-Buech, la colonne fait mouvement vers l'ouest, en direction du Rhône et de Crest (bataille de Montélimar). Les combats font dans la journée six tués et onze blessés du côté allié et au moins 21 tués du côté allemand. Les soldats allemands tombés durant les combats pour la libération de Digne-les-Bains ont été enterrés au carré militaire allemand du cimetière du bourg, auprès des autres soldats tués durant l'Occupation, au cours de différents combats contre les forces de la Résistance. En mars 1958, leurs corps sont exhumés et transférés au cimetière militaire allemand de Dagneux (Ain).
Immédiatement après la Libération, l'épuration commence. Des exécutions après procès expéditifs (avec juge mais sans avocats) ont lieu. Le camp de prisonniers de guerre allemands compte jusqu'à 2 700 prisonniers. L'un d'eux participe à l'expédition de sauvetage après la double catastrophe aérienne de la montagne du Cheval Blanc en 1948.
À partir du début de l'année 1945, de nouveaux convois de troupes passent par la ville en direction de la poche de résistance allemande de l'Ubaye.
En 1974, la commune voisine des Dourbes est rattachée à Digne.
La commune change de nom pour Digne-les-Bains en 1988.
De nos jours, la ville de Digne-les-Bains continue de s'étendre, principalement le long des rives de la Bléone. Elle forme avec Entrages, Marcoux, La Robine-sur-Galabre, et Mézel, la communauté de communes des Trois-Vallées (CC3V).

Source : Wikipédia

Les films tournés à Digne-les-bains

Les années 2010

LES TROIS SILENCES

2014, France, Téléfilm Dramatique
Réalisé par Laurent Herbiet
Scénario de Iris Wong & Laurent Herbiet d'après une histoire de Nicolas Lunarossa
Photographie de David Ungaro
Musique de Varda Kakon
Décors de Jean-Michel Ducourty & Mathieu Guy
Costumes de Laetitia Carré & Patrick Lebreton
Montage de Stéphane Elmadjian
Montage son de Sylviane Bouget
Mixage de Antoine Deflandre & Bruno Mercere
Casting de Iris Wong
Scripte de Vinciane Colas
Durée 1 h 30

Avec Caroline Silhol, Jean-Hugues Anglade, Julie-Marie Parmentier, Pierre Vernier, Maurice Vaudaux, Lucette Boncino, Laëtitia Carré, Alexandre Grosche...

Résumé : Olivia aime Philippe mais doute de sa sincérité. Un matin, elle décide de le suivre en voiture. Elle se rend rapidement compte que Philippe a une autre femme dans sa vie, Aurélia. Lorsque Philippe annonce à Olivia qu'il compte refaire sa vie avec Aurélia, le destin des trois personnages va basculer, désormais réunis autour d'un douloureux secret...