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Bobigny fait son cinéma
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Sa situation géographique

Bobigny est une commune de la banlieue Nord-Est de Paris, de la plaine des Vertus, située à trois kilomètres des portes de Paris, sur la rive Nord du canal de l'Ourcq. Elle s'établit dans une plaine à une altitude moyenne de 55 mètres d'altitude.
C'est une commune située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont elle est le chef-lieu, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Balbyniens.
Bobigny est la quatorzième commune de Seine-Saint-Denis par sa superficie (677 ha) et la douzième par sa population : 48496 habitants au dernier recensement en 2011.
Source : Wikipédia

Histoire de la ville

La présence humaine en ce lieu dès l'époque gauloise est attestée par la découverte d'un site archéologique au lieu-dit "la Vache à l'Aise". Les fouilles ont mis au jour une statue gauloise du IVe siècle av. J.-C., la première découverte en France.
En 700, Bobigny est mentionné dans le testament de la dame Erminéthrude, qui lègue à son fils la moitié des troupeaux et des instruments aratoires qu'elle y possédait.
Au Moyen Âge, le territoire se divise en deux fiefs ; l'un appartient aux seigneurs de Livry et l'autre à l'abbaye de Saint-Denis. Le village se compose d'un château, d'une église et de quelques modestes habitations de paysans. Quelques grandes familles nobles se succèdent au cours des siècles : les Perdriel aux XVIe siècle et XVIIe siècle, les Jacquier de Vieumaison au XVIIIe siècle, qui possèdent un château.
En 1789, Bobigny devient une petite commune de 200 âmes, vivant essentiellement de la culture céréalière. En 1870, lors du siège de Paris, la commune est entièrement détruite. La population se réfugie à Paris, alors que les Prussiens envahissent les ruines du village. L'abbé Ferret relate : "La plupart des maisons n'ont plus ni toit, ni plancher ; l'église est absolument défoncée. Dans la rue, il pleut des tuiles et des tuyaux de cheminées".
L’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, apporte un nouvel essor à la commune. Le village maraîcher devient une cité ouvrière avec l'installation d'entreprises faisant appel à une forte main d'œuvre. La crise du logement amène l'édification de plusieurs lotissements. Dès 1920, les habitants élisent des municipalités communistes, et la ville fait partie intégrante de la "banlieue rouge" de Paris.
En 1920, l'usine Meccano s'installe rue Henri Barbusse (route des Petits Ponts) ; en 1951, elle peut produire plus de 500 000 coffrets de Meccano par jour.
En 1933, Bobigny devient célèbre pour la haute tour des ateliers de fabrication du journal L'Illustration, installés au milieu des champs cultivés. La ville est d'ailleurs à cette époque l'un des villages maraîchers de la région parisienne. Désormais, l'Université Paris 13 avec l'IUT de Bobigny et la faculté de médecine occupent le site de l'ancienne imprimerie du journal. De même, juste à côté de cet IUT (quelques dizaines de mètres) est implantée la Faculté de Médecine de Bobigny, également nommée FR Léonard de Vinci. Le bâtiment même de L'Illustration est utilisé par les étudiants en première année de médecine (PCEM1), car ils y ont cours dans l'amphithéâtre R600 depuis 2006.
Durant la Seconde Guerre mondiale, 15 000 juifs partiront de la gare de Bobigny vers le camp d'Auschwitz. Le lieu est devenu depuis un mémorial.
En une décennie, de 1954 à 1964, la population de Bobigny double, passant de 18 500 à 37 000 habitants. Cette augmentation rapide amène la mise en place d'un vaste programme de construction d'équipements et de logements sociaux :

- En 1954, Georges Candilis construit la cité Emmaüs de l'Étoile
- En 1957, l'architecte Émile Aillaud se voit confier la réalisation de la cité de l'Abreuvoir sur le territoire de Bobigny et de la cité des Courtillières sur le territoire de Pantin pour le compte de l'office public d'HLM du département de la Seine
- En 1958, Charles-Gustave Stoskopf, Arthur Heaume et Alexandre Persitz réalisent la cité du Pont-de-Pierre.

Le 1er janvier 1968, Bobigny devient le chef-lieu du nouveau département de la Seine-Saint-Denis avec la création des départements de la petite-couronne. La préfecture est édifiée en 1971.
En octobre et novembre 1972 eut lieu le procès de Bobigny, procès d'une mineure ayant avorté après un viol, qui devint une tribune pour le droit des femmes et la dépénalisation de l'avortement.
Le métro de Paris arrive à Bobigny en 1985, le tramway en 1992 et l'A 86 est inaugurée en 1998 par Jean-Claude Gayssot, ancien député de Bobigny et alors Ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement.
En ce début de XXIe siècle, la municipalité met en place de nombreux projets pour l'avenir, en particulier la réhabilitation de logements par la destruction de certaines tours et leur remplacement par de nouvelles constructions à échelle plus humaine, ou encore une "Cité de la Terre" consacrée à l'environnement et au développement durable sur les rives du canal.

Source : Wikipédia

Les films tournés à Bobigny

Les années 2000

ZE FILM

2005, France, Comédie
Réalisé par Guy Jacques
Scénario de Constantine Attia, Guy Jacques & Emmanuel List
Photographie de Jean Poisson
Musique de Sergent Garcia, Passi & Mathias Duplessy
Décors de Nicolas Prier
Costumes de Magali Baret
Montage de Didier Loiseau
Son de Xavier Griette
Montage son de Éric Cervera & Morgan Lanniel
Casting de Bruno Delahaye
Scripte de Virginie Le Pionnier
Durée 1 h 45

Avec Clément Sibony, Dan Herzberg, Micky El Mazroui, Predrag 'Miki' Manojlovic, Lorànt Deutsch, Karina Testa, Adel Bencherif, Samir Guesmi, François Morel, Dominique Pinon, Yolande Moreau, Catherine Arditi, Catherine Wilkening, Sophie Mounicot, Bruno Slagmulder...

Résumé : D'abord, il y a Goran, que tout le monde appelle Kubrick, suite à sa passion dévorante pour le cinéma. Ensuite, il y a Karim, qui appréhende mieux la drague que les films d'Ingmar Bergman. Enfin, il y a Didier, dix Toxic, un peu linaire et assez serviable pour déplacer, alors qu'il se réveille inopinément sur un tournage, un camion de matériel cinéma qu'un assistant-réalisateur lui demande de sortir du champ. Et le gentil jeune homme de s'exécuter, débarrassant le véhicule jusque dans sa cité de Bobigny, pour la plus grande joie de Kubrick qui voit là l'opportunité de réaliser son rêve : faire un film. Encouragé par son père, lui-même figurant, Kubrick incite ses deux amis à écrire un scénario, tandis qui lui s'occupe déjà du casting en proposant le rôle principal à la sérieuse Soraya, pour qui il craque plus que professionnellement. C'est sans compter sur le grand frère ultra-protecteur de la belle, ni sur Bilou, séduisant magouilleur catapulté lui aussi rôle principal - et par conséquent, partenaire de Soraya. La cité au complet est ainsi mise à contribution. De la lumière à la prise de son, tous les postes sont tenus par amis et voisins, animés de la meilleure volonté du monde, mais empreints d'un indécrottable amateurisme. Le tournage s'en ressent, les tensions s'accumulent, les malfaisants (concierge et racaille) en profitent...


Les années 2010


2012, France, Comédie Dramatique
Réalisé par Julien Abraham
Scénario de Julien Abraham, Zackarya D.K., Jimmy Laporal-Trésor, Nicolas Peufaillit & Hélène Tolède-Couronne
Photographie de Julien Meurice
Musique de Soprano, Scientifik & Redk
Décors d'Eva van Haastrecht
Montage de Richard Riffaud & Scott Stevenson
Son de Jean-Luc Audy & Olivier Le Vacon
Montage son de Lionel Guenoun
Casting de Jimmy Laporal-Trésor
Scripte de Marilyne Brulé
Durée 1 h 37

Avec Azize Diabaté Abdoulaye, Idrissa Diabaté, Ismaël Ouazzani, Zouher Rahim, Anaïs Begue, Ibrahim Koma, Juliette Lamboley, David Ribeiro, Patrick Bonnel...

Résumé : "Mitraillette" a 12 ans. Il vit à la Cité Rose, sa cité qu'il ne quitterait pour rien au monde. Son univers, c’est sa famille : Isma, son cousin de 16 ans, qui admire Narcisse, le caïd du quartier et prend un mauvais chemin. Son grand frère, Djibril, 22 ans, étudiant à La Sorbonne et qui rêve de devenir avocat. Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avec Océane, la plus belle fille du collège... Leurs destins sont liés, au sein d'un quartier, au cœur de ses tours où les rêves, parfois, se payent cash...


2012, France, Comédie
Réalisé par David Charhon
Scénario de David Charhon, Alexis Dolivet, Remy Four, Laurent Lafitte & Julien War d'après une idée originale d'Eric Altmayer & Nicolas Altmayer
Photographie d'Alain Duplantier
Musique de Ludovic Bource
Décors de Thierry Chavenon & Hélène Dubreuil
Costumes de Marite Coutard
Montage de Stéphane Pereira
Son de Vincent Goujon
Montage son de Nicolas Dambroise & Alain Féat
Mixage de Cédric Lionnet
Casting de Pierre-Jacques Bénichou & David Baranes
Scripte de Rachel Corlet-Soulier
Durée 1 h 36

Avec Omar Sy, Laurent Lafitte, Sabrina Ouazani, Lionel Abelanski, Youssef Hajdi, Maxime Motte, Léo Léothier, André Marcon, Zabou Breitman, Patrick Bonnel, Roch Leibovici, Katia Tchenko...

Résumé : Un matin à l’aube dans une cité de Bobigny, près d’un vieux tripot clandestin, est retrouvé le corps sans vie de Eponine Chaligny, femme du très influent Jean-Éric Chaligny, premier patron de France, au centre d’un climat social extrême qui secoue la France depuis quelques semaines. Ce matin-là deux mondes radicalement opposés vont alors se croiser : Ousmane Diakité, policier de la section financière de Bobigny et François Monge, capitaine de la fameuse police criminelle de Paris. Leur enquête va les emmener d’un côté à Paris et son syndicat patronal, de l’autre en banlieue de Bobigny et ses affaires clandestines. Tour à tour, de l’autre côté du périph...